lundi 31 décembre 2018

Bilan 2018

BILAN GLOBAL
Mitigé. J'ai mis beaucoup de choses en place et j'ai consolidé bien des choses, mais à l'extérieur, ça ne change pas.
- vacances: cinéma et restaurant, c'est tout ce que j'ai pu m'offrir hors de trois week-ends entre amis/connaissances. J'en avais et j'en ai toujours cruellement besoin mais longtemps, je n'avais pas de sous et quand j'en ai eu, c'était l'hiver et j'ai été pas mal malade plus les épisodes de froid intense qui m'ont poussée à rester terrée chez moi. Tant pis, de toutes façons, partir seule en vacances et en hiver, c'est peu motivant (j'ai fini mon contrat en octobre/novembre et avant vu mes horaires, le week-end c'était courses/administratif/dormir donc pas de vacances; puis j'ai été pas mal malade). J'attends les premiers rayons de soleil de l'année pour bouger.

- poids: je suis montée à 60 kg (merci les tickets restaurant qui bouclent le budget!!! Comme quoi le smic, ce n'est pas un gros salaire si je dépends tant que ça de mes tickets restaurant). Honnêtement, je pense que plus que les excès, c'est l'alternance de fatigue et de déprime qui a joué (je pense que mon corps a stocké du gras quand ça n'allait pas; bien sûr, j'ai fait des excès mais pas tant que ça plus les tickets restaurant (= sel (je mange sans sel quand je cuisine ou presque)+ plus de gras que ce que je consomme habituellement (huile de cuisson en somme et il n'est pas rare que l'huile rancisse au bout d'un moment dans mes placards, du coup, elles finissent dans mes cheveux)) dont j'ai eu besoin pour boucler le budget (merci la taxe d'habitation qui devait soi-disant baisser mais qui a augmenté!!) plus le temps qui a fait que je suis moins sortie me balader/ j'ai fait moins de trajets à pied et donc utilisé plus les transports en commun en été et le froid polaire du début de l'hiver qui m'a conduite à rester cloîtrée chez moi autant que possible). Bref, le poids ne baisse pas mais la  couche de gras s'amincit enfin et en dessous les muscles sont toujours du béton. Après, je pense aussi que la danse que je fais ne fait pas fondre la graisse abdominale (oui, il n'y a qu'à voir les danseuses qui ne sont pas minces comme des danseuses classiques ou des gymnastes; c'est une danse sportive mais elle ne doit pas être assez cardio/ rapide ou autre) mais j'ai mis des mois à m'en rendre compte. Je reprends les pilates et/ou de la marche en ville à haute dose et ça commence doucement mais sûrement à porter ses fruits.

RELATIONS
- je m'étais laissé approcher par une fille que j'ai "courtisé" amicalement durant des semaines mais elle m'a donné son numéro de téléphone juste avant de déménager loin donc bon, je n'ai même pas cherché
- je me suis fait un ami mais il a une maladie donc il a des périodes où il n'est pas bien et où on ne se voit pas. Bref, on doit se voir "bientôt" depuis quelques temps sans y arriver.
- j'ai renoué avec une copine du lycée à l'occasion de son mariage mais mon autre copine de lycée n'a pas fait d'effort pour renouer les liens, ceci dit, elle n'a pas grand chose à dire (hors de son travail, de son chat et des enfants de son frère) mais on vit loin, le quotidien, bref...
- j'ai rencontré quelqu'un il y a quelques semaines/mois maintenant mais il a eu des soucis de santé et il déprime. Du coup, on ne se voit pas, j'ai été patiente et compréhensive, j'ai proposé de l'aider, de passer le voir mais il veut rester tout seul. Je lui ai laissé trois semaines et je laisse tomber, j'estime que s'il ne veut pas me voir durant trois semaines ni donner de nouvelles (même s'il répond à mes messages rapidement et avec gentillesse) , il ne tient pas tant que ça à moi. Je sais que je remonte assez vite la pente mais si ça ne va pas, je fais l'effort de prendre/donner des nouvelles à mes amoureux même si c'est un sms par semaine, ne serait-ce que pour qu'il n'aille pas voir ailleurs à force de se sentir mis à l'écart. En tous cas, il a dépassé le délai fixé, donc bye bye, ça va être bonne année et si je rencontre quelqu'un d'autre tant pis pour lui; si ce n'est pas le cas et qu'il revient, tant mieux pour lui.
- j'ai revu un ami et ça c'est cool
- j'avais vaguement espéré fêter le nouvel an entre amis comme l'an dernier mais l'ami avec qui je l'avais fait a fait traîner les choses jusqu'au dernier moment en mode "je ne sais pas ce que je fais" (genre!!) donc la sœur avec qui j'aurais pu le faire avait prévu autre chose. Au final, ces dix dernières années, j'aurais fêté le nouvel an une fois entre amis (et mon dieu, qu'on s'est fait ch...); le reste, ça a été seule ou dans des sorties ovs. Je sais que mon budget est souvent très limité en fin d'année mais ça pose question sur ces amitiés... Je me suis fait un cinéma et je me suis goinfrée de thé devant des films mais le cœur n'y est pas.
- je ne désespère pas tout à fait de rencontrer le prince charmant mais s'il veut me faire des enfants, il a intérêt à se dépêcher. Sauf que pour les gens, je suis jeune et j'ai le temps, sauf que je ne suis pas jeune et je n'ai plus trois, quatre ou cinq ans à perdre; foutue horloge biologique de m...! Et puis, je rêve d'un week-end en amoureux, un vrai et de vacances aussi mais il faut croire que c'est quelque chose que je n'aurais jamais la chance de connaître.
- quand à minuit 45 minutes le jour du nouvel an, PERSONNE ne t'a souhaité un joyeux noël (famille comprise!), je pense que tout est dit. J'avoue, je n'avais pas vu l'heure mais quand même, si mon répertoire n'est pas très important, UNE personne aurait pu/dû y penser dans le tas. Mais non... Bref, rien n'a vraiment changé de ce point de vue. Peut-être que je suis vraiment une personne horrible qui ne s'en rend pas compte...

EMPLOI
- c'est de pire en pire, on ne va pas se mentir
- j'ai eu quand même un long contrat où je me suis embêtée comme un rat mort avec des khonaces qui ne parlaient pas; ça a sauvé mon année sur mon cv et sur le plan financier
- je n'ai plus envie mais le fait d'avoir lâché prise m'a fait du bien; j'ai eu un passage à vide en fin d'année, le temps que ces ... de Paul Chômage traitent mon dossier (ces débiles bloquent mon dossier car il manque des documents qu'ils ont déjà (et oui, l'envoi informatisé des documents, ça permet de se rendre compte que le document manquant est celui qu'ils demandent)) sans parler des délais de traitement des dossiers qui sont inadmissibles. Bref, trop de stress et d'angoisse, la fin de l'année qui est molle de toutes manières, les soucis de gilets jaunes
- bonne nouvelle, mon carrosse passe le nouveau contrôle technique; le prochain qu'ils vont nous pondre, je demande à voir (il semble quand même que leurs normes anti pollution soient sévères), il y a des réparations mais ça devait attendre que mon dossier assedic soit traité mais rien de dramatique

EMPLOI PERSONNEL
- Ecriture: le bilan est vraiment beau, j'ai bien travaillé, vraiment, je m'impressionne moi-même (sans que ce soit une expression vide de sens, quand j'ai compté à la louche mon nombre de mots annuels, j'étais super fière de moi, j'ai vraiment bien travaillé). Il faudrait "juste" que je finisse les deux plus anciens projets en cours pour retrouver un nombre de projets en cours supportables. Mais le souci de la création artistique, c'est que ça vient quand ça vient mais je compte  baliser au maximum pour que ça avance.

- piano électronique: je ne progresse plus. En fait, j'ai atteint un certain niveau et les partitions du niveau au-dessus sont trop dures pour moi. La marche est trop haute si on veut et je ne trouve pas de partitions de niveau intermédiaire donc je reste sur mes acquis sans évoluer. Bref, je continue ma recherche mais ça m'a un peu dégoûtée. Heureusement que j'avais les morceaux de ma méthode de violon (main droite uniquement certes), ça m'a permis de me changer les idées et de travailler d'autres choses au piano électronique. Il faudrait peut-être que je vois à travailler la technique pour me changer les idées et travailler autre chose, ça fera une coupure et ça ne sera pas perdu.

- violon: je peaufine doucement la première position. J'ai fini les premières positions de mes méthodes, je compte maintenant rester un peu sur mes acquis en cherchant des partitions qui me permettent d'apprendre les doigtés que je connais mal et enfin me lâcher un peu sur le plan du violon. Ca va me faire du  bien de pouvoir commencer à me faire plaisir sur des morceaux variés. J'ai réussi à remêcher mon archet toute seule comme une grande sans trop de dommages (archet bas de gamme à dix euros, fort heureusement remêchable; en clair, l'amener chez un luthier m'aurait coûté plus cher qu'en acheter un neuf mais zut, c'est du bois exotique en voie de raréfaction donc j'ai tenté le coup avec succès (même si j'ai perdu des crins dans la bataille). Je ne savais pas quoi faire des crins usagés, je les ai lavés et laissés dehors pour les oiseaux pour leurs nids, je n'avais pas le cœur de les jeter, zut, c'est du crin de cheval à la fin! Au pire, c'est biodégradable.

