jeudi 28 novembre 2013

François Ier pense aux jeunes

http://fr.news.yahoo.com/pape-fustige-soci%C3%A9t%C3%A9-prive-jeunes-demplois-074649962.html

  Le pape François a eu une pensée pour nous, pauvres jeunes qui ne trouvons pas d'emploi et sommes de ce fait exclus de cette société qui ne veut pas de nous.

  "Aujourd'hui, nous vivons dans un système international injuste, au centre duquel trône l'argent-roi", dit-il. "C'est une 'culture du jetable', qui rejette les jeunes comme les vieux. Dans certains pays d'Europe, pour ne pas les citer, 40 % des jeunes, voire plus, se retrouvent au chômage", ajoute-t-il. "Toute une génération de jeunes gens est privée de la dignité que procure le travail."

  Merci! Parce que le gouvernement, lui, nous oublie.  Une personne de ma connaissance a écrit un courrier au Président de la République à ce sujet. On l'a renvoyée vers... Pôle emploi et l'Apec!

lundi 18 novembre 2013

Marion, une adolescente victime de la haine de ses pairs

http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20131114.OBS5469/traitee-de-pute-de-boloss-marion-13-ans-s-est-suicidee.html

 J'espère que tu es heureuse là-haut, petite Marion et que ceux qui t'ont fait ça paieront.

  J'ai 13 ans à l'époque. Déménagement, changement de collège, les garçons ne m'intéressent pas, ma mère ne m'habille pas à la mode et ça ne me dit rien (la mode était très laide à cette époque là et n'aurait pas mis mon physique en valeur; je restais sur des basiques qui m'allaient bien; contrairement à certaines filles qui s'habillaient à la mode mais étaient aussi élégantes qu'un sac à patates sans se poser de question). Je suis d'accord avec ma mère que c'est une perte d'argent (100 € le jean ou le sweat de marque, juste pour une étiquette qui indique la marque, non merci!). J'y reste toujours hermétique aujourd'hui, je porte de la marque mais c'est de la qualité à des prix raisonnables, de jolies pièces qui me mettent en valeur et qui durent que je m'offre parfois.

  J'ai passé mes deux dernières années de collège seule, les bousculades dans l'escalier, manger seule à la cantine, les récrés seule sur un banc à écouter les filles d'à côté discuter et rigoler (je suivais leurs discussions et y participait mentalement), les récrés passées dans les toilettes pour être tranquille en regardant les minutes s'écouler sur ma montre (10 mn, c'est long!!). Le seul moment où ça allait, c'était le matin, j'arrivais avec un quart d'heure d'avance et on pouvait monter de suite en classe. Je révisais mes leçons ou lisais un livre tranquille, vu que j'étais seule.
Personne à qui raconter ses vacances ou parler de ses cadeaux de noël. Des fois, je me mêlais aux conversations quand même, le grouper partait aussitôt mais j'avais dit ce que j'avais fait.
Le seul moment de l'année où on me parlait vraiment, c'était pour mon anniversaire vu que je ramenais des bonbons. En 3è, la deuxième année donc, j'en ai gardé la moitié pour moi toute seule estimant que ces "cons" ne les méritaient pas! Manque de chance, une autre fille a fêté son anniv en même temps (elle devait avoir été malade), j'ai sorti un paquet de bonbons pour faire comme elle. J'avais l'intention de tout garder pour moi.
Au début, je laissais les autres copier mes exercices ou je leur disais quels devoirs il y avait à faire et puis, j'ai arrêté car ça ne changeait rien à mes relations avec les autres.
 
Et personne à qui en parler, mes parents qui me disent d'aller vers les autres, tout comme les profs qui rejetaient la faute sur moi. Aller vers les autres? Pour que l'on me dise "Casse-toi!" et "Si tu avais des marques, on te parlerait!". Alors je me suis tue.

Quelques profs venaient me parler quand ils étaient de surveillance, on parlait des livres que je lisais surtout (des vrais livres, des classiques). Mais il m'arrivait de ne pas ouvrir la bouche de la journée sauf pour le "bonjour" matinal auquel personne ne répond pendant que je regarde les autres rigoler et se faire la bise.

 Je n'ai rien oublié, j'ai tenu parce que je ne voulais pas rater mes études par fierté, sinon j'aurais pu finir comme Marion.
Aujourd'hui, j'ai des séquelles. J'ai raté des choses, j'ai tout fait en retard: les sorties, les garçons, la mode, la musique (où je reste complétement "larguée").
J'ai parlé de ma solitude http://leblogdazenor.blogspot.fr/2013/08/la-solitudine.html . C'est là, en quatrième que tout a commencé. Avant, j'avais toujours eu des copines et des amies, j'étais la fille timide, bonne élève mais bien intégrée, celle à qui on demande de l'aide pour les devoirs ou de réexpliquer quelque chose. Sans être dans les meilleures, je n'étais pas à l'écart, j'étais intégrée, j'avais des amies avec qui je suis en contact encore aujourd'hui pour la plupart.

Parfois, j'ai envie de leur balancer une méchanceté sur Facebook. Des fois, je regarde leurs profils quand je m'ennuie vraiment (les jours où  on tourne en rond et qu'on a beau chercher, on ne trouve rien à faire). Je me délecte d'avoir mieux réussi qu'eux.
Aujourd'hui, je vais le faire sans citer mon nom par peur des représailles à partir d'un nouveau profil anonyme et en restant assez vague pour qu'ils ne sachent pas avec certitude d'où ça vient (ils sont peut-être restés en contact les uns avec les autres, qui sait?) en mémoire de Marion, pour qu'ils réfléchissent et inculquent peut-être de vraies valeurs à leurs enfants.

  C'est tout ce que je peux faire en ta mémoire, petit ange. J'imagine ce que tu as vécu, cette souffrance si dure à porter seule. Moi, j'ai tenu grâce à ma foi et à mes livres mais combien n'ont pas la chance d'avoir cette force.


 


Le scandale de la pêche en eau profonde

http://www.penelope-jolicoeur.com/2013/11/prends-cinq-minutes-et-signe-copain-.html

 Je croyais que cette pêche destructrice avait moins d'ampleur que ça et qu'elle diminuait un peu au fil des ans, mais ce n'est pas le cas! Les chiffres sont hallucinants!

  Je boycotte depuis quelques années, le poisson sauvage (destruction et surpêche) et d'élevage (nourriture à partir de poisson sauvage, oui, oui! et antibiotiques, bien que je m'en accorde parfois mais c'est anecdotique).

  Signez la pétition si vous voulez que l'U.E. légifère et que vos petits-enfants mangent du poisson!