jeudi 17 mai 2012

Nouvelle équipe

   
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères

 Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale

 Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice

 Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur

 Manuel Valls, ministre de l'Intérieur

 Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du logement

 Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé
 
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif (prône la démondialisation)

Nicole Bricq, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie

Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social

 Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication

 
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique

Victorin Lurel, ministre de l'Outre-Mer

Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative (médecin du sport)

Jérôme Cahuzac, ministre délégué à l'Économie, chargé du Budget (président PS de la Commission des finances de l'Assemblée national)

George Pau-Langevin, ministre déléguée à l'Éducation, chargée de la Réussite éducative

Alain Vidalies, ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement

Delphine Batho, ministre déléguée auprès de la Justice

François Lamy, ministre délégué auprès de l'Égalité des territoires, chargé de la Ville

Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes

Michèle Delaunay, ministre délégué auprès des Affaires sociales, chargé des Personnes âgées et de la Dépendance

Sylvia Pinel, ministre déléguée au Redressement productif, chargée de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, proche du radical de gauche Jean-Michel Baylet.

Benoît Hamon, ministre délégué auprès de l'Économie, chargé de l'Économie sociale et solidaire
Licencié d'histoire

Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès des Affaires sociales, chargée de la Famille
chargée de conférences en Histoire.

Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès des Affaires sociales, chargée des Personnes handicapées

Pascal Canfin, ministre délégué auprès des Affaires étrangères, chargé du Développement
Ancien journaliste, député européen écologique, spécialiste des affaires économiques et monétaires.

Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès des Affaires étrangères, chargée des Français de l'étranger et de la Francophonie
 cinéaste, adjointe au Maire de Paris Bertrand Delanoë en charge des droits de l'Homme et de la lutte contre les discriminations. Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre des Arts et des Lettres,  membre de l'Observatoire de la diversité audiovisuelle au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.

Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de l'Écologie chargé des Transports et de l'Économie maritime
À l'Assemblée nationale: membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.

Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du Redressement productif, chargée des PME, de l'Innovation et de l'économie numérique
diplômée de l'ESSEC et de Sciences Po Paris. elle a intégré la Cour des comptes à la sortie de l'ENA, en 2000. Responsable du pôle «Société et économie numériques» au sein de l'équipe de campagne de François Hollande.

Kader Arif, ministre délégué auprès de la Défense, chargé des Anciens Combattants.

 Un gouvernement équilibré en terme de parité et de "diversité culturelle", reste à voir... Le changement, c'est maintenant!
  Je suis curieuse de connaître ses toutes premières mesures...

mardi 15 mai 2012

Fin d'une époque

  La passation de pouvoir ayant eu lieu, le nom de Jean-Marc AYRAULT est celui du nouveau premier ministre. Quelle surprise!! On s'en doutait mais bon, la passation de pouvoir a eu lieu, une nouvelle ère commence.
Pour ceux qui s'ennuient:
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/15/600-raisons-de-ne-pas-voter-sarkozy-229419

lundi 7 mai 2012

Le changement, c'est maintenant!

  On a gagné! Je n'osais pas imaginer le contraire! Je n'ai eu les résultats qu'à 20 h 10, le temps de quitter mon bureau de vote étant assesseur suppléant. La première chose que j'ai faite a été de tenter de capter la radio sur mon MP3, même pas le temps d’appeler un ami, et là j'entends que la foule remonte en masse vers SOLFÉRINO, 3 minutes d'angoisse car je n'ose y croire et j'apprends que François HOLLANDE est président de la république!
Les larmes aux yeux et la gorge nouée, sourire jusqu'aux oreilles, mon premier geste est d'allumer la télévision, j'ai faim, j'ai soif mais tant pis, on a gagné, c'est tout ce qui compte.
Un sms à mes amis pour leur dire que je mange un bout express et que je les rejoins. La joie, le délire sur la grande place après avoir eu toutes les peines du monde à me garer. 

  Les larmes aux yeux, je vis mon "mai 81" dont j'ai tant entendu parler. Maintenant, il y aura "mai 2012".