BILAN
Une bonne année sur le plan personnel, tout ce que j'ai mis en place achève de se consolider et je me sens apaisée. Au moins, j'aurais eu ça dans ma vie: l'écriture et la musique qui auront comblé ma vie. L'extérieur, je ne peux pas faire grand chose, j'ai lâché prise, je fais ce que j'ai à faire (chercher du travail, sortir...) pour moi et par devoir aussi mais ce n'est plus une souffrance.

BONNE ANNEE!

La musique, c'est un cadeau de la vie. Ca existe pour consoler. Pour récompenser. Ca aide à vivre. Michel Tremblay

En fin de compte, écrire revient à enrichir la vie de ceux qui liront vos ouvrages, mais aussi à enrichir votre propre vie. C’est se tenir debout, aller mieux, surmonter les difficultés. Et faire qu’on soit heureux, d’accord ? Oui, faire qu’on soit heureux. Stephen King

lundi 24 décembre 2018

Violon en autodidacte Bilan à un an

  Je finis tout juste la première position, j'ai enchaîné deux méthodes (un volume et demie sur la première qui change de position sans prévenir et sans les doigtés plus un volume que je finis tout juste sur la deuxième méthode). Globalement, ça va sauf pour les doigtés à un demi de tel doigt que j'ai du mal à retenir. Une part de l'explication vient sans doute du fait que je les ai vus en dernier, tout simplement donc j'ai moins rencontré ces notes et je les sais moins bien. Mais je ne m'inquiète pas, ça rentrera avec le temps.

  Du coup, j'ai envie de faire une pause dans les méthodes et de consolider les choses. D'une part parce que continuer à ajouter des choses sur des fondations qui demandent à être consolidées ne me semble pas une bonne idée. D'autre part parce que je ne veux pas me frustrer, je veux jouer!

 Je commence à être frustrée de jouer en appartement mais je n'ai pas le choix. J'ai l'impression depuis quelques semaines de jouer très fort et que ma sourdine en caoutchouc est inefficace. Du coup, ça me décourage de jouer, je fais attention à ne pas faire de bruit au lieu de jouer; je pense que c'est sans doute lié au fait que mon oreille s'est affinée au fil du temps. Ma colophane est meilleure que celle que j'ai eu avec mon violon (que j'utilise toujours par moment), ça doit jouer, j'ai changé d'archet également (une merde chinoise impossible à remécher apparemment, la plaque de tête se décolle légèrement qui plus est. Je pense une fois qu'il sera mort m'en servir de cobaye non consentant pour bidouiller un système qui me permettra de remécher l'archet moi-même sans trop de difficulté. Je visualise comment faire même si ce ne sera pas académique reste à voir si je trouve le bon matériel).

  Bref, c'est difficile mais c'est possible avec beaucoup de travail et de la discipline.

Ajout:
Finalement, je n'ai pour l'instant pas pris le temps de tester le système que j'ai en tête car j'ai pu remêcher mon archet cobaye (le premier était, en effet, collé de partout mais sur le deuxième, j'ai pu m'en sortir même si la plaque de tête s'est cassée sur sa partie la plus fine (mais ça ne gêne rien, je l'ai recollée et d'après mes recherches et demandes sur internet, ça ne changera pas grand chose niveau solidité). Les crins sont un peu emmêlés malgré le brossage, j'ai dû tourner un peu la mèche à un moment, j'ai perdu pas mal de crins dans l'opération (mais je n'avais pas du tout le bon fil) mais le résultat est satisfaisant pour un premier essai. 

Arnaque à la carte Fnac ou comment tout faire pour perdre définitivement un client

  Suite à des achats inconsidérés sur le site internet de la Fnac après une année de tranquillité, je pense, je me suis retrouvée en possession d'une carte Fnac, encore! Comment? Je n'en sais rien, je vérifie toujours soigneusement mon panier avant de valider, j'ai retiré au moins une fois leur putain de carte de mon panier qui s'y était glissée en douce. Je leur ai fait confiance et j'ai eu tort.

  Bien sûr, impossible de les joindre sur le site internet qui est VERROUILLE de partout au niveau de l'aide/SAV. Oui pour les contacter au sujet de leur p... de carte, il faut... un numéro de carte que je n'ai pas (forcément, je ne me suis abonnée à rien). Et trouver un email relève du parcours du combattant, j'en avais quatre ou cinq suite à mes soucis glanés sur internet qui ne fonctionnent plus.

  La dernière fois, j'avais appelé un numéro surtaxé pour que ce soit fait mais je n'allais pas en plus leur donner de l'argent pour les récompenser de leur bêtise! Du coup, j'ai poussé un coup de gueule et exposé mon souci dans toutes les évaluations des produits que je leur avais acheté en disant combien c'est inadmissible. Et comme par miracle, dans la nuit du samedi au dimanche, la carte avait disparu! Je n'ai pas eu de mot d'excuse ou d'explication en mode "rien à faire du client". Et en cherchant sur internet, le souci est récurrent et toujours pas réglé en 2018.

  Moralité: la Fnac sait parfaitement ce qu'elle fait et ses pratiques commerciales douteuses sont connues. Sinon si c'était un souci informatique, la carte serait systématiquement ajoutée à tous les clients à chaque achat et non aléatoirement. Et ils mettraient en avant des moyens de contact simples (oui, parce que les appels surtaxés pour régler des erreurs qui ne viennent pas de moi, c'est niet et je veux des traces écrites!).
Pour l'instant, je garde mon compte pour remplir mon panier vu que le site est bien fait et bien achalandé si on cherche quelque chose que ce soit pour les jeux, les livres ou autre. Du coup, je pourrai facilement garder en mémoire ce qui m'intéresse pour aller faire mes achats ailleurs. Je voudrais juste savoir comment supprimer mes informations bancaires...

vendredi 23 novembre 2018

Le RSA ça sert à ça: te mettre dans la panade quand tu fais l'effort de travailler

  J'ai travaillé 4 mois et j'ai anticipé la baisse de rsa et d'APL. Sauf que... je perds cent euros de plus que ce que j'avais prévu, j'ai bien mis l'équivalent de 3 RSA de côté mais là, ça va coincer. Je crois sincèrement que c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

  Je me suis "cassé le cul" à aller bosser avec des horaires de misère, à faire le tour du cadran, dans des bus transformés en bétaillères parce qu'il n'y en avait pas assez, avec le stress quotidien de savoir à quelle heure j'allais arriver/rentrer, la fatigue, dans une ambiance de m... avec des khonaces qui ne disaient rien de la journée pour ça! Si j'avais su, je serais restée au chômage, voilà! Je vais avoir un trou dans la caisse de 100 € par mois pendant trois mois ce qui va manger mes économies (parce que la taxe d'habitation, le contrôle technique, les frais de rentrée, tout est passé ces trois derniers mois plus je l'avoue quelques achats plaisir parce que m..., j'ai travaillé et surtout parce que je n'ai pas pu partir en vacances parce que soit j'étais trop fatiguée le we, soit il faisait un temps de m..., soit c'était le nanowrimo). Je pensais partir en décembre mais je ne pourrai pas, bien sûr!! (enfin si, un trajet en voiture et deux tickets resto pour m'offrir un restaurant ce qui est quand même pas si mal et toujours mieux que rien). Et encore, mes tickets restaurant me paient la moitié de ma nourriture donc sans eux, je n'ose pas imaginer.

  Merci le RSA, merci le système pourri de la CAF avec leur put... de déclaration trimestrielle de m... qui ne permet PAS d'anticiper un budget, merci au travail qui ne paie pas, merci aux allocations bien trop amputées quand on travaille pour qu'on s'en sorte (parce que oui, en CDD, quand le CDD s'arrête, plus rien contrairement à un CDI), merci à la baisse hausse de la taxe d'habitation. J'en ai ras le bol, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et si je n'étais pas obligée de travailler pour avoir droit au chômage en espérant ne pas toucher un RSA amélioré, je ne m'embêterais plus à chercher du travail. Et j'espère que le nouveau contrôle technique ne va pas me priver de ma voiture, je prie pour ne pas avoir de réparation à faire parce que je n'ai rien ou presque de côté. Je voulais m'offrir le luxe de changer d'imprimante parce que la mienne, c'est de la m... (merci Ep.on!!) et que j'ai vraiment failli l'envoyer valser par la fenêtre ces derniers mois après des années de patience mais non, je le ferai... un jour.

mercredi 21 novembre 2018

La mie câline câline le hallal mais pas ses clients lamba

  Je précise que même si je réprouve l'abattage hallal parce que pour moi, c'est barbare et je ne vois pas pourquoi de la nourriture financerait une religion, ce n'est pas la religion en elle-même que je dénonce. Mais l'absence de choix et l'étiquetage trompeur. Rien de plus.

