jeudi 30 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 28: Le stress

 
J'ai acquis une hyper sensibilité au stress du fait de mes parents toxiques. Je "plie" quand je suis soumise à un stress, notamment dans la vie professionnelle, chose qui est très difficile à expliquer à un patron car c'est mal vu.

  Quoi que je fasse, j'écoute toujours ce qui se dit autour de moi. Zèbre ou pas, j'écoute souvent deux conversations en parallèle dans le bus; chez moi, j'entends les portes qui claquent et les conversations des voisins ainsi que les bruits de la rue quelle que soit l'attention que requiert la tâche que je suis en train d'effectuer.

  De même, mes yeux si je ne suis pas seule dans la pièce surveillent ce qui se passe du coin de l’œil, comme si je surveillais que tout se passe bien. Cela me permet aussi de noter de petits détails sympathiques: un oiseau sur une branche, un papillon qui vole dans l'air. J'ai l'impression que les gens ne sont pas comme ça et je ne n'arrive pas à savoir si c'est lié à mes parents toxiques, à mon intelligence supérieure à la moyenne ou si c'est normal.

  Une situation de stress me ramène au temps où petite fille, ma mère me grondait et où je n'avais pas le droit de me justifier ou de tenter d'atténuer ma faute. Il n'y a jamais eu de pardon suite à ces engueulades ou d'explications calmes.

dimanche 26 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 27: Le coût des parents toxiques

  Je m'étais promis de calculer ce coût le jour où tout cela serait terminé. Forcément, je vais faire un calcul "à la louche", voire à la pelleteuse car parfois je vais devoir faire de grosses approximations à partir du moment où j'ai vécu seule (soit 5 ans) car je ne veux pas prendre en compte le moment où j'ai vécu avec un pervers narcissique, ce qui fait que pour avoir le coût réel, je dois multiplier certains totaux par deux. Mais j'ai besoin de savoir...

Livres de développement personnel (je compte ceux que je n'aurais pas acheté autrement, celui sur les accords toltèques, je ne le compte pas!): 237.94 €
Ceux relatifs à la solitude, à l'intelligence supérieure, au relooking sont comptés dedans car je suis presque sûre qu'avec des parents aimants, je ne les aurais pas achetés!

Achats compulsifs de bonbons, gâteaux, produits de grignotage (je pars sur une base de 3 € en moyenne avec environ 20 achats par an): 60 x  5= 300 €
Séances de psy à 40 € la séance: environ 5 séances (partiellement remboursées mais je compte le coût total) 200 €
Programmes de développement personnel: 121, 30 €
Achats enfantins (jeux de société, kinder surprise et autres choses auxquelles je n'ai pas eu droit étant petite, la plupart ayant fini à la poubelle): entre 30 et 50 €, je pense, je vais mettre 40 €
Fleurs de Bach (achetées l'an dernier et ce n'était pas contre le stress! J'avais pris un petit flacon de rescue que j'utilise régulièrement depuis des années et un gros flacon de Honeysuckle (chèvrefeuille) acheté pour la première fois, il y a des frais de port comptés dedans):  25 €

Total: 924.24 €

  Je ne compte pas l'impact psychologique, physique, affectif et social, bien évidemment... mais j'avoue que je pensais que cela m'aurait coûté un peu plus, dans les 1 500 €, mais c'est déjà bien assez. Je ne sais pas, mettrais-je la même somme de côté pour réaliser un grand projet qui me tient à cœur, ce fameux grand projet que je cherche pour donner un but à  ma vie? Ou réaliser ces fameux rêves que je n'ai jamais peu réaliser et que ma mémoire a occultés, ces rêves que je cherche désespérément à retrouver dans ma mémoire. Par contre, il est possible que je revende des cadeaux inutiles faits par mes parents...

samedi 25 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 26: Le jour où j'ai retenté de leur en parler

  J'ai retenté de parler de leur souci  à mes parents, il y a quelques jours, le résultat a été le même, néant!
Une remarque blessante, j'ai répondu que j'en avais assez de leurs remarques blessantes et qu'ils me rappellent que je ne suis pas "bien". "Mais qu'est ce qui te prend?" et c'est tout, le néant! Il n'y a eu ni réaction, ni discussion, rien du tout.

  Au moins, je n'ai pas le regret de ne pas avoir tenté de leur parler, j'ai apprécié la séance de cinéma qui a suivi, en ne repensant pas à ce qui venait de se passer, en vivant au présent.