  Je repense à cette campagne, la première, si longue (parfois je ne la voyais pas finir), si intense, les bons moments (les primaires et sa campagne, le Bourget) et les plus difficiles (les retours de meeting à 6 h00 après un départ à 5 h 00 la veille, les retours de collage cheveux et manteau pleins de colle, les tractages à 7 h 00 avant d'aller travailler...).

  Cette dernière journée fut un calvaire: compter les heures, essayer de s'empêcher de faire des pronostics en recollant les sacs poubelle dans le bureau de vote, espérer dans le froid malgré le café qui coule à flot. 

  Le changement, c'est aujourd'hui, une nouvelle page s'ouvre pour toute une génération qui n'a connu que la droite au pouvoir; après le pire quinquennat de mon existence. Tout ne sera pas rose, il y aura des moments difficiles, des sacrifices à faire pour redresser la FRANCE, mais je veux croire en un avenir meilleur.



"Le changement c'est maintenant" - Titre de... par puremedias

vendredi 4 mai 2012

J-2

  J-2 avant un jour tant attendu depuis 5 ans, je n'imagine pas Mr SARKOZY réélu. Mis à part, Mme LE PEN, l'élection de tous ses autres concurrents ne m'aurait pas retourné l'estomac. Même pour certains partis un peu trop à gauche, qui une fois élus, auraient sans nul doute recadré leur politique pour se montrer plus proches de la réalité.

  Ce fut long, je n'oublierai pas ce que ce quinquennat m'a apporté:

- l'ouverture de ce blog suite à un énième dégoût

- franchir le pas de m'investir en politique (projet qui restait dans les cartons depuis longtemps, je ne pensais franchir le pas qu'à ma retraite, par manque de temps)

- m'intéressant à la politique de loin, je me suis passionnée pour cela car en vivant seule, je me suis rendu compte que ça ne servait pas "à rien" et qu'elle avait des implications dans ma vie quotidienne

- commencer à vraiment paniquer pour ma retraite. J'ai mis un peu d'argent de côté pour ça dès que j'ai commencé à travailler, mais aujourd'hui, j'ai peur, très peur.

- une insertion ratée dans le monde du travail. Ca me coûte cher, très cher. Je vais sans doute devoir changer de voie, une fois de plus, la mort dans l'âme, cette fois-ci et la rage au cœur. L'efficacité de Pôle Chômage ne m'a pas permis de trouver un emploi, si j'avais pu faire ma formation (300 €!), les choses auraient été différentes. L'Etat aurait gagné au centuple que ce que cette formation lui aurait coûté!

- avoir parfois honte de mon pays: mon président qui dit "Casse-toi pov' con" face à une caméra! Jamais Jacques CHIRAC ne l'aurait fait! La chasse aux Roms, on ne peut bien sûr pas accepter tout le monde, mais il y a une manière de faire les choses. L'invitation de dictateurs au 14 juillet, j'ai éteint ma télévision, ce jour-là, même si j'aime bien suivre d'un œil ce défilé.

- l'impression que les efforts ne sont pas partagés équitablement. Pourtant, avant, je n'avais pas ce sentiment. Le président qui augmente son salaire dès son arrivée au pouvoir sans le diminuer en période de crise, le bouclier fiscal (je n'ai rien contre le principe, mais pas quand les ménages moyens ne s'en sortent plus!), la réforme des retraites (cynique quand on sait qu'elle concerne une "génération sacrifiée" qui ne parvient pas à trouver un emploi)...

- la baisse de mon pouvoir d'achat. Elle fut très nette. Avant, avec un smic, je me sentais riche; maintenant, je sais que je pourrais "mettre un peu de beurre dans les épinards" mais sans plus. Pain, essence, œufs, lait, timbres... tous ces produits sont presque des produits de luxe.

- un sentiment d'impuissance car si le gouvernement avait cédé sur le C.P.E. (ma première vraie manifestation) (avec le recul, je ne crois pas que ce contrat aurait réglé le chômage des jeunes), il n'a pas voulu renégocier la réforme des retraites. Oui, elle était nécessaire mais il y avait d'autres possibilités de réforme.

Ce n'est pas exhaustif mais c'est suffisant.