Hier, je me suis pris un sandwich, ok, j'avoue un menu, j'avais des tickets restaurant à écouler. II était 19 h 30, il restait peu de choix et j'ai pris un sandwich poulet ou poulet moutarde, je ne sais plus. La jeune fille me sert et alors que je tends la main, je vois sur l'étiquette "Hallal". Illico, je lui dis que je suis désolée mais que je ne veux pas de hallal donc qu'elle me donne un sandwich au saumon (il n'y avait plus de choix, c'était saumon ou poulet).

  A aucun moment, elle ne m'a prévenue et elle ne s'est pas excusée pour ne pas avoir donné d'alternative. Parce que normalement, s'ils étaient honnêtes au lieu d'imposer le hallal pour une minorité ( 8 % de musulman (Wikipédia) ôté à la louche 5 % de végétariens et de végétaliens (Vegactu), soit 87 % de la population qui mange normalement), ils devraient proposer les deux ou laisser la minorité se débrouiller entre les sandwichs aux crudités et au saumon/thon/ crudités oeufs. Ou éventuellement, faire des sandwichs à la demande, ça prend trois minutes à tout casser de faire un sandwich.

  Personnellement, je ne veux pas du hallal parce que c'est une mise à mort barbare et que je ne vois pas pourquoi on me forcerait à financer un culte qui n'est pas le mien alors même qu'étant de tradition catholique, je donne peu à la quête les rares fois où je vais à la messe et jamais au denier du culte. J'estime que la religion est une affaire personnelle et qu'elle doit le rester. Et qu'en la matière, la liberté des uns commence où s'arrête celle des autres. En un mot, ne m'embête pas avec ta religion, je fais de même et tout le monde est content et vit en harmonie. Ce n'est pas une attaque contre une religion en particulier mais contre le fait qu'on me l'impose et que cette pratique me révulse.

  Bref, merci La mie câline, maintenant quand je voudrais un sandwich poulet (soit 50 % du temps vu que c'est soit poulet soit saumon en général), j'irai chez la concurrence (heureusement, il y a une autre sandwicherie juste à côté avec moins de choix mais aussi moins de queue). Mais c'est "dégueulasse" qu'on m'impose de manger selon une religion qui n'est pas la mienne et qu'en plus, on ne me le dise pas. Pour moi, une religion qui te dit ce que tu as le droit de manger/boire ou pas (soit la base de la vie et aussi un des plaisirs quotidiens des plus simples à satisfaire de nos jours) a un gros problème et devrait se remettre en cause. Pour moi, c'est le signe qu'elle veut régenter les gens dans ce qu'ils ont de plus profond. Et ça, pour moi, c'est grave. Sans parler de cette mise à mort tout bonnement horrible, lente et douloureuse, j'imagine. C'est barbare à une époque où on a les moyens de faire les choses plus proprement. En plus, je suppose que cette viande est un peu plus chère car il faut payer l'imam, avoir des pièces en double car ils psychotent au point qu'il faut ne pas utiliser les mêmes outils/pièces que pour les autres (sait-on jamais, des fois que les autres auraient la peste (porcine ou aviaire)) et là encore, c'est le client qui paie car c'est le dernier maillon de la chaîne.

  Bref, hallal s'il y a de la demande et un marché mais on laisse le choix aux gens en proposant une version normale pour chaque sandwich (et oui, il n'y a pas de raison que je doive prendre un sandwich poulet moutarde alors que je veux un sandwich poulet gruyère) et on informe en le mettant en gros et pas en minuscule. Et en le précisant oralement. Sinon il y a tromperie sur la marchandise et on prend le client pour un jambon.

  Je ne suis pas fondamentalement contre le hallal, chacun a bien le droit de manger ce qu'il veut et tant mieux ma foi. Personnellement, j'estime que nourriture et religion n'ont rien à faire ensemble; je ne vois pas pourquoi une religion devrait se mêler de ce que les gens mangent/boivent/comment ils s'habillent/se soignent/se reproduisent (ou pas)/ s'aiment/se cultivent et j'en passe. Pour moi, une religion devrait donner une philosophie de base pour vivre mieux, si on commence à interdire les petits plaisirs de la vie ou dire aux gens comment vivre et penser pour contrôler? se démarquer? ramener les brebis galeuses dans le rang? je ne suis pas d'accord.
Aime ton prochain comme toi-même/ aimez-vous les uns les autres/ atteint le nirvana ou l'éveil: oui parce que c'est une philosophie de vie qui aide à vivre mieux si et seulement on n'en fait pas un dogme.
Mange du poisson le vendredi/ ne mange pas de viande ou de viande de vache parce que c'est sacré, de porc parce qu'à une époque où les réfrigérateurs n'existaient pas avec la chaleur, ça pouvait être dangereux/ n'utilise pas tel médicament parce qu'il y a tel truc dedans/ meurs plutôt que d'accepter une transfusion sanguine/ ne mange que des pâtes à tous les repas/ brûle les chats noirs et les sorcières que tu croises sur ton chemin/ etc. non, là, par contre, je ne suis pas du tout d'accord et ce n'est pas une question de religion en particulier. C'est liberticide quand on l'applique aux adeptes de la religion en question car à mon sens, non justifié aujourd'hui et ça l'est encore plus quand ça concerne tout le monde sans exception sans le préciser clairement, sans demander l'avis de la majorité et sans proposer d'alternative.

  En un mot, en soi, même si je ne le comprends pas, je peux l'accepter. Mais qu'on impose à tout le monde les pratiques d'une minorité, je ne suis pas d'accord. Après, ce sera quoi? Plus rien pour les végés de tout poils? Alcool obligatoire pour tous? Les gens qui font un régime amincissant/ les diabétiques ne trouveront plus rien de léger (salades... déjà qu'ils ne proposent jamais de desserts sains (fruits, salade de fruits frais, yaourts légers et simples) et qu'il est rare de trouver des salades équilibrées (mais les croûtons et autres ça se retire; toutefois, il est rare d'avoir des sauces légères genre la bonne vieille vinaigrette qu'on fait chez nous) ? Le client est roi et dans ce cas, on essaie de contenter un peu tout le monde parce que c'est ça l'égalité tout simplement.

jeudi 15 novembre 2018

Intérimaire: la cinquième roue du carrosse qui ne sait où se mettre

  Intérimaire depuis deux mois, pour le pot de départ d'un collègue qui part en retraite, il y a eu distribution de paquets. Le collègue passe à la ronde, un paquet, une bise, un paquet, une bise, je pense bien ne pas y avoir droit mais si, il s'arrête me fait la bise avec des "ravi de t'avoir rencontré blablabla". Je ne sais pas trop sur le coup si le paquet qu'il m'a donné en mains propres est pour moi ou pour la collègue que je remplace donc je n'ose pas l'ouvrir. On mange le gâteau et tout le monde retourne travailler. Je rejoins mes trois collègues et je me rends compte qu'il n'y a que quatre paquets. Je ne sais donc pas si le cadeau qui m'a été offert est pour moi ou la collègue que je remplace. J'hésite un peu mais comme je vois que c'est du chouette matériel de bureau et que personne ne me pose de question, je mets le paquet de côté en attendant de prendre une décision.
  Le soir venu, j'hésite et finalement, je me dis que quand même Machin me l'a donné en mains propres donc ça doit être pour moi. De toutes façons, il a dit qu'il repasserait donc je ne me pose plus la question. Plusieurs jours se passent et finalement une collègue demande ce qu'est devenu le paquet. Je joue l'ignorante et le lendemain, je ramène discrètement le matériel que je mets dans un tiroir après avoir refait le paquet cadeau.

  Sur le coup, j'ai eu peur. Peur d'être accusée de vol et d'avoir des soucis avec l'agence intérim ou autre. Mais du coup, je me rends compte à quel point être intérimaire, c'est une place spéciale. On n'est ni de passage ni intégré dans l'entreprise, on est à part. Le collègue aurait pu et même dû penser à moi quitte à faire un paquet supplémentaire (à 4 € le kit, il m'aurait évité bien des soucis); personnellement, c'est ce que j'aurais fait.

lundi 22 octobre 2018

Baisse de la taxe d'habitation? Quand?

Une des rares mesures sociales de mr Macron est la baisse de la taxe d'habitation qui au départ devait être supprimée. Baisse de 30 % cette année. A revenus à peu près constants (mais en vérité, un peu plus faibles), je paie 30 € de plus soit une augmentation de 15 %. Bref, un mensonge de plus alors que tout augmente: l'essence, les timbres alors que la poste perd toujours plus de colis ou le facteur ne sonne même plus voire ne trouve pas mon numéro de porte dans une grande rue. J'ai l'impression que ça a baissé au niveau des courses, je m'en sors mieux avec un petit budget mais n'est-ce qu'une impression?

Mon dernier emploi m'a beaucoup fait réfléchir. Au vu des salaires qui n'augmentent pas tant que ça par rapport au coût de la vie (avant avec un smic complet, j'étais riche, je pouvais "flamber" une partie de mon salaire si je voulais. Aujourd'hui, je réfléchis avant de me faire plaisir), cela vaut-il la peine de donner 12 h de ma journée à un emploi inintéressant, usant et dans une ambiance à vomir et rester parce que ça fera bien sur mon cv? (même si recruteur de moutons à cinq pattes va surtout voir une expérience de plus).