  Maintenant? C'est fini, j'abandonne, je laisse tomber, je n'ai pas de regret, j'ai essayé , ils sont dans le déni, même en leur mettant ces écrits sous les yeux, rien ne changera vraiment durablement. Je n'ai rien à perdre à être moi mais tout à gagner, si je l'avais fait avant, j'aurais commencé à vivre plus tôt, mais je n'étais pas suffisamment forte pour tenir le choc...

Serge Atlaoui bientôt exécuté?

  Il semblerait d'après ce que j'ai lu ce matin que le Français Serge ATLAOUI emprisonné depuis 10 ans en Indonésie soit prochainement exécuté. Mardi, son ultime recours a été rejeté. 

  Il avait fait deux jours de travaux de soudure dans une usine d'acrylique (croyait-il) qui cachait un laboratoire d'ecstasy. Le travail était bien payé mais il a remarqué qu'une pièce était inaccessible. Si cela est vrai, qu'aurais-je fait en pareil cas? La même chose, j'aurais fini mon travail sans me poser de questions (il devait rester deux jours sur place), pris mon chèque et je serais rentrée en France sans chercher plus loin. 

  Coupable ou innocent, à mon sens, le trafic de drogue ne mérite pas la peine de mort. D'autant plus qu'on ne pourra jamais être certains à 100 % qu'il est bien coupable, or c'est une lourde responsabilité que de retirer une vie qu'on ne pourra rendre.

  Je ressens le même écœurement que d'habitude quand il s'agit de peine de mort, je n'en dirai pas plus, je laisse la parole à Voltaire qui en parla, mieux que je ne le ferai jamais, dans le Dictionnaire philosophique.




lundi 20 avril 2015

Je suis mince et je m'en fiche!

 
Je suis tombée l'autre jour sur un article sur la grossophobie (intolérance envers les gros), je ne suis pas franchement convaincue du terme employé. Il faisait le parallèle entre la sanction pénale de l'incitation à l'anorexie et la tolérance à l'égard du surpoids.
Je suis tombée de liens en liens sur un autre article qui parlait de la criminalisation des sites pro-ana (qui valorisent l'anorexie).

  Je pense qu'il serait, au fond, plus simple que chacun se mêle de ce qui le regarde. Dès qu'on sort de la norme, on est montré du doigt. Ce genre de comportement n'aidera pas quelqu'un mal dans sa peau à aller mieux. Je mets à part, les cas extrêmes de maigreur ou de surpoids qui nécessitent plus qu'on tende une main bienveillante à la personne concernée: de l'écoute et de l'acceptation de la personne qu'elle est sont je crois les éléments clé, elle se prendra en charge le moment venu et se tournera vers les oreilles attentives et les mains tendues autour d'elle.
Je suis mince, très mince, mon poids est "bloqué" à la limite du sous-poids depuis mon enfance. J'ai eu des remarques comme quoi, je devrais manger plus (qui finit les plats lors des repas en famille? Moi!).

  Je mange normalement, je me fais toujours un goûter (thé, gâteau ou fruit) en rentrant du travail ou pour casser la monotonie d'un jour de chômage, pour savourer le we... Quoique je pense que niveau quantité, quand je cuisine moi-même, je mange plutôt plus que de raison, mais ce sont des choses saines (les crudités notamment les radis sont mon pêché mignon, les fruits ne restent généralement pas longtemps dans mon frigo, les pâtes en sauce ou les plats légumes/viande/ herbes aromatiques ne trainent pas longtemps non plus). Je rationne plus facilement les produits industriels: je prévois tel plat pour tant de repas, un paquet de gâteau pour un petit-déjeuner et un goûter tout simplement parce que je sais qu'ils sont moins rassassiant tout en étant riches en sucres et en sel dont je me méfie pour ma santé dans une cinquantaine d'années car je sais que si j'ai des soucis de santé, je vais le regretter. C'est un peu comme un fumeur: soit tu assumes de dépenser ton argent en t'abîmant la santé et en risquant d'avoir des soucis de santé que la société prendra en charge en creusant le trou de la sécurité sociale pour râler que "si j'avais su..."; soit tu essaies de rester raisonnable en pensant à ta santé future. 
Je vais comme d'habitude partir dans tous les sens, mais je ne trouve pas normal que les industriels puissent mettre des "merdes" dans les produits qu'ils vendent et que les gens vont manger: du sucre qui n'a rien à faire là, du sel en quantité astronomique (je mange sans sel, hormis les radis car je ne vois pas de différence au goût et je sais qu'une alimentation normale apporte déjà la moitié de la quantité maximale de sel qui est de 4 g/ jour et c'est très très vite atteint!). Je ne parle même pas des additifs alimentaires.
Si je me fais des pâtes carbonara, il y a des pâtes, de la crème liquide, des lardons, du gruyère râpé, du poivre et c'est tout! Dans les plats préparés, la liste d'ingrédients fait facilement 3 lignes, je suis d'accord avec le fait qu'il y ai des conservateurs mais pas avec le reste.