 Pour cause de fin de campagne officielle, le sujet des présidentielles est en pause jusqu'à l'annonce des résultats. Rendez-vous dimanche soir, 20 h 00.


P.S.: Pourquoi est-ce que je ne peux pas mettre d'interlignes? Il faut en mettre deux, en fait! Logique! Si je trouve mieux, je déménage mon blog...

Ralliement

  François BAYROU a enfin pris position, qui est celle que je pensais qu'il prendrait: pas de consigne de vote mais il donne son favori. "Je ne veux pas voter blanc, cela serait de l'indécision et dans ces circonstances, l'indécision est impossible. Reste le vote pour François HOLLANDE, c'est le choix que je fais." Nicolas SARKOZY courant derrière les électeurs de Marine LE PEN, je le voyais mal faire une autre choix!

La campagne se termine ce soir, dans moins de 72 heures, nous serons fixés.

jeudi 3 mai 2012

Débat de la dernière chance

  Le fameux débat a enfin eu lieu: François HOLLANDE est resté très calme, présidentiel; tandis que Nicolas SARKOZY m'a paru agressif, dominé jusqu'à la conclusion où il est redevenu offensif.

  Je ne vais pas ici tout résumer, je pense que les personnes intéressées iront d'elle-même regarder ce débat si elles ne l'ont pas déjà fait sans se forger une opinion sur des blogs plus ou moins impartiaux.

François HOLLANDE (François, Gérard, Georges HOLLANDE)

 Il a ouvert le débat, je commencerais par lui.

Il aurait été comparé à des animaux par l'U.M.P. ce dont il dédouane le président sortant en n'imaginant pas qu'il en soit personnellement responsable. J'ignore si c'est vrai, ça ne m'intéresse pas de le savoir mais si c'est le cas, je trouve cela indigne et immature.

Emploi
- Il rappelle la promesse de Mr SARKOZY en 2007, à savoir que si le chômage n'est pas en dessous de 5 % à la fin de son mandat, il le considérera comme un échec. Je me demandais quand cette phrase ressortirait enfin!Les 10 % seraient la faute de la crise.
- produire en France, banque publique d'investissement, fiscalisation avantageuse pour les entreprises réinvestissant leurs bénéfices, investir, innover
- contrat de génération
- seuls 10 % des demandeurs d'emplois sont en formation, je fais partie des 90 % restants!
- les suppressions de poste dans l'éducation nationale: 12 000 postes de plus par an pour 500 millions, il reviendra sur les suppressions de classe, de RASED, d'écoles rurales, de la première année des étudiants d'I.U.F.M. dans les écoles en difficulté
- stabilisation des effectifs de la fonction publique

Pouvoir d'achat
- il rappelle que la T.V.A. sociale proposée par le gouvernement va diminuer le pouvoir d'achat! Merci de penser à nous!
- indexation du S.MI.C. sur les prix et une part de la croissance
- les dépenses contraintes ont augmenté: il propose un forfait de base (eau, électricité...)
- pour l'essence: blocage des prix pendant 3 mois puis instauration d'une T.I.P.P. flottante, cela ne coûtera rien à l'Etat car cela créera des recettes supplémentaires; avec une mise au clair du service de distribution donc des marges
- augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire
- promesse de son adversaire de diminuer les prélèvements obligatoires de 4 % alors qu'il les a augmentés de 1,5 %

Commerce extérieur
- la balance commerciale est déficitaire de 70 milliards d'euros

Déficits
- la dette a augmenté de 600 milliards d'euros sous le quinquennat de Mr SARKOZY, de 900 milliards depuis 10 ans, l'intérêt de la dette est le premier budget du pays (équivalent à l'impôt sur le revenu) aggravé par le paquet fiscal et la gestion de la crise
-il prévoit 40 milliards d'euros de prélèvements et 50 d'économies: alignement de la taxation des hauts revenus, du capital et du travail. Depuis le temps que j'en rêve, égalité pour tous.