Bref, un mensonge de plus pour ceux qui espéraient récupérer un peu de pouvoir d'achat pour profiter de la vie...

jeudi 18 octobre 2018

Quel avenir à venir? Ou comment culpabiliser le chômeur qui prend quelques jours pour se retrouver

  Je voulais partir une petite journée mais je n'en ai pas la force. Je n'ai pas envie de sortir ou autre. Alors que pourtant, j'aurais potentiellement quelques personnes avec qui bouger en leur mettant des coups de pied au fondement mais tout de même. La fatigue physique est mon mur actuellement, alors je me repose, je ne fais pas grand chose: rattraper peu à peu le ménage en retard, les courses également, l'écriture qui n'a pas avancé comme je voudrais (ce qui est stupide car j'arrive à la fin d'un tome que je ne peux plus voir en peinture, vous savez ce moment où vous avez des envies de faire tomber votre personnage d'une falaise pour en finir avec lui), la musique pour laquelle j'ai enfin du temps. Mais non. Le pire, c'est que je suis trop fatiguée pour sortir. Du coup, j'ai dit tant pis, j'ai regardé des séries, dépensé mes sous durement gagnés (j'ai un peu abusé, je l'avoue mais tant pis) et enchaîné les grasses matinées en laissant le reste de côté tout en rattrapant peu à peu le ménage.

  Tout le monde me presse de chercher du travail dès maintenant comme si prendre une semaine pour moi était un crime. Ils oublient le confort d'un CDI, ne plus avoir à enchaîner les échecs et l'absence de réponse, le manque d'argent, le fait de ne pas pouvoir établir un budget à cause du système d'indemnisation (oui, je travaille à temps plein et la CAF me verse mon RSA, cherchez l'erreur! Heureusement que je sais gérer un budget mais je plains les nuls en maths/dyscalculiques/ acheteurs compulsifs. Et que la déclaration trimestrielle est passée par là, je pourrai y voir un peu plus clair d'autant plus que j'ai droit aux assedics). Et la culpabilité, la culpabilité de dépenser pour m'assurer des loisirs durant quelques mois, de dépenser pour partir un jour ou deux en vacances alors que peut-être je vais rester au chômage durant six mois ou ma voiture va tomber en panne ou la taxe d'habitation va flamber ou ma facture de gaz aura trois chiffres ou... Face à l'impossibilité de faire autrement parce que l'on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait alors on prend maintenant et oui, on sort tant qu'on peut le faire, on invite le petit ami qui n'est pas l'homme de ma vie du moment parce qu'on sait que quand on sera au ras des pâquerettes budgétairement, ce sera lui qui mettra la main  à la poche un peu plus que moi. Et les tickets restaurant à utiliser avant la fin de l'année qui épongent un peu tout ça.

  Sauf que je ne me vois pas d'avenir en fait. Hormis le nanowrimo en novembre et une journée de vacances, je n'arrive pas à voir au delà. Je suis fatiguée physiquement mais peu à peu, j'arrive à me reposer, à enchaîner les grasses matinées (en me levant à 9 h au lieu de partir à 7 h du matin, ça compte). Je tourne en rond de voir que rien ne change. Où est l'homme de ma vie que j'avais espéré rencontrer? Les amis disponibles et pas dépressifs et ou très occupés comme l'est le seul ami vivant dans ma ville/vivant à l'autre bout de la France? Le CDI tant rêvé depuis dix ans?

  Alors non, je ne vois pas en quoi c'est un crime de prendre une semaine pour moi, pour dormir, ne rien faire et faire ce qui est important pour moi: écrire et jouer de la musique.

lundi 15 octobre 2018

Retour case départ entre soulagement et questionnements

  Contrat terminé, enfin! 4 mois avec des khonasses pas fichues de parler ou juste se montrer aimables. Soulagement de retrouver ma vie tranquille, de pouvoir enfin rattraper mon sommeil en retard, lire, écrire, jouer de la musique, partir un peu. Mais à la fois, la tristesse de me retrouver au chômage, de voir que l'argent que j'ai sur mon compte ne va pas durer.

  Côté cœur, j'ai rencontré quelqu'un il y a quelques semaines. Pas l'homme de mes rêves et si on ne s'était pas retrouvés parmi les seuls motivés du groupe, on n'aurait pas discuté ensemble une bonne partie de la soirée. Il est peu disponible mais ça me fait du bien d'avoir quelqu'un avec qui sortir et qui prenne de mes nouvelles. Je n'attends rien de plus de cette relation. Parce qu'au fond de moi, je sais que ce n'est pas LUI, il y a trop de choses qui coincent et je ne le sens pas ainsi. On verra.

  Pourquoi la vie ne veut pas? J'ai tout fait pour changer les choses. Et quelque part, ça a marché. J'avais besoin d'argent pour ne plus "vivre comme un chien", je voulais un travail "pas trop casse-pied qui me permette de prendre des vacances" et je l'ai eu. Je voulais quelqu'un avec qui sortir et j'ai trouvé. Alors maintenant, je vais continuer et je vais demander plus, le CDI de mes rêves et l'homme de ma vie, j'y crois, l'année n'est pas terminée, c'est un rêve encore possible. Mais en attendant, je me prends une semaine de vacances.

jeudi 20 septembre 2018

Téléphone et solitude

  Après avoir perdu mon téléphone portable et brûlé d'impatience de recevoir ma carte sim, le constat est venu en envoyant mes emails pour redemander des numéros. A qui le demander? A pas grand monde au final, un ami que j'ai cru très proche ne donne plus signe de vie depuis que je l'ai repoussé une fois de plus et je n'ai pas envie de faire d'effort; le reste, ce sont des copines avec qui je correspond par email et à qui je pourrai demander leur numéro quand on se reverra donc le jour où j'irai dans leur coin donc pas de suite. Il y a bien les connaissances mais au fond, c'est pareil, on pourra se le redonner quand on se reverra. Reste un copain que j'ai recroisé par hasard, il y a peu et qui m'a du coup redonné son numéro. Et un ami que j'ai revu il y a peu.

  Et le peu de messages et d'appels reçus tout le temps où je suis restée sans téléphone viennent d'agence intérim donc voilà quoi...

  Bref, j'ai un téléphone qui ne me sert à rien ou presque... Même si au fond, les choses se sont arrangées par rapport à avant, je reste seule au final. Enfin, je compte bien sortir à la fin de mon contrat et je croise les doigts.

mardi 18 septembre 2018

Tu ne dois pas renoncer à ce que tu es

 C'est le leitmotiv du moment. Je pose le décor, travail ennuyeux avec des Konaces qui ne parlent pas de la journée sauf pour pointer mes erreurs (désolée de ne pas être un robot) alors qu'elles en font, salaire bon voilà, pas de vie (je fais le tour du cadran entre les transports et le travail). Bref, ce n'est pas le bagne mais ce n'est pas la joie.

  Bref, la question se pose. Où je case ma "vraie vie"? Avant 7 h du matin ou après 19 h 30? Sachant que je dois manger, dormir, faire les courses (ce qui veut dire, perdre l'heure de loisir de la journée). Je l'ai dit, j'en suis rendue à choisir entre mes loisirs et le sommeil. J'ai choisi de faire le service minimal et de m'accorder du temps pour décompresser (= ne rien faire soit manger en regardant un film). Mais ça veut dire avoir moins de temps pour faire le reste.

  Mais c'est pourtant ce que je suis, ce pour quoi je suis faite, ce qui me fait vibrer et me lever le matin. Alors tant pis pour le sommeil, je dormirai à la fin de mon contrat s'il n'est pas prolongé.

dimanche 16 septembre 2018

Leçon de chômage: Macron nous explique comment enfin sortir du chômage

https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/video-emmanuel-macron-fait-la-le%C3%A7on-%C3%A0-un-jeune-ch%C3%B4meur-dans-les-jardins-de-lelys%C3%A9e/vp-BBNocT3

  Comment dire? Peut-être que ce jeune homme n'a pas prospecté dans la rue en question et n'a donc pas eu la chance de tomber sur les fameux patrons qui recrutent. L'histoire ne dit pas s'ils recrutent des moutons à quatre pattes ou des moutons à cinq pattes. On notera le ton condescendant de notre cher président (j'imagine qu'il sait qu'on va lui poser dix fois la question dans la journée, ça doit le décourage d'avance, à sa décharge).

  On dirait un conseiller de Paul Chaumage: aller dans la restauration et le bâtiment. Encore faut-il vouloir et pouvoir y aller. Parce que tout le monde ne peut pas rester debout à longueur de journée ou porter des charges lourdes, travailler dans le bruit par exemple.

  Si on ne trouve pas les compétences particulières, on forme les gens, on investit.
Je rigole en songeant à ces annonces dans mon secteur qui restent des semaines qui deviennent des mois sans réponse alors que j'ai 90 % du profil. Non, on ne forme pas ou si peu et non, on n'investit pas. Il n'y a pas d'argent pour les formations si on est un peu diplômé.

  Hôtellerie et restauration, j'ai testé au début de ma carrière pour des boulots temporaires, je n'ai pas trouvé un sur deux qui recrute (je ne suis pas sur Paris mais en Bretagne, certes) et il fallait de l'expérience. Moi aussi, j'ai cru le discours disant qu'il n'en fallait pas mais non, il en faut. Sauf en restauration rapide mais il faut voir comment on est juste de la M... bonne à jeter et maltraiter pour un salaire de misère.