  Bref, je ne trouve souvent pas à m'habiller dans les magasins de prêt à porter hormis quelques enseignes, je ne peux pas mettre de pantalon sans ceinture... 

  Mais j'ai souvent des remarques: des médecins quand je les vois pour la première fois (malgré le carnet de santé et la courbe de poids qui a toujours été proche de la limite inférieure et qui atteste que je ne suis jamais malade ou presque), des hommes (mon ex mari m'avait dit qu'avec lui, j'allais prendre du poids; vu les grignotages intempestifs auxquels j'ai activement participé, je comprends qu'il ai pu le penser mais en quoi, ça le regarde?). 
 Mon addiction au sucre refait surface quand je perds le contrôle de ma vie, que je n'arrive pas à gérer ou à trouver le chemin vers les résultats que je me suis fixés, quand je me retrouve impuissante face à la vie. Le reste du temps, elle est inexistante ou presque: je me fais plaisir raisonnablement.  

  Je suis en bonne santé, je ne fais de tort à personne, je mange de tout en respectant mon corps et ma santé, mêlez vous de vos affaires! J'ai une addiction au sucre que seuls les gens les plus proches connaissent mais ce genre de réflexion ne fait qu'augmenter mon mal-être, je dois me justifier sans cesse et c'est fatigant. Je crois qu'accepter chacun comme il est, valoriser chacun pour les efforts qu'il fait pour améliorer sa vie, le rassurer quand il est fait des erreurs et lui tendre la main quand il tombe trop bas pour se relever seul est le meilleur moyen d'aider quelqu'un à aller mieux et à gérer ses troubles alimentaires. 

vendredi 17 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 25: Mes projets d'avenir

  L'ombre de mes parents toxiques pèsera toujours sur mes épaules, je le sais mais je vais faire avec et minimiser au mieux cette présence. Concrètement, je les vois très peu et on ne s'appelle guère. Parfois, je les vois deux dimanche de suite s'il y a une invitation familiale mais c'est rare et là, c'est trop pour moi.

  En fait, il faut que je les empêche de me dévaloriser! Mais vraiment leur couper l'herbe sous le pied soit en partant, soit en disant que je m'en fous. Je sais qu'un jour, je ferai une allusion à cet endroit brûlé qu'est mon enfance, quand je serai prête mais je pense que cela ne saurait tarder et que cela sortira d'un seul coup sans prévenir. Je me fiche des conséquences, sur ma famille et ma relation avec mes parents, ce qui compte, c'est de me libérer et je suis prête à couper les ponts alors, je peux toujours essayer.

  Mon addiction au sucre semble perdre du terrain. Ce soir, je commençais un nouveau boulot, ça stresse toujours après quelques mois de chômage. Je m'achète des chocolats à Noël et à Pâques, c'est une tradition que j'ai perpétuée, même en vivant seule. J'ai hésité à en prendre un ou deux avec le thé du retour à la maison, mais non, j'ai préféré croquer des radis. J'ai pris un gâteau un peu plus tard pour me caler jusqu'au dîner car je me lève tôt et mange donc tôt. Mais c'est tout! 