Impôts
- plafonnement des niches fiscales à 10 000 € (je ne suis pas sûre que ce soit un seuil suffisant mais vu la crise actuelle, c'est compréhensible même s'il est bas)
- imposition à 45 % avec la création d'une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu à 100 000 € par part

Pour aboutir à l'équilibre en 2017. J'espère voir ça, un jour. La dépense publique n'augmentera pas de plus d'un pour cent par an (contre deux pour Nicolas SARKOZY)

Retraites
- départ à 60 ans avec 41 années de cotisation ou en cas de métier pénible, augmentation de 0,1 % des cotisations par an
 - l'invalidité n'est pas la pénibilité 

Education
- nous avons le taux d'encadrement du primaire le plus bas de l'O.C.D.E d'où la nécessité de cesser les suppression de poste
- seuls 10 % des moins de 3 ans sont scolarisés
- suppression de la réforme de la formation des enseignants, proposition aux enseignants de travailler 50 % de plus en étant payé 50 % de plus sur la base du volontariat

Europe
- l'austérité généralisée ne réduit pas le déficit car il n'y a pas de croissance
- eurobonds http://fr.wikipedia.org/wiki/Euro-obligation , augmentation du capital de la banque Européenne d'investissement (comment?), mobilisation des fonds structurels, taxe sur les transactions financières (promise par qui??)
- la BCE prête à un taux de 1 % tandis que les banques reprêtent à 6 % entre elles, il compte y remédier
- il pointe du doigt une possible résurgence de la crise avec une nouvelle austérité

Immigration
- limitation de l'immigration économique mais pas étudiante
- réponse dans les 6 mois pour les demandes d'asile
- regroupement familial: selon des critères de logement et de ressources
- mariage: on ne peut pas empêcher la venue du conjoint pour des raisons évidentes
- pas d'enfants dans les centres de rétention: il préfère créer des centres spéciaux ou choisir l'assignation à résidence
- droit de vote des étrangers aux élections municipales
- pas d'horaires différents dans les piscines pour les hommes et les femmes (heureusement, et puis quoi encore?), ni de hallal dans les cantines (bis repetita)

Nucléaire
- 2025: 50 % de diminution
- fermeture d'une centrale, celle de Fessenheim car c'est la plus vieille de FRANCE et située dans une zone sismique avec un reclassement des employés

Conclusion
- respect et considération pour la FRANCE, le président n'est pas le chef de tout, responsable de rien
- justice indépendante, le conseil supérieur de la magistrature nommera les magistrats du siège et du parquet
- pas de nomination des présidents de chaîne de télévision par le président, le président du C.S.A. sera nommé par une commission parlementaire, il ne nommera personne sans l'accord des 2 tiers du parlement
- réforme du statut du chef de l'État, pas de statut spécial sauf pour les actes commis durant la présidence mais pas avant ou après
- gouvernement paritaire: même nombre d'hommes et de femmes
- non cumul des mandats des ministres (enfin!)
- décentralisation
- considération des partenaires sociaux
- débats sur l'énergie, entre autres
- proportionnelle aux élections législatives
-  retrait d'AFGHANISTAN

Conclusion finale
- Le débat a permis de mettre en lumière des différences.
- Il décrit le bilan de son adversaire comme "lourd". Face à Mme ROYAL, il disait vouloir être jugé sur ses résultats, chacun jugera.

- Il souhaite un changement de politique en FRANCE et en EUROPE. Le redressement de la FRANCE par la production, l'industrie, l'économie, la moralité de ses valeurs (justice, rassemblement autour des valeurs républicaines), ses valeurs (jeunesse) et ses priorités (éducation).



Nicolas SARKOZY (Nicolas, Paul, Stéphane SARKÖZY DE NAGY-BOCSA)

il n'a "jamais été amené à retirer un texte qui aurait blessé ou amené un climat de guerre civile", il n'a pas eu affaire à des manifestations de masse qui l'ont amené à retirer un texte, les manifestations s'étant faites dans le calme, personne n'a été humilié. Il commence bien mal en nous rappelant le passage en force de la réforme des retraites qui bien que nécessaire aurait pu être plus égalitaire.
Il rappelle que le leader de la C.G.T., des magistrats s'engagent derrière son adversaire avant de lui reprocher de ne pas avoir condamné des propos le comparant à MADOFF ou à des dictateurs!