  Bref, notre cher président vit vraiment sur sa planète. Il pouvait donner une liste d'entreprises qui travaillent en partenariat avec l'Elysée ou les ministères parisiens à ce jeune garçon avec une petite recommandation pour appuyer son cv du genre "ce jeune homme m'a demandé de l'aide, j'admire sa démarche et je lui tends la main en transmettant son CV" au lieu de faire ce que fait Paul emploi: donner des conseils bateau qu'on connaît tous. Même si ça ne donnait rien si ces entreprises avaient seulement pris la peine de lui répondre, ça aurait fait du bien parce que le pire dans la recherche d'emploi, c'est le mépris des employeurs qui ne répondent même pas par un mail bateau du genre "merci de nous avoir envoyé votre cv mais nous ne recrutons pas actuellement. Nous gardons votre CV et vous souhaitons bonne chance dans vos recherches" Ca prend une minute à la secrétaire de faire un copier-coller, guère plus de temps que de juste envoyer l'email à la corbeille.
Ou à défaut, il pouvait juste se montrer gentil et à l'écoute au lieu de lui répondre avec ce ton condescendant.


mardi 4 septembre 2018

Tic-tac et jalousie

Je travaille en ce moment sur un travail où je m'ennuie avec des collègues connes comme des balais qui ne parlent pas du tout de la journée. Bref, le boulot de m. En remplacement d'un congé maternité et à force de les entendre parler du bébé de Machine et de Machine  qui va accoucher, qui a accouché et Truc qui est enceinte, ça m'a renvoyé à ce désir d'enfant qui restera sans doute inassouvi.

L'horloge biologique fait tic-tac et le compte à rebours est enclenché. Elles ont quoi de plus que moi ces filles? Plus gentilles? Non. Plus intelligentes ou cultivées? Même pas. Plus jolies? Pas toujours. Alors quoi?? Ah oui, elles ont un réseau social, elles; elles n'ont pas déménagé au mauvais moment. Les rares personnes qui sont entrées dans ma vie dans le coin ne sont pas souvent disponibles et elles ne sortent jamais.

Avec le nanowrimo et mes horaires de malade, je ne suis pas sortie en juillet contrairement à ce que j'avais prévu. Je me rattraperai en août et en septembre quand j'aurai ma paie. Et les "tu pars en vacances?" et les entendre parler de leurs vacances "et j'en avais besoin, je n'en pouvais plus", ça me fait mal. Je partirai en vacances en septembre seulement alors que ça fait des mois que j'en ai besoin avec un budget limité (frais de rentrée et taxe d'habitation oblige). Même si je dois partir seule, je compte bien prendre mes premières vraies vacances depuis plus de quinze ans. Les gens, ça les étonne toujours. Mais un, je suis pauvre. Deux, je n'ai pas d'amis pour partir ou m'accompagner (et accessoirement limiter les frais). Trois, non, je ne pars pas en vacances avec mes parents et ils ne m'aideront pas pour partir en vacances.

Bref, pourquoi moi je ne trouve pas le travail de mes rêves, l'homme de mes rêves, les amis de mes rêves? Qu'est-ce qui cloche chez moi? Hormis que je suis usée et que du coup, j'essaie moins depuis quelques mois. Oh, je sais bien, l'ennui. Le fait de ne pas y trouver mon compte avec les gens ou le travail, l'ennui, le fait de rarement trouver "à me nourrir". Mais je n'ai pas demandé à être une extraterrestre, je n'y peux rien si vos petites conversations banales m'emm au plus haut point, si le travail m'ennuie alors que les gens acceptent que ce soit comme ça. Je n'y peux rien si je suis moi mais j'ai quand même droit au bonheur, non? J'en viens même à envisager de sortir en boîte de nuit pour augmenter mes chances de trouver l'homme de mes rêves. Alors que ça ne m'intéresse pas, que je vais y aller avec des boules quiès parce que le volume sonore est juste honteusement fort (il n'y a donc pas de normes??) et me faire coller et draguer lourdement par des gars qui me dégoûtent à des heures trop tardives pour moi mais s'il est là, ça en vaut la peine.

dimanche 2 septembre 2018

Août 2018 Bilan

Bilan

Emploi personnel (musique et écriture)
- pas le temps, j'écris moins que je ne le devrais, les corrections sont très en retard et la musique passe après.
- je voulais partir en vacances mais je suis trop fatiguée le we, je finis tard le soir et je dois courir le samedi matin pour faire les courses sans compter le ménage et autre

Emploi
- Pas de vie à cause des transports, les collègues ne parlent toujours pas, le boulot est toujours aussi répétitif et casse-pied.

Relations
- personnes dans le coin pas dispo
- revu un ami

Conclusion
- stagnant
- mieux m'organiser pour avoir le temps de tout faire et trouver le temps de sortir et vivre

mercredi 29 août 2018

Le poids de l'étouffement

  Pour la première fois de ma vie, j'ai acheté une balance. Et le verdict est moins pire que ce que je croyais, je suis à 7 kg du poids que j'ai eu toute ma vie ou presque. Mais le souci n'est pas là, au final. Le souci, c'est que depuis un peu plus de deux mois, je n'ai plus de vie, j'étouffe, je meurs. J'avais perdu du poids au fil des mois/ années au fur et à mesure que ça allait mieux. Et quelques semaines ont suffi pour que ça reparte à la hausse.

  Mais le stress, la fatigue, l'ennui mortel d'une journée de travail à m'ennuyer comme un rat mort (aujourd'hui, ma collègue n'a RIEN dit sauf "bonjour", "au revoir", "à tout à l'heure" (ce qui est différent de "bon appétit" avec le sourire tant qu'à faire, on est d'accord)), les tickets restaurant et les privations des derniers mois ont eu raison de tout ça. Oui, j'ai mal mangé, j'ai voulu économiser pour partir en vacances donc les tickets restaurant ont fait tampon (mais ce n'est pas la première fois et ça n'a jamais vraiment porté à conséquence sur des contrats d'un ou deux mois en utilisant un ou deux tickets par semaine), j'ai acheté pas mal de bonbons (mais pas plus qu'à une autre époque) et je me suis un peu lâchée sur la bière (j'admets). Je pense que deux kilos viennent de mon travail et que les cinq autres viennent des mois difficiles que j'ai traversé à attendre que les choses changent et à force de ne rien voir venir les émotions négatives ont certainement joué dedans. Même si je suis optimiste, parfois je craque et sur la nourriture (rien de grave, un plat préparé, des biscuits apéritifs, un paquet de bonbon mais les kilos émotionnels, je sais que ça se vérifie chez moi; je vais mal, mon corps stocke pour déstocker quand ça va mieux). D'un autre côté, entre la marche (une heure en tout par jour) et les escaliers, je n'aurais pas dû le voir autant.

  Mais tant pis, j'assume. Ma vie DOIT changer, je dois sortir pour trouver l'homme de ma vie et me refaire des amis et surtout partir en vacances, je dois aussi remplir mon CV pour rassurer ces cons...ternants de recruteurs. Pour ça, je dois travailler et gagner de l'argent, je me suis sacrifiée ces trois derniers mois et j'assume de ne pas avoir assez pris soin de moi et d'avoir renoncé à beaucoup de choses pour ce travail (l'écriture et la musique sont réduites au strict minimum et je me sens mal physiquement de ne pas pouvoir m'y consacrer correctement. Mais lorsqu'il est tard, mon lit m'appelle et je dois choisir entre ma vie et ne pas me lever le lendemain matin). Je choisis un juste milieu, vingt minutes de musique et au lit mais je sais que ce n'est pas ce qui est le mieux pour moi, ça me frustre mais je suis incapable de me coucher trop tard ou de me lever à cinq heures du matin pour ça. Et surtout le poids de mes échecs professionnels et sentimentaux qui me pèsent et m'ont beaucoup pesé tout l'été mais je devais attendre septembre pour avoir du temps pour moi, pour sortir, pour me reposer (je ne peux presque jamais m'accorder de grasse matinée, entre les courses à faire et les obligations), pour rêver, pour écrire, pour peindre, pour jouer de la musique.

  J'ai fait un sacrifice en connaissance de cause et c'est comme si mon corps m'envoyait un message: tu ne m'as pas écouté, tu as ignoré les signaux d'alarme (ne pas te lever le matin, les insomnies, trainer les pieds en allant au travail, une tendance à râler et se plaindre); alors je te montre.

  Je m'étais promis de ne plus sacrifier mon bien-être à un travail et c'est ce que j'ai fait. Même si je n'ai rien à faire de ce travail, j'ai ignoré l'ennui et je n'ai pas trouvé comment y remédier (je m'ennuie mais en même temps, je dois être attentive et je peux difficilement penser à autre chose). Je n'ai pris conscience que le dernier jour de juillet à quel point j'avais traîné la patte tout le mois sur mes écrits (dont je n'ai toujours RIEN corrigé!).

