mercredi 20 juin 2012

Problèmes de mémoire

  Plus le temps passe, plus ma mémoire "flanche". C'est difficile à vivre, surtout que la plupart des gens ne le comprennent pas. Je le fais exprès, j'exagère, je me cherche de fausses excuses...

  Plus le temps passe et plus cela empire. Je suis assistante de direction, vous le savez. J'ai eu des difficultés pendant une année à trouver un emploi. Jusqu'ici, je gérais à peu près même si les choses ont empiré ces derniers mois. Me retrouver d'un coup sur un poste à responsabilité est difficilement compatible avec cet état de fait, je le crains.

  C'est difficile à vivre. Je me suis battue pendant des années pour trouver un vrai poste! Je ne sais pas quelle part a le stress dans ces problèmes de mémoire. Il aggrave la chose mais dans quelle mesure? 

  Du coup, je fais des erreurs dont je ne souviens même pas, parfois! Le "trou blanc", le vide, le néant, rien! Je ne m'en souviens plus...
Je comprends que parmi la masse de choses que je fais en une journée, mon cerveau trie et classe, sauf que nous ne sommes pas d'accord sur ce qu'il faut garder! A priori, un travail fait n'a pas besoin d'être gardé en mémoire; sauf qu'un collègue peut émettre des réclamations ou me demander de le recommencer. Comment lui expliquer que j'ai oublié la marche à suivre ou que je ne sais plus ce que j'ai fait de telle ou telle chose que je n'ai pas notée car je pensais que c'était traité?

  Tout noter? Jusqu'à quel point? "La fiche X. donnée par G. le tant est dans le dossier jaune, onglet XYZ"? Il me faudra un gros registre dans ce cas!

  Dois-je arrêter mon emploi en cours (qui me plaît! et peut me donner l'expérience qui me fait cruellement défaut) avant de faire une grosse erreur dont je ne me souviendrait peut-être pas? Changer de voie, pour faire quoi? Un emploi basique, sur lequel je vais m'ennuyer? Mes aspirations professionnelles et mes capacités physiques sont-elles compatibles?

lundi 18 juin 2012

Victoire!

  Le gouvernement a sa majorité! Malgré tous les efforts des anciens tenors de l'U.M.P. (qui va devoir changer de nom! J'avais dit dès le départ que ce nom était prétentieux et rapidement caduque!) qui de nouveau se sont battus sur des détails au lieu de tenter de défendre leur programme.

  La course à la succession de l'U.M.P. est en marche. Ceux qui ont tant raillé les socialistes lors de l'élection du secrétaire national vont-ils se montrer exemplaire? Le fondement idéologique dont a parlé Jean-François COPÉ au soir du 6 mai signifie-t'il un rapprochement avec le Front National? Que va devenir l'U.M.P.?

  Depuis plus d'un an, je lutte pour que 2012 soit le nouveau 1981, c'est fait! Reste à voir ce que le gouvernement fera...

samedi 16 juin 2012

Martha contre la malbouffe

 A 9 ans, Martha PAYNE, une jeune écolière de la ville d'ARGYLE en ECOSSE a ouvert un blog de critique gastronomique de sa cantine scolaire, photographies à l'appui.

  Jamie OLIVER (le Cyril LIGNAC Anglais), la BBC et la twittosphère se sont emparés de l'affaire quand l'école a tenté de la censurer avant de renoncer vendredi 15 juin..

  «Mon papa dit que je devrais m'appeler Veritas Ex Gustu (..) mais qui parle latin? Vous pouvez m'appeler Veg (pour légume, ndr)», écrit-t'elle sur le blog que son père l'a aidée à lancer NeverSeconds pour inciter les visiteurs à effectuer des dons pour une organisation qui distribue des repas aux enfants défavorisés.

  Chaque repas à la cantine est photographié, décrit, noté (gastronomie et diététique) et annoté du nombre de cheveux trouvés dans l'assiette.

  Au départ, l'école n'a rien dit mais a confirmé que les fruits et légumes étaient bien à volonté. 

Quand un journaliste du Daily Record publie un article, on interdit à la petite Martha de prendre des photographies car "elle ne donne pas une juste représentation des choix disponibles".

  Le jeudi 14 juin, l'écolière publie un billet d'adieu:. «Ce matin en cours de maths, j'ai été convoquée chez le principal. On m'a dit que je ne pouvais plus prendre de photos à cause de l'article d'un journal. Moi, je n'écris que ce blog et pas pour un journal. Je suis triste de ne plus pouvoir prendre de photos (…). Je crois que je ne pourrai pas atteindre mon objectif de lever 7,000 livres (8.600 euros) pour Mary's Meal.»

  Jamie OLIVER, chef cuisinier qui lutte contre la malbouffe publie un tweet de soutien à Martha pour qu'elle ne cède pas en demandant à ses abonnés de transmettre le message.
Vendredi 15 juin, l'école renonce aux sanctions et dit qu'elle va revoir les menus.

  Pour moi, manger est un plaisir, j'ai également connu les cantines pour lesquelles ont se demande comment "ça" peut être aussi mauvais comparé à ce que l'on mange à la maison! "Mais comment ont-ils fait?"
Au lycée, avec ma classe, nous avons lutté pour avoir une meilleure cantine en lançant une pétition dans notre classe puis dans les autres classes en même année que nous soit en seconde. La nutritionniste est venue nous voir durant une heure de vie de classe. "Je ne comprends pas, c'est la première fois que des élèves lancent une pétition! La cuisine est faite sur place par des cuisiniers à partir de produits de qualité; vraiment, je ne comprends pas...". Les repas où l'on se gavait littéralement de pain étaient nombreux. Pourtant, je suis très loin d'être difficile sur le plan culinaire.
Nous avons obtenu des améliorations quant à la qualité des produits, des frites une fois par mois et non une fois par trimestre et plus de variété.
A l'école, la pause déjeuner est quasiment la seule vraie coupure de la journée (les dix minutes de récréations ne comptent pas car trop courtes). Le petit déjeuner est loin, malgré éventuellement un goûter mais pas pour tous les élèves. Je pense que ce moment doit, malgré les impératifs liés à la préparation d'une centaine de repas sur un temps limité, être un moment de plaisir et de découverte, convivial et agréable.

http://neverseconds.blogspot.fr/

dimanche 10 juin 2012

Législatives: acte 1

  Les présidentielles passées, les législatives sont à nos portes. Nous revotons ce dimanche pour élire les députés qui permettront ou non au Président de la République d'appliquer son programme.