Emploi
- les chiffres donnés par son adversaire seraient faux!, entre 2007 et 2011, "seuls" 422 000 chômeurs supplémentaires seraient dénombrés! soit une augmentation similaire aux autres pays (18, 7 %) tout en évitant les 191 % de l'ESPAGNE (qui en prend pour son grade tout le long du débat, je doute que Mr ZAPATERO apprécie! Que dire des Grecs!) et les 39, 6 % de l'Union Européenne. C'est sûr que vu comme ça, ils font moins peur...
- il accuse son adversaire de "minimiser les résultats" de la France pour "dire du mal de moi" (ambiance cour de récréation au programme), avant de pointer du doigt l'éternel responsable: les 35 heures (ça faisait longtemps!)
- la banque publique industrielle existe déjà sauf qu'en cherchant plus d'informations dessus, je suis tombée sur ça "En annonçant la création, dès février, d'une banque de l'industrie pour financer les PME industrielles, Nicolas Sarkozy a voulu priver le candidat socialiste de l'avantage de sa proposition de constituer une banque publique de l'investissement dédiée aux PME." Sachant que le président sortant l'avait déjà évoquée mais pas mise en œuvre.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/30/banque-de-l-industrie-projet-sarkozy-contre-projet-hollande_1636249_1471069.html
- le contrat de génération suscite des réactions quant au fait de mobiliser des fonds pour quelqu'un ayant un emploi et non pour une personne n'en ayant pas. Après, si cela ramène la personne au chômage dans l'emploi, l'investissement est rentable, non?
- il veut diminuer le coût du travail par rapport à l' ALLEMAGNE (et la CHINE?) par l'exonération des 5,4 % de cotisations familiales (payées par qui??)
- former les chômeurs aux métiers d'avenir (pourquoi ne l'a-t'il pas fait? Et puis ma conseillère Pôle emploi m'a dit et redit qu'il n'y a plus d'argent pour les formations! Pourtant, j'ai demandé à la région... Plus d'argent pour ça! Qui ment?
L'Etat, les régions (qui n'auraient dépensé que 4 des 5,4 milliards de dotation l'an dernier), les syndicats sont aussi concernés.
- investissements d'avenir pour 36 milliards d'euros
- les accords d'entreprise priment sur la loi en matière de dépassement des 35 heures si elles sont majorées: une "économie moderne dans un monde moderne"
- le gouvernement JOSPIN a été une période de croissance extraordinaire qui finit en déficit (ce que réfute son adversaire quant au déficit)
"Sur le plan économique, jusqu'en 2001, Lionel JOSPIN bénéficie d'une période d'embellie liée à une forte croissance mondiale, avec notamment l'envol des nouvelles technologies. Sa part de responsabilité dans cette situation est source de débat, mais la croissance du PIB français est durant cette période constamment supérieure de 1 % à la moyenne de la croissance dans l'Union européenne. Il met en œuvre une politique ciblée sur l'emploi (emplois-jeunes, prime pour l'emploi, baisse de la TVA, soutien à la consommation, allègements de charges, réforme sur l'annualisation du temps de travail en contrepartie des 35 h) ; entre 1997 et 2001, le chômage passe du taux record de 12,2 % à un plancher de 8,6 %, mais il repasse la barre des 9 % en 2002. Les lois Aubry auraient permis de créer environ 350 000 emplois, mais l'impact de la réforme reste toutefois contesté. C'est pourtant la période où la France a connu le plus grand nombre de créations d'emplois de tout le vingtième siècle, et une baisse sans précédent du chômage malgré l'augmentation de la population active (vérifiée jusqu'en 2005, date du début du départ à la retraite des premiers enfants du baby-boom). En 2001, la conjoncture mondiale se retourne brutalement à la suite des attentats du World Trade Center, puis à l'explosion de la bulle Internet." sources WIKIPEDIA
-pendant 5 ans, le P.S. a dit "Non" à tout et voté "Non" à tout. C'est son rôle, non? C'est donc leur faute si le pays va si mal?
- pas un pays n'a fait mieux que nous depuis 2009 en matière de croissance dans l'OCDE (F. HOLLANDE cite l'ALLEMAGNE, les ÉTATS-UNIS), il n'y a pas eu un trimestre de récession.
Son adversaire répond que la croissance est de 0,7 % en FRANCE, 1 % en ALLEMAGNE, 2 % aux U.S.A., il a dû réviser ses prévisions de croissance à la baisse; en ALLEMAGNE, les partenaires sociaux ont une place plus grande qu'en FRANCE, le chômage partiel a joué un rôle alors que notre pays ne l'a mis en place qu'en janvier.
-jamais les syndicats Allemands n'ont appelé à voter pour un président (je ne vois pas ce que les Allemands ont à voir là-dedans!)
- 180 millions d'heures de chômage partiel ont été payées pour un milliard d'euros
- concernant les tarifs progressifs de l'eau et de l'électricité, il feint de ne pas comprendre... Et pour les entreprises? Comment ça fonctionne?  Pareil pour le blocage des prix de l'essence: un blocage du prix du baril? Payé par le contribuable?
La "minute blonde"  (j'adore les blonds, alors cette expression m'énerve mais tant pis!): Ne vaut-il pas mieux aider les gens à acheter un véhicule qui consomme moins?? Bien sûr, comme tout le monde le sait, la majorité des Français préférera acheter une nouvelle voiture! Nous sommes riches, tout le monde le sait, le pouvoir d'achat n'est pas un problème...

Il en profite pour accuser son adversaire de "minimiser ses résultats pour dire du mal de" lui! Avec un taux de chômage tel que nous le connaissons, c'est inutile mais tellement puéril! Sans doute liée à son "incapacité à dire "non" aux syndicats"?

Pouvoir d'achat
- les prélèvements sur l'emploi et l'épargne sont identiques
- 93 % du paquet fiscal va aux classes moyennes, les heures supplémentaires sont pour les classes moyennes tout comme l'impôt sur les successions
- la FRANCE est le pays avec les impôts les plus lourds dans l'Union Européenne avec la SUÈDE

Déficits
- le déficit de 500 milliards est différent de la dette, 250 milliards sont liés au déficit structurel et 200 à la crise
-il n'a pas parlé de supprimer l'I.S.F.http://lci.tf1.fr/politique/sarkozy-pour-la-suppression-de-l-isf-6279155.html Sauf que si! Magie d'internet... Et il parle de "mensonges pour démontrer l'indémontrable", de "calomnie" concernant ses "cadeaux aux riches" (le boulet bouclier fiscal, sans doute), nous sommes le seul pays de l'Union Européenne à avoir cet impôt!
- il n'y a pas "une seule économie" dans le programme de son adversaire. Qui a augmenté le déficit? Due à son "incapacité à dire "non" aux syndicats" qui apprécieront. 

Impôts
- il reconnaît une augmentation des impôts ( http://www.wat.tv/video/sarkozy-pas-elu-pour-augmenter-1bx2n_2exyb_.html "Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts", ça vous rappelle quelque chose?) mais pas de cadeaux aux plus riches. Il parle d'alignement de la fiscalité du travail et du capital.

Retraites
- son adversaire contesterait l'allongement de la durée de la vie! 
- sa réforme prend en compte la pénibilité pour la première fois (mais il confond pénibilité et invalidité...)

Education
- 540 000 élèves en moins, taux d'encadrement le plus élevé au monde (1 pour 12 élèves), 23 élèves par classe dans le primaire, soit pas le plus bas taux d'encadrement de l'O.C.D.E.
- augmentation du salaire des enseignants en contrepartie d'une diminution de leur nombre, 26 h 00 de présence dans l'établissement au lieu de 18 h 00 sur la base du volontariat
- il n'a pas supprimé les RASED
- les heures devant une classe de 30 élèves et le dialogue avec un élève doivent être payées différemment
- suppression des IUFM et formation des enseignants dans l'université, le problème ne vient pas du nombre d'enseignants mais de leur formation et de la qualité de celle-ci