  N'est-ce pas stupide de se laisser détruire par des gens qu'on voit/ a au téléphone moins d'une demie-journée par mois? Un mois de 30 jours en comptant qu'on dort 12 heures par nuit (qui se couche à 23 h et se lève à 11 h le lendemain matin s'il ne doit pas se lever? Je me lève maximum à 9 h sauf si je me suis couchée tard la veille.). 12 heures x 30 jours, ça fait 360 heures par mois. Je vois mes parents deux fois par mois, j'arrive à midi, je repars à 17 h - 18h, soit 11 h 00, plus 30 mn au téléphone (en étant très généreuse!), ce qui fait 11 h 30. Ca fait 3, 19 % de mon temps "de veille" (donc le temps de sommeil n'est pas compté, je fais toujours de chouettes rêves du fait d'une imagination trop vive mais ça ne compte quand même pas!). Est-ce que ça en vaut la peine? Non! 
Oui, mes parents, ma sœur sont négatifs et me pompent mon énergie, je sors vidée des rares fois où je les vois mais il y a mon frère, les chats, le chien, les fleurs du jardin, mon neveu, les livres que j'emprunte à mon père, le repas (forcément meilleur que ce que je me fais pour moi-même, je me motive parfois à cuisiner mais mon matériel de cuisson n'est pas de première qualité, budget serré oblige et cuisiner "pour de vrai", ça coûte cher surtout avec de la viande.).

  Je vis seule, chez moi, je gère ma vie comme je l'entends, est-ce que ça en vaut la peine? Le passé est derrière moi, il me faut juste vivre, vivre comme je l'entends. C'est le plus beau cadeau que je puisse me faire!

mercredi 15 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 24: Qui suis-je?

  Je ne me demande actuellement qui je suis vraiment. Bien des choses qui font partie de moi proviennent de ce que mes parents m'ont imposée d'être dans l'espoir d'être aimée quand je serai assez bien, de ce qu'ils m'ont collé comme étiquette pour que je rentre dans leur moule ("tu es comme ça, je le sais mieux que toi!"). Ils ont voulu me faire entrer dans un moule trop petit pour moi, moi qui rêvait d'un grand destin.
Oui, j'ai fait des activités artistiques tant que cela rentrait dans ce qu'ils voulaient pour moi! Faire du Breton? Mais pourquoi???? Donc non! J'ai dû attendre de partir pour pouvoir m'inscrire à un cours. J'aurais aimé faire l' école Diwan, j'y ai pensé sérieusement mais vu le rejet, j'ai abandonné.

  Pourtant, c'est simple: pour devenir moi, je n'ai qu'à définir ce que je suis et agir, penser comme mon moi! Ca, c'est la théorie; en pratique, c'est plus compliqué... Je dois "inventer" une façon d'être, d'agir, de parler, de me coiffer, m'habiller, me maquiller, penser qui se rapproche de mon idéal. 
Je veux faire craquer ce corset une bonne fois pour toutes, depuis des années, j'avance pas à pas mais c'est un apprentissage bien trop long! 

  J'ai été niée en tant qu'individu depuis toujours. Et je souffre de ne pouvoir être moi car une fois partie de chez  mes parents, je me suis rendu compte que je ne savais plus ce qui relevait de l'inné et de l'acquis, ce qui était moi, qui venait des évènements que le destin m'a envoyé et ce qui venait de mes parents toxiques. 

  Je veux vivre, je veux en finir avec tout ça une bonne fois pour toutes, il est grand temps! La seule chose qui m'empêche d'être moi est dans ma tête donc en théorie, je peux changer cela. Mais voilà, le cerveau malgré sa grande intelligence est un paresseux qui va au plus facile et changer suppose changer ses habitudes.  http://oserchanger.com/blogue_2/2010/07/14/changer-une-habitude/

  Alors tant pis! Les acteurs y parviennent bien alors je vais "jouer mon propre rôle" pour que mon cerveau enregistre que je peux être moi sans me mettre en danger (parce que le cerveau cherche avant tout la sécurité, instinct de survie quand tu nous tiens!). Quand il aura intégré cette possibilité, j'espère sincèrement que j'arriverai enfin à montrer qui je suis vraiment.
La colère m'habite car il n'est pas juste que je me débatte avec tout ça depuis des années par la faute de mes "parents", je ne demandais qu'à vivre heureuse et en paix!

mardi 14 avril 2015

Ma vie chez Pôle emploi 8: Chronique d'un rdv "mensuel" ordinaire

  Je croyais avoir parlé des rendez-vous chez notre ami Pôle emploi, mais il semblerait que non... Ceci aidera sans doute, les gens qui croient que "quand on cherche, on trouve" et qui nous reprochent de garder un semblant de vie, même au chômage (aller voir ou recevoir des amis, participer à la vie locale...) à croire qu'un chômeur ne mérite pas de vivre.