 Qu'aurais-je dû faire? Partir? Difficile en intérim et j'ai besoin de ce salaire pour partir en vacances et la taxe d'habitation, retrouver des droits au chômage. Gérer mon temps autrement? Peut-être que ça aurait pu être un bout de solution. Je n'ai pas regardé un seul film en entier sans faire autre chose (même des films que je n'ai jamais vus) sauf un Secrets d'histoire de tout l'été. Ecrire plus? Oui, j'ai mis du temps à accepter que je devais laisser le ménage et la vaisselle de côté pour ne pas craquer (et oui, moi, je n'ai pas d'amoureux pour m'aider!) parce que ça me prend un temps précieux dont j'ai besoin pour moi. Me forcer à sortir malgré la fatigue? Je le pense sincèrement mais c'est dur le samedi soir de se bouger à sortir seule alors qu'entre les courses à faire et un peu de ménage le matin, je n'ai eu que l'après-midi pour ne rien faire/lire/ écrire/jouer de la musique et d'autant plus quand on n'est pas si riche que ça et qu'on économise pour partir en vacances ou changer de vie. Bref, je dois trouver comment gérer mieux mon temps pour que la prochaine fois que je suis plus de 12 h hors de chez moi à cause du travail, j'arrive à me consacrer du temps, du vrai temps de qualité pour moi. Et ne surtout pas oublier de ressortir tous les petits trucs pour gérer mes émotions acquis au fil des années, je suis sûre que ça aurait changé les choses.

dimanche 12 août 2018

Kapibook s'effondre? Vers un nouveau modèle?

https://kapibook.com/2018/07/14/kapibook-creuse-sa-tombe/

Je suis tombée par hasard sur cet article qui m'a mise hors de moi. Des gens se plaignent de voir un site qui propose gratuitement des livres d'auteurs vivants fermer.

Extrait du communiqué
"Je comprends qu’écrire des livre n’est pas toujours le métier le plus payant. Toutefois, si j’étais un auteur, je n’écrirais pas pour l’argent. Lorsqu’on écris un livre, on espère que le plus de gens possible le lisent. Le simple fait qu’une autre personne consacre une partie de son temps a lire ton histoire devrait déjà être un accomplissement. Sans oublier que beaucoup de grands succès d’aujourd’hui doivent leurs succès grâce aux bouches à oreilles. De plus, ce n’est pas parce qu’une personne ne trouve pas un livre en ligne qu’il va nécessairement l’acheter. Nous n’avons pas toujours les moyens de se payer des livres. Les auteurs sont énervés, mais ils ne se doutent pas qu’ils ont gagnés plein de nouveaux fans grâce à notre bibliothèque virtuelle. Si tu es un auteur qui écris que pour l’argent, ne te demande pas pourquoi tu n’arrive pas à percer… S’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que le succès viens seulement avec la passion."

Non, écrire des livres n'est pas payant du tout (je commence tout juste à me pencher dessus et oulala). J'ai publié un livre et j'ai gagné 10 € par an (je crois) que j'ai déclarés au titre des droits d'auteurs donc qui compte dans les impôts. C'était un cri du cœur, un premier essai. On peut dire que niveau correction, ce n'était pas trop ça. Je me penche sur de la vraie publication sérieuse et ce sont au moins trois passes de corrections approfondies (phrase à phrase, mot à mot) à prévoir. Sur un livre à 7 € acheté dans le commerce, l'auteur gagne moins de 10 % donc moins de 70 centimes dessus (avant impôt). http://www.editions-humanis.com/combien-gagne-auteur.php
Pour cent livres vendus, il gagnera 7 €. Même s'il en vend cent mille, ça ne pèse pas lourd (et il sera imposé dessus en plus).

Parce que l'auteur, il doit manger, il doit payer son loyer, il doit souvent travailler à temps plein (et honnêtement pour pouvoir écrire, il faudrait travailler au maximum à mi-temps sans avoir trop de temps de trajet), avoir une vie familiale et sociale, des loisirs, lire et en plus, écrire. Sauf que pour écrire (sauf à avoir une scène très précise en tête) si on travaille moins de deux heures d'affilée, ça ne sert à rien, on n'avance pas vraiment. En tous cas, en ce qui me concerne. Donc ça veut dire écrire le soir une fois les enfants couchés et écrire en regardant le film du coin de l'œil tout en discutant avec son conjoint et aller au lit à 23 h passées au mieux pour se lever à 6 h le lendemain. Et écrire le midi ou corriger un bout de texte ou noter des idées en mangeant et en discutant avec les collègues. Et se lever tôt le week-end pour écrire et profiter de sa famille.

Ecrire, je vous l'apprends c'est un travail permanent. Mon carnet sort dix fois par jours pour noter une idée, une amélioration à apporter, un mot de vocabulaire, un joli prénom ou une nouvelle idée de romans ou de nouvelles.

Ecrire? Oh non, il faut écrire, corriger, faire la mise en page si on s'autoédite, gérer la communication, parfois aller sur des salons (avec les frais qu'on imagine). Et comme les projets s'enchaînent si on est prolifique, ça veut dire un boulot à temps plein, une famille, un livre qui grossit à l'état de notes et de premier jet, un livre en cours d'écriture et un livre en cours de correction (il faut trois fois plus de temps pour corriger une page que pour l'écrire en ayant tout en tête, c'est au moins une heure de correction par page ou une demi-heure sur un récit avec une correction minimale).
C'est aussi un ordinateur portable, un logiciel de traque des répétitions et des heures de recherche en tout genre (une donnée précise, un prénom, une plante, des synonymes...). Non rémunéré! Le livre ne sera peut-être pas publiable ou jamais terminé, un souci de disque dur malgré les copies de sauvegarde peut mener à un abandon, le livre ne trouve pas preneur et l'auteur le laisse prendre la poussière au fond d'un tiroir ou d'un disque dur. Pour une histoire de quinze chapitres assez courts, je compte bien 300 à 400 heures de travail entre les relectures, les recherches et le reste.

300 heures de travail à 70 centimes, ça fait 0,25 centimes de l'heure. On ne peut pas dire qu'un auteur lambda travaille pour l'argent. Bien sûr, il connaîtra peut-être un succès fulgurant et deviendra riche mais ça reste pas cher payé.

Et vous, chers utilisateurs, travailleriez vous pour 70 centimes de l'heure?? Peut-être qu'un nouveau système émergera qui permettra de rémunérer enfin correctement les auteurs et de permettre au numérique de devenir abordable. Et Kapibook peut avoir son rôle à jouer dedans tout en devenant légal et assurant sa survie. Mais il faut en premier lieu que les utilisateurs comprennent qu'écrire, c'est un travail à temps plein réel.
Je laisse la parole à Stephen King sur ce point:
"Le but de l'écriture n'est pas de faire de l'argent, de devenir célèbre, de décrocher des rendez-vous, s'envoyer en l'air ou se faire des amis. Finalement, il s'agit d'enrichir les vies de ceux qui liront votre oeuvre, et d'enrichir aussi votre propre vie... J' ai écrit pour la simple joie de la chose. Et si vous le faites pour la joie, vous pouvez le faire pour toujours."
Stephen King qui écrit dix pages par jour même le dimanche, même les jours fériés (et croyez-moi, c'est long à écrire).

mercredi 8 août 2018

Chômage et entourage 8 Moi à ton âge...Moi à ton âge, moi je faisais...

 J'entends cette rengaine depuis une grosse semaine d'une personne en fin de carrière et ça me gonfle. Moi, je travaillais.
 Oui, mais en même temps, tu as été pistonnée si je creuse un peu et tu as juste eu de la chance, ce n'était pas une période difficile pour l'emploi. Tu as pu te faire ton expérience.

Moi je me démerdais pour aller chercher mes gosses, les faire manger et retourner au boulot pendant que mon mari travaillait. Et puis autrement ma mère.
C'est sûr que ça aide d'avoir un mari (soutien moral et financier, deux salaires, quand l'un vient à disparaître, c'est plus confortable que d'être seul et de "flipper" en voyant les mois défiler). Des enfants, c'est un soulagement de les avoir; moi, je passe beaucoup de temps à me demander si seulement j'en aurai un jour et c'est une angoisse (qui me pompe une partie de mon énergie). "Et moi ma mère", tu n'étais pas seule, tu avais du soutien, des encouragements (et même des aides matérielles et toi, aujourd'hui, tu aides tes enfants matériellement et tu les soutiens). Moi je suis seule, je n'ai pas de soutien familial qu'il soit moral (au contraire!) ou autre.

Du coup, j'ai répondu qu'on ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable. Tu as toujours trouvé du travail ou presque et aujourd'hui, tu découvres ce que moi, je vis depuis dix ans avec des recruteurs toujours plus cons/ignobles/inhumains/qui portent des jugements de valeur. Et tu es autant dans la m... que moi, tu te plains en permanence en disant que ta vie est finie. Moi, je dis qu'en ce moment, je ne peux plus et que je suis usée de galérer mais que ça va passer, qu'il faut juste que j'attende que ça passe pour rebondir. 

Alors, si déjà, tu arrêtais de m'envoyer des émotions et des pensées négatives en permanence, je pourrais déjà finir de traiter celles que je m'envoie moi-même. Une fois, cela fait, je pourrai enfin retrouver l'énergie pour repartir.

Donc, je te dis une chose:



lundi 6 août 2018

Juillet 2018

Bilan

Emploi personnel (musique et écriture)
- pas le temps, j'écris donc et la musique passe après.

Emploi
- Pas de vie à cause des transports, collègues connes comme des balais qui ne parlent pas, journées longues, ennui, aller vite. J'en ai marre, vivement la paie et les vacances.
- Commence à réfléchir à déménager si cdi ou très long cdd mais déménager coûte un bras et une jambe et se loger n'en parlons pas (oui, la case rsa reste possible, un nouvel emploi, c'est un coup de dé). Mais je vais essayer de mettre de côté quand même, ça me donnera de l'espoir et une raison d'accepter des emplois de m... (en espérant qu'on ne me sorte pas l'excuse que je suis trop diplômée et que je vais m'ennuyer alors que je m'ennuie déjà et je ne vois pas en quoi un bac+3 s'ennuierait plus qu'un BEP; c'est peut-être l'emploi le souci).

Relations
- personnes dans le coin pas dispo
- envie de déménager pour me rapprocher des copines mais ça coûte trop cher sans cdi derrière donc c'est mort même pour élargir ma recherche d'emploi
- visiblement un ami qui à une époque aurait voulu une autre relation recommence à faire sa crise. Je n'ai pas de nouvelles malgré plusieurs messages envoyés. Mais la dernière fois qu'on s'est vus je me suis dit que j'en avais ras le bol et que si ça ne changeait pas, notre amitié n'y survivrait pas
- solitude et célibat= ras le bol, je ne vois pas d'issue à ma vie et parfois, je voudrais cesser d'y croire et laisser les jours passer monotones jusqu'à la fin
- attend son salaire pour partir en vacances une journée (mi août!!)

Conclusion
- stagnant

Envie d'ailleurs

C'est décidé, je veux quitter cette ville de m, ces gens froids dignes de parisiens et la solitude qui me pèse. Je veux retrouver mes amies d'enfance et des endroits où je me sens en terrain connu. Et surtout élargir ma recherche d'emploi parce que je n'en peux plus.

Mais je ne peux pas. J'ai cherché vite fait le coût d'un déménagement, il faut compter 4 000 euros environ en comptant large pour éviter les mauvaises surprises. Entre le double loyer, les frais de déménagement, de visite, la caution. Plus les cartons à faire, le manque de soutien de l'entourage. Et les aides de pôle emploi, c'est zéro.

Sauf que je suis au rsa et que si je veux épargner, je ne peux pas parce que la caf va me voler mon épargne. Et pour avoir des aides au déménagement, il faut un travail donc multiplier les entretiens pour rien et chercher un logement en urgence.

Je suis coincée et j'en ai marre. Coincée dans cette ville qui n'est pas la mienne, où je suis étrangère et seule, désespérément seule depuis des années. Sans travail ou avec des bécassons qui ne parlent pas. Ces temps-ci je cherche une raison de vivre... L'amoureux? Je ne le vois pas. Les amis? Où sont-ils donc? Le travail épanouissant qui me permette de vivre? Une utopie. Les enfants dont je rêve? Crève! Le mariage dont je rêve? Justement dans tes rêves. Le soutien, l'amour, la chance, la gentillesse? Bernique!

Le manque de chance a gâché ma vie et j'ai passé mes limites depuis des lustres. Je me suis battu à l'instinct ou en planifiant, j'ai laissé faire. Rien n'a marché. Je dois faire quoi à la fin pour que ma vie change?

Des enfants, un homme qui m'aime et que j'aime et un travail épanouissant un minimum et à peu près bien payé, c'est trop demander?? Il faut croire...

Un jour, ma vie a déraillé. Changement d'école, harcèlement scolaire, solitude et ça a été le début de la fin. Ce jour-là, ma vie s'est brisée net en plein essor alors que je savais où j'allais. Mais une spirale s'est mise à tourner et a entraîné son lot de malheurs. J'ai fini par me reconstruire sur des bases solides mais rien n'a changé, la chance n'a pas tourné.

Que puis-je faire? Comment agir pour que ça change? Je ne sais plus, j'ai à peu près tout essayé, je crois.

vendredi 27 juillet 2018

Mécénat et streaming

  En tant qu'artiste qui a au moins un court instant espéré être publié et pourquoi pas gagner un peu d'argent, je m'interroge beaucoup sur tous les moyens d'accès gratuits à l'art.

  Entre le streaming, YouTube et autre, je me pose des questions. Pourquoi les gens iraient acheter un cd (enfin, le télécharger légalement s'entend, à une dizaine d'euros) alors qu'il leur suffit de se faire une playlist sur YouTube (je pense que c'est possible; personnellement, je n'ai pas été vérifier) pour l'écouter depuis chez eux.

  Le travail de création artistique, c'est... du travail. Rares sont les auteurs qui publient un livre par an ou un album par an, c'est long et toute cette phase de préparation n'est pas rémunérée. Si le livre ou l'album ne sort pas parce qu'il ne leur plaît pas ou plus au final ou que personne ne veut le proposer à la vente, l'artiste aura travaillé pour rien sur le plan financier. Et il doit manger, se loger, se nourrir. Mais on va me dire qu'il gagne des millions. Mais oui mais non, pas tout le monde; tous n'ont pas de subvention et même si c'est le cas, ça reste du vol.

  Il m'est personnellement arrivé de vouloir aider un artiste peu connu ou même connu. J'ai l'habitude de donner en début d'année à des associations selon mes revenus du moment. Mais durant le reste de l'année, il m'arrive d'être assez riche pour donner pour des projets de rénovation de bâtiments (l'opéra de Paris, de petits châteaux en péril) ou des associations, pas beaucoup mais si beaucoup de personnes donnent un peu, à la fin, ça fait beaucoup. Pourquoi ne pas soutenir des artistes? L'idée ne me semble pas du tout saugrenue, loin de là, à l'heure où ils se plaignent à juste titre des téléchargements illégaux.

  Sauf que ce n'est pas possible et qu'ils ne le proposent jamais sur leurs sites internet (sauf peut-être les petits groupes). Personnellement, je ne vois pas où est le problème de donner quelques euros à Céline Dion ou André Rieux (qu'en vrai, je déteste) ou Stephen King parce que j'ai acheté un cd, un livre ou écouté une chanson ou une interview, lu une nouvelle sur leur site et que je veux les récompenser de m'avoir fait passer un bon moment. Ou plus simplement parce qu'on m'a prêté un de leurs livres/CD et que j'ai envie de les rémunérer pour le moment de lecture ou d'écoute (même petite, je ne trouvais pas ça normal, j'achète un livre et je le garde à vie, je peux le relire et le prêter à dix personnes, l'auteur gagnera la même chose sur l'achat).

  Bref, j'espère que ça se développera un jour et je ne vois pas de réel souci à ce système. Ca reste du mécénat et ça a toujours existé. Internet permettrait à chacun de donner pour les artistes qu'ils veulent soutenir. Malheureusement, ça donnera bonne conscience à ceux qui téléchargent illégalement. Je ne prétends pas ne l'avoir jamais fait mais je m'arrange toujours pour aller voir les films que je veux vraiment voir si mes finances me le permettent. Et avec les prêts de dvd entre amis et en famille, je m'en tire plutôt bien. Je dois être une des rares personnes en France à attendre sagement la sortie des dvd de GOT pour voir la suite (en vrai, je lis des articles internet) mais je ne les regarde JAMAIS en streaming, ça gâche tout le plaisir (même si je sais que j'achèterai le pack dvd avec bonus).

vendredi 13 juillet 2018

Je me sens comme une sous-merde

Depuis quelques temps, je me sens par moments assez mal, je me dis que personne ne m'aime et que je ne trouverai jamais. Que tout ce chemin fait pour me trouver n'a fait que m'isoler. Et je me sens coincée entre deux feux:
- être moi-même mais être incomprise, seule ou pas nourrie par les relations avec les autres
- remettre ma carapace, renfermer de nouveau ce que je suis au fond de moi pour me fondre de nouveau dans le moule et passer mon temps à me demander ce que je fais là

Je n'ai pas honte d'en parler,  c'est un bon point qui m'étonne. Mais quelque part, je trouve ça positif et mature: je sais que je suis différente et qu'il y a un fossé entre moi et les autres. Ce n'est pas de ma faute, pas de la leur, juste que la vie n'a pas amené les bonnes personnes jusqu'à moi. Me condamnant à la solitude.

Ce n'est pas que je suis indigne d'être aimée, loin de là mais comme on dit "les contraires s'attirent" mais "qui se ressemble s'assemble". Et je ne ressemble pas à grand monde. Je n'ai pas les goûts de grand monde et si on les assemble, comment dire? Je me sens un peu comme une extraterrestre. Non seulement j'ai plein de centres d'intérêt mais en plus, ils sont tous "pas de mon âge" et contrairement à ce que je pensais, ça ne se lisse pas avec l'âge. Je me disais que vers la trentaine, les jeunes se mettraient à lire, à la musique classique, à peindre ou à jouer d'un instrument. Je dois me rendre à l'évidence, ce n'est pas le cas. J'ai dû naître une génération trop tard. Ils lisent des livres qui ne m'intéressent pas (que ceux qui lisent des classiques presque en exclusivité lèvent la main! (et Stephen King aussi)), parlent de choses qui ne m'intéressent pas (que ceux qui ont une vie hors de leur travail et de leur amoureux lèvent la main!), ont des loisirs qui ne m'intéressent pas et même pour beaucoup de gens écrire des histoires suffit à me faire passer pour une extra-terrestre (que ceux qui n'aiment pas le sport, les stars et la téléréalité lèvent la main; que ceux qui aiment les films historiques, Secrets d'histoire, jouent ou s'intéressent à un instrument de musique "classique" (piano, violon, flûte, harpe) lèvent la main, que ceux qui ont de la musique classique entre autres dans leur mp3 lèvent la main, qui aiment dessiner lèvent la main). Que les trentenaires lèvent la main.

Que ceux qui ont répondu oui à toutes les questions gardent la main levée. Sans rire, on parie que sur une sortie OVS de cent personnes, il y a au mieux une voire deux personnes avec la main levée. Encore faut-il que nos caractères soient compatibles et nos valeurs également. Et pour l'homme de ma vie qu'on se plaise physiquement et que nous puissions vivre sous le même toit.

J'ai lutté pour m'accepter comme je suis, casser le moule et si je suis heureuse et bien dans ma peau, j'en paie le prix en étant seule. Je hais la loterie génétique!! Je ne pouvais pas être comme tout le monde, non? La fille parfaite qui fait du sport, aime le foot, les films à l'eau de rose, boire un peu trop à l'occasion, aller faire les boutiques pour s'habiller à la mode (avec le budget qui va avec), capable de faire un travail inintéressant juste pour le salaire, aller en boîte (parce que je hais les boîtes entre les odeurs des gens, la musique si forte qu'on ne s'entend pas parler et qu'il faut des boules quiès) et qui a plein de copines qu'elle connaît depuis l'enfance qui lui présentent leurs copines et surtout leurs amis célibataires (et comme je ne serais pas trop difficile niveau hommes, j'aurais trouvé depuis longtemps l'homme de ma vie). Parce qu'en plus, vous savez quoi? Il faut que l'homme de ma vie me plaise physiquement aussi et pas que mentalement.

Mais ma pauvre fille, si tu pouvais arrêter de rêver et de croire en tes rêves aussi. Voilà pourquoi en ce moment quand j'en ai marre, j'en veux à tout l'univers, aux gens, à Dieu, à la loterie génétique, à moi-même d'être ce que je suis. Une fille avec un cerveau tordu, des goûts différents des autres, des goûts et des valeurs d'une autre époque (non, mais la gentillesse, l'altruisme et l'honneur comme valeurs! Sérieusement, je ne pouvais pas aimer les derniers Iphones? Les Louboutins?).

Sauf que je ne peux pas faire machine arrière, j'ai tant lutté pour m'accepter comme je suis que je ne peux pas. Alors je ne peux que croire qu'avec de la chance, je vais trouver des gens un peu comme moi quand le désespoir ne me broie pas le cœur de sa main glacée.  

lundi 2 juillet 2018

Perdre sa vie à la gagner, à quel prix?

J'ai retrouvé un petit contrat et je n'en peux plus. Je n'ai pas de vie, tout simplement.
Je pars tôt, aussi tôt que quand je travaillais dans le domaine de la santé à quelque chose près (j'ai toujours des horaires de bureau mais je commence le plus tôt possible dans ce secteur on va dire) avec une grosse coupure le midi où je n'ai le temps de rien faire ou à peine. Plus des bouchons matin et soir, la fatigue, l'énervement (les gens sont suicidaires au volant, mais je ne le suis toujours pas et ces motocycles qui circulent entre les files, on marche sur la tête! Et bien sûr si on manque d'en écraser une, on se fait engueuler. En même temps, quand on cherche l'accident, on le trouve. Sérieusement, ils ne peuvent pas faire comme tout le monde et se mettre derrière les voitures comme tout le monde? Au lieu de se mettre en sandwich?).

Tout ça pour un travail auquel je ne comprends rien car on ne m'explique rien ou de manière parcellaire ou par petit bout donc c'est dur de faire les liens. Et au bout de trois jours, on me demanderait presque de tout retenir alors qu'on n'arrête pas de me montrer des choses nouvelles (et que j'ai mauvaise mémoire). Le tout pour un salaire de misère ôtés les frais d'essence et ce que la caf va me retirer.

Les collègues sont sympas mais je mange seule car tout le monde rentre chez soi le midi, les pauses café sont inexistantes, chacun sur son bout de bureau à boire sa tasse (et pas boire la tasse). Le stress, les locaux pas super chaleureux, les gens pas souriants, le temps moyen moyen. Plus les temps de trajets donc.

Je n'ai donc pas de vie, je rentre trop tard pour aller à mes activités, je suis à peine rentrée sans avoir mangé que je devrais déjà repartir et je dois me coucher tôt pour me lever tôt le matin (avant 6 h, pour donner une idée sachant que je rentre bien après 19 h).

Bref, je fais le tour du cadran pour un salaire de misère (ôté les frais de trajet), dans une ambiance moyenne à faire un travail à la con qui pourrait être intéressant si on me laissait respirer et l'assimiler au lieu de me submerger de tâches différentes les unes après les autres sans me laisser le temps de les assimiler ni même m'expliquer à quoi ça sert. Il m'a fallu trois jours pour commencer à faire des liens entre les choses. Bref, je voulais retravailler (en espérant secrètement un miracle), je commence à comprendre ce qu'implique de renoncer à faire quelque chose que j'aime et de "travailler pour la paie sans que ce soit le bagne". C'est long, casse-pied et il est dur d'accepter certaines concessions (les temps de trajet, parce que oui, j'y vais en voiture donc je ne peux pas me détendre comme dans le bus (où je peux lire ou écouter de la musique) sans compter les frais d'essence à engager avant de toucher le moindre centime (au rsa, ça compte et ça fait mal surtout avec un banquier pas conciliant)).

Bref, le seul moyen d'avoir une vie, c'est de dormir peu et de bâcler les choses que j'aime (la musique, lire et écrire). Elle est pas belle la vie?

samedi 30 juin 2018

Juin 2018 Bilan

Bilan

Emploi personnel (musique et écriture)
- Ca va à peu près mais je manque de temps

Emploi
- Pas de vie à cause des transports, collègues connes comme des balais qui ne parlent pas, journées longues, ennui, aller vite.

Relations
- J'essaie de voir du monde mais entre ceux qui sont à l'étranger et ceux qui n'ont pas le temps, c'est mort.

Conclusion
- stagnant

mercredi 20 juin 2018

Le rsa, ça sert à ça: te mettre dans la panade


J'en ai marre du RSA et franchement, je crois qu'à l'avenir, je vais refuser les petits contrats si je ne suis pas aux assedics.
Je m'explique, j'ai travaillé un peu en fin d'année (octobre, novembre) et une journée en janvier (salaire normal, donc pas en intérim, pas de tickets restaurant, au smic, bref, le plus bas salaire possible sinon ce serait trop beau qui couvre à peine les frais de transport et de nourriture (oui, les pâtes à l'eau avec les collègues, voilà; déjà  qu'ils ont louché sur ma maigre portion...). Depuis, c'est la m... .
En avril, je fais ma déclaration et je m'inquiète beaucoup; j'ai un RSA amputé d'une très grosse centaine d'euros. Déjà en décembre, j'ai eu un RSA complet, que je n'aurai pas dû avoir car j'avais signalé que j'avais travaillé. Je l'ai sagement mis de côté et doucement redistribué durant le premier trimestre de l'année pour avoir à peu près un RSA complet. Bref, j'appelle et ils me sortent des blabla comme quoi, ils n'y peuvent rien, blabla et ils me dirigent vers le CCAS (où j'aurai au maximum 50 € et pour le reste, pas d'épargne, rien). Ok, je viens de faire ma déclaration trimestrielle à presque zéro revenus sur un trimestre, qu'on ne vienne pas me dire qu'on ne se fiche pas de moi!!! Je ne suis déjà pas loin du découvert donc ils ne vont quand même pas me laisser dans la panade, non? Bref, le lendemain, je rappelle: autre personne, autre discours (comme quoi déjà, ils ne savent pas ce qu'ils font), j'ai mes sous (le 15 du mois! Normal!). Sauf que j'ai rappelé ne voyant rien venir et en fait, non, j'aurais un rsa complet le mois prochain. Et en attendant? Je peux mourir de faim avec mon demi rsa, ils s'en fichent royalement, même pas possible d'avoir une avance. Et comme mon banquier est un canard qui est visiblement né avec une cuillère en argent dans la bouche et n'a jamais galéré, il va venir me reprocher mon découvert. Du coup, j'ai fait mes courses pour le mois (des pâtes, des œufs, des biscottes et des pastilles de vitamine C vu que les crudités, ça  ne se garde pas).

J'en ai marre de leurs déclarations trimestrielles à la noix! A quand une déclaration mensuelle comme chez Paul Chaumage? Quitte à maintenir une déclaration trimestrielle de