Europe
- la France n'a jamais emprunté aussi peu cher (moins de 3 % contre 6 % pour l'ESPAGNE)
- la diminution des déficits permet des prêts à des taux acceptables 
- il a fait voter la taxe sur les transactions financières
- durant ses deux septennats, F. MITTERRAND n'a donné aucune responsabilité Européenne à F. HOLLANDE (parce qu'il en a eues avant?)
- l'augmentation du capital de la banque d'investissement est déjà faite
- pas d'eurobonds car cela revient à faire garantir la dette des autres par la FRANCE et l'ALLEMAGNE (pas faux)
- il a "évité la disparition de la GRÈCE et l'implosion de l'euro"

Immigration
- Schengen permet d'éviter que des immigrés passent entre la TURQUIE et la GRÈCE
- division par deux du flux migratoire
- juge unique pour les droits des étrangers
- regroupement familial: dès 16 ans, tests de Français et de connaissance de la république
- R.S.A. et minimum vieillesse: 10 ans de présence en France et 5 ans de cotisation 
- augmentation des tensions communautaires depuis 10 ans 
- le maire élit les élus locaux donc le droit de vote des étrangers aux élections locales, essentiellement d'Afrique du Nord et Subsaharienne, pourrait amener à des Musulmans élus et à une islamisation de la société (séparation des hommes et des femmes à la piscine, hallal dans les cantines...)
- pas d'objectifs chiffrés en matière d'immigration
- il n'arrête pas de changer d'avis

Nucléaire
- atout Français qui permet un prix de l'électricité inférieur à celui des autres pays; le problème vient de la négociation PS/ Verts
- depuis 5 ans: les énergies renouvelables sont passées de 10,5 à 10 %, les éoliennes ont été multipliées par 4, la production d'énergie solaire par 100

Conclusion
-mûri par l'expérience des crises affrontées, engagement, responsabilité, changement difficile
- nouveau modèle Français basé sur le savoir
- le terme de "président normal" de son adversaire a été créé "sans doute pour être désagréable avec moi"
- maintien en AFGHANISTAN

Conclusion finale
- pour les électeurs de Marine LE PEN: ils ont exprimé leur vote et il a entendu leur demande de frontières et d'autorité
- pour les électeurs de François BAYROU: concernant les déficit, il fera adopter la règle d'or par referendum si nécessaire
- pour les abstentionnistes: "ne laissez pas les autres décider"

  Merci à Blogger de me mettre des phrases soulignées que je n'ai pas demandées et impossibles à ôter ainsi qu'un magnifique texte avec des paragraphes entiers (écrits de la même manière que les autres!) dont je dois inverser la couleur entre le texte et le fond pour une raison inconnue. Ceci dit, je n'ai plus d'interlignes doubles qui apparaissent à chaque modification du texte.

mercredi 2 mai 2012

Premier 1er mai

   Jusqu'ici, j'ai toujours trouvé illogique de fêter le travail quand on n'en a pas. Sauf que cette année, je m'y suis décidée, parce que l'inaction du gouvernement en matière d'emploi me semble une raison suffisante de me sentir concernée.

   Les syndicats en premier: ils demandent toujours des choses utopiques! "Tout l'argent au salarié, rien au patron" (oui, oui, je l'ai lu sur une pancarte! Euh, le patron prend des risques en créant une entreprise, il est normal qu'il soit récompensé; en plus, de donner du travail et un salaire à ses employés. Pas d'entrepreneur, pas d'entreprise, pas d'emploi et pas de salaire!).

   Ensuite, les associations diverses et variées (ligue des droits de l'homme, association LGBT, associations pour l'égalité des sexes ou le droit du travail); suivies, en dernier, par les partis politiques.

   Piétiner en scandant des slogans qui ne me concernent pas ("Tout pour les patrons, rien pour les salariés"... alors que ce n'est pas la réalité), ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Tout ça d'un pas lent qui me donne des fourmis dans les jambes au son de L'internationale... 
Ne peuvent-t-ils pas prendre exemple sur les manifestations anti-CPE? On dansait, on chantait, on riait, ma première manifestation (mis à part, une manifestation lycéenne), mon premier combat.

   N'oubliez pas le débat, ce soir!
 
   Miracle! Je peux enfin modifier mes messages sans le changement de mes interlignes simples en interlignes doubles!