  Déjà, depuis plus de trois mois, je n'ai pas vu un seul conseiller! J'ai beau chercher sur le site, je ne trouve pas de nom de conseiller, j'espère qu'il a changé parce que l'ancienne était d'une mollesse indicible... Ils savent que j'ai fini mon emploi, car j'arrivais en fin de contrat aidé et que je n'ai plus déclaré de salaire depuis. Ma "référente" de contrat aidé a informé Paul Chômage que je retombais sous sa coupe.
Je sais que j'ai un diplôme (qui m'a coûté du temps et de l'argent donc il n'y a pas de raisons que je sois moins bien traitée que des non diplômés) et que j'arrive à peu près à travailler (j'ai l'impression que mon niveau d'exigence est élevé, pour moi, deux mois de chômage, c'est long!). Bref, en général, je redemande un rendez-vous, ce que je vais finir par faire, mais j'étais curieuse de voir au bout de combien de temps ils se réveilleraient. J'ai vu!

  Un rendez-vous "soi-disant mensuel" commence généralement avec vingt minutes de retard. Mais malheur au chômeur qui a ne serait-ce que 5 minutes de retard (pour rappel, il est impossible de prévenir car le seul numéro que l'on a est le 3949! Pratique, n'est-ce pas??) alors que son conseiller est pour une fois à l'heure: le rendez-vous est reporté! Dois-je préciser que j'ai été bien souvent victime de la loi de Murphy les rares fois où j'ai été en retard?
Nous nous installons, la conseillère (désolée messieurs, je n'ai eu que des conseillères) me demande si je travaille en ce moment. Oui, j'ai posé ma journée exprès pour venir, quelle question!!! Ca y est, j'ai trouvé LE cdi de mes rêves, à 35 h par semaine, 2 000 € mensuels avec possibilité d'évolution, un poste polyvalent et des collègues super sympas! Si je travaillais, je ne serai pas là bien évidemment et vous ne m'auriez sans doute pas invitée à venir vous visiter en votre humble demeure bureau.
Et vous avez des pistes en ce moment? Parfois, oui, parfois, non.
Bref, "on va regarder les offres d'emploi" ce à quoi je réponds généralement, "j'ai regardé ce matin mais on peut toujours...". En même temps, que répondre d'autre??? "Non mais attendez espèce de bécasse, j'ai regardé les annonces ce matin, en prenant mon café, oui, peut-être qu'il y en a eu entretemps c'est vrai, on ne sait jamais, hein?". On passe bien 15-20 mn avec des "ha et celle-là, Assistante (ou secrétaire ou hôtesse d'accueil) à Trifouillis la forêt ou Trucmuche sur (insérer le nom de la rivière d'à côté)". Non, mais je suis désolée, vu le salaire, le budget essence ne passera pas/ je n'ai pas le diplôme demandé/ je n'ai pas les dix ans d'expérience demandés.".  "C'est vraiment dommage, vous ne voulez pas postuler??" "On peut toujours." (même si je sais pas expérience que je n'aurai pas de réponse et que si je rappelle, on va me rappeler que je n'ai pas le diplôme ou l'expérience requise.).
Des fois, on en trouve une ou deux qui passent uniquement par le circuit interne de Pôle emploi ou une annonce qui vient miraculeusement d'être publiée.
 Et sinon, il y a des métiers sans trop de qualifications qui recrutent en ce moment sur la région??? Non, pas plus que ça mais vous devriez trouver dans votre secteur, vous avez un B.T.S, de l'expérience (mais pas assez aux yeux des recruteurs), vous allez trouver!

  Bon, on écrit le rapport qui dit grosso modo que je ne travaille pas et que la conseillère m'a donné X offres d'emploi auxquelles je vais postuler (ils ont de l'humour chez Pôle Chômage, il n'y a pas à dire! Sérieusement, ces offres quand elles ne sont pas périmées le temps que je rentre chez moi même si j'envoie quand même mon cv si j'ai l'adresse, je vais y postuler, pas les mettre bout à bout accrochées avec des punaises pour remplacer ma tapisserie ou ma moquette!), que je recherche un poste d'assistante de direction, de secrétaire, dresseuse d'ours, agent d'accueil, éboueuse ou opératrice de saisie ou boulangère en cdi à temps complet mais que j'accepte les cdd et les temps partiels, payées au moins au smic (je ne suis pas encore rendue à chercher du travail payé moins que le smic), que j'ai une voiture et que je suis prête à faire deux heures de trajet selon le salaire (en vrai, ils mettent une heure, ça leur semble suffisant!). De mémoire, c'est tout. Ah, non, il est aussi indiqué que je vais continuer à postuler!

  Merci de votre aide et à la prochaine fois! Sourire forcé parce que je me demande à quoi m'ont servies ces deux heures (en comptant le temps de trajet et l'attente), je sors plus démoralisée qu'avant.

  Mais attention, Pôle emploi innove. Au moins, on économisera le temps de trajet! 
 http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/11/27/09005-20141127ARTFIG00179--pole-emploi-de-plus-en-plus-de-rendez-vous-se-feront-par-webcam.php

  Donc par pitié, vous qui me lisez, ne demandez plus à un chômeur "Mais chez Pôle emploi, ils ne te proposent rien?". Il n'y a même pas d'argent pour les formations si on est un peu diplômés, alors...

http://www.lexpress.fr/emploi/chomeuse-longue-duree-nous-ne-sommes-pas-des-codes-rome_1626133.html
http://www.lepoint.fr/economie/le-recit-accablant-d-un-conseiller-de-pole-emploi-25-04-2013-1690176_28.php

dimanche 12 avril 2015

EFT ou Emotional Freedom Technique

  J'ai découvert cette technique par hasard via une connaissance et elle m'a énormément aidée ces derniers temps qui furent difficiles. Je ne suis pas le genre de personne qui va voir un psy: quand j'y vais, c'est que ça déborde, il m'écoute, je parle, il me pose une ou deux questions et au fur et à mesure que j'explique ma situation, je trouve le moyen d'avancer. En général, un ou deux rendez-vous suffisent à débloquer suffisamment la situation pour que je fasse le pas suivant.

    Quand j'ai des doutes, je teste pour me faire mon opinion et ça a bien marché chez moi, même très très bien. La technique est simple et rapide. Ca rappelle un peu le principe de la méthode Coué (qui fonctionne également bien chez moi) en joignant le geste à la parole. C'est simple, rapide, on peut le pratiquer soi-même si on se sent suffisamment fort pour cela et efficace, mais malheureusement peu connu pour le moment. En tous cas, ça a permis à des souvenirs enfouis de commencer à remonter par bribes, certes mais ils remontent à ma mémoire.

http://www.5souffles.com/5s_eft.html


samedi 11 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 23: la clé des champs

    Il y a deux semaines jour pour jour que j'ai trouvé ce que je cherche depuis des mois maintenant. Je sais que m'aimer est la solution évidemment, que je suis parfois assez dure avec moi-même. Mes parents ont toujours été durs avec moi, j'ai tenté de compenser mais bon...
J'ai une vague idée de la façon dont se comporte un parent normal: j'ai passé énormément de temps étant petite à étudier les parents dans les livres et les films donc je vois à peu près comment ça marche. 

  Je crois que la solution, c'est de se faire passer avant, ne plus se forcer à faire des choses, s'encourager, se faire plaisir, refuser la relation bancale avec des parents qui n'en sont pas, bref, faire ce que ferait un "parent normal" en pareil cas. Même si je ne sais pas comment faire, comment est un "vrai parent".

  Un bon parent ne laissera pas son enfant voir quelqu'un qui le dénigre et le rabaisse en permanence, il l'encouragera à devenir autonome et faire ses propres expériences, un parent ne regardera pas bizarrement son enfant s'il fait une chose hors des sentiers battus: il trouvera ça "cool" et voudra sans doute en savoir plus et s'assurer qu'il ne se met pas en danger.  Il le poussera à réaliser ses rêves même les plus fous pour lui apprendre à se débrouiller, le laisser faire des erreurs, se dépasser et aussi tester ses limites. Il lui apprendra à s'aimer et à accepter ses failles, à voir ses qualités et ses efforts.

  Normalement, aujourd'hui, je peux sortir mes parents de ma vie sans remords, ni regret. J'ai divorcé d'eux dans ma tête, il y a longtemps. J'espère qu'un jour, il sera possible de divorcer de ses parents car il n'est pas juste de rester lié à vie à des gens qui nous font du mal.

  J'espère que la fin est proche!

mercredi 8 avril 2015

Carole Compton, victime de pyrokinésie

 
Comme beaucoup d'histoires qui me fascinent, j'ai envie de la partager et cet article est en attente d'écriture depuis des mois...

   En mai 1982, une jeune Ecossaise de 20 ans, Carole  COMPTON part vivre en ITALIE avec son petit ami de l'époque. Comme son compagnon fait son service militaire, elle trouve un emploi de jeune fille au pair dans une famille Romaine: les RICCI. Des meubles bougent, une image pieuse tombe par terre quand Carole passe...
  Au cours d'un voyage à la montagne, dans les Alpes, le chalet prend feu alors que Carole est partie se promener, un feu décrit comme très violent par les pompiers. Carole a le temps de réveiller le grand-père qui s'était endormi en regardant la télévision. La cause de l'incendie n'a jamais été élucidée et les pompiers ont supposé qu'il y a eu un souci électrique. La famille est relogée et deux jours après, tôt le matin, une odeur de brûlé intrigue la grand-mère qui découvre un papier en train de brûler dans la poubelle sous l'évier. Le lendemain, tandis qu'une femme de chambre fait sa toilette, le lit de celle-ci est réduit en cendre. Carole est remerciée par la famille qui l'emploie, bien qu'elle ne soit accusée de rien.

  Fin juillet, la jeune fille retrouve un emploi dans la famille TONTI. Lors d'un séjour sur l'île d'ELB chez les grand-parents, la grand-mère éprouve une aversion pour la jeune fille au pair dès qu'elle la voit, ce qui rend Carole anxieuse. Le lendemain, un bout du matelas des grands-parents s'enflamme et tandis que Carole et la grand-mère étaient côte à côte, une statuette tombe à terre sans raison apparente. 
 Le lendemain après-midi, un gâteau et un vase en verre situés dans la même pièce que Carole tombent par terre.
Un jour, un feu prend dans le lit d'Agnese, qui a 3 ans à l'époque. L'enfant faisait la sieste lorsque Carole entend des grattements provenant des murs. La mère et la grand-mère ouvrent la porte et voient le matelas se consumer. L'enfant est sauvée et le matelas mis hors de la maison. La grand-mère accuse la jeune fille, les parents portent plainte et Carole est arrêtée pour tentative de meurtre. La presse la surnomme "la sorcière".

 En décembre 1983, après 16 mois de prison, le procès débute: il n'y a pas de preuve contre elle. Des experts du paranormal entrent en contact avec elle mais elle est rationnelle et ne croit pas à leur théorie de poltergeist. Le professeur VITOLO démontre que les incendies ont été causés par la chaleur et non un feu, sans liquide inflammable. On parle de pyrokinésie.
Déclarée coupable d'incendie criminel et tentative d'incendie, mais innocente de tentative de meurtre, elle est condamnée à deux ans et demie d'incarcération, peine qu'elle n'effectuera pas car elle l'a déjà purgée en attendant son procès.
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Le Procès de Carole Crompton
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Le Procès de Carole Crompton
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Le Procès de Carole Crompton

vendredi 3 avril 2015

Ma vie chez Pôle Emploi 7: Quand on ne peut plus se contenter de survivre

  Aujourd'hui, j'en suis rendue au point où je n'en peux plus de ne pas vivre. A cause du manque d'argent tout simplement! Je voudrais juste vivre comme les autres sans compter sans cesse, parfois je craque sur quelque chose qui me fait plaisir sans songer au découvert qui se creuse. De toutes manières, comparé à un rendez-vous d'une demie-heure chez le psy à 40 € pas forcément remboursé totalement, on relativise rapidement.  Personne ne pense à moi, alors oui, j'ai besoin de me faire plaisir et surtout de ne pas m'isoler par rapport aux autres en refusant toute dépense et du coup, en ne participant pas à plein de choses. 

  Mais la vraie différence est psychique; on dit que le manque appelle le manque et ma foi, c'est vrai. Plus on se prive, plus on se sent "puni" en quelque sorte par nous-même. Et malheureusement, dans une société de consommation, même si plein de choses restent gratuites, ne pas pouvoir acheter des biens ou des services nous met vite à part car on ne peut pas aller au restaurant, sortir, remplacer des talons défectueux...

  Je crois que le chômage est une profonde blessure narcissique car on se sent hors de la société et les recruteurs ne sont pas toujours très humains (répondre à une candidature ou dire gentillement qu'il n'y a pas de postes, ça change beaucoup de choses pour la personne qui a postulé). Alors parfois, tant pis, on se fait plaisir même si le budget fait la tête, même si on va mettre du temps à rattraper tout ça.
Il ne faut pas culpabiliser de faire craquer son budget de temps à autre (si on reste dans la limite du raisonnable), même si on met plusieurs mois à éponger son déficit. Il faut continuer à vivre malgré les difficultés et à se faire plaisir, sans se rajouter une double peine. Il est à mon sens important de tenter de vivre normalement: on n'est pas seulement un chômeur, on est avant tout une personne.

jeudi 2 avril 2015

Moi, Azenor B. , fille de parents toxiques 22: Où diriger son énergie?

Aujourd'hui, une grande question sans réponse reste en suspens: Où diriger mon énergie?

  Je connais mes handicaps et je les ai comblés comme j'ai pu; j'ai encore des choses dans mon cahier de vie (un cahier qui recense mes objectifs pour le mois en cours, je ne suis pas à cheval dessus: je note sur la page du mois en cours ce que je veux améliorer ou faire, je le raye quand je le fais. Si je raye l'objectif 6 mois après, cela n'a aucune importance: c'est noté, je ne l'oublierai pas.).
Continuer à liquider les conséquences de mes parents toxiques "libère de l'énergie", du "cerveau disponible" mais la grande question, c'est comment l'utiliser?
J'ai décidé de noter mes rêves sur mon cahier; du moins, j'ai essayé mais tous ces rêves pour "plus tard" (quand je vivrai chez moi et que j'aurais des moyens financiers), je ne les retrouve plus! Je sais qu'il y avait des voyages que je ferai quand j'aurais mon cdi; des choses que j'ai réalisées (investissement associatif, apprendre le Breton), des changements personnels que je voulais accomplir (avoir plus confiance en moi, être plus cool...). 

  Mais le reste??
Il y a des rêves évidents: trouver l'homme de ma vie, des amis fiables, un cdi plaisant et correctement rémunéré, partir enfin en vacances "pour de vrai", changer de voiture...
Mais mes autres rêves d'enfant, comment les retrouver et les réaliser s'ils me conviennent toujours aujourd'hui ou les faire évoluer? Partir de chez mes parents, m'acheter tels livres que j'ai rêvé de lire toute ma vie, faire ce que je veux, être libre, là encore sont des rêves évidents. 
Hors, je cherche "les autres rêves", ceux que ma mémoire a perdu, que mon inconscient a sans doute refoulé, ces rêves dont j'avais totalement oublié l'existence et dont je retrouve la trace aujourd'hui. J'ai besoin d'un grand projet qui m'occupe et me permette de me réaliser indépendamment de ma situation professionnelle et financière. Hors, je sais que c'est "ça" que je cherche depuis quelques semaines sans trouver. 

  J'espère qu'ils finiront par revenir à ma mémoire ou dans mes rêves. Sinon, je vais sans doute refaire une séance d'EFT qui m'avait si bien réussi il y a quelques mois: s'accepter n'a plus le même sens pour moi que la première fois que je l'avais fait.

  Après, c'est aussi de ma faute car j'ai suivi mon instinct: mes recherches google, les livres que j'ai achetés, j'ai tout fait "au coup de coeur" selon ce que mon instinct/ inconscient me dictait sans a priori, sans remettre en cause ces "choix": "Si je repense à ça, c'est que c'est le bon moment pour l'affronter, peut-être pas le meilleur mais le moment de commencer à envisager d'avancer là-dessus.". A aucun moment, je n'ai anticipé "l'après", car je devais finir un contrat difficile et savoir quelles seraient mes ressources financières pour avoir l'esprit libre. 

  J'ai besoin de me réaliser. La porte est ouverte mais je ne sais pas où aller, je me sens comme quelqu'un qui sort de prison. Les semaines, les mois passent, je réfléchis et rien n'avance car je ne sais ni par où commencer, ni où aller. A ma décharge, le psy que j'ai brièvement vu ne m'en a pas parlé, les livres non plus n'en disent rien et les choses ont été plus vite que je ne le pensais. Bref, je n'ai rien anticipé mais je peux utiliser ce temps pour me reposer, réfléchir, écrire, m'habituer à ces changements avant de commencer à tenter de rebâtir mon avenir et ma nouvelle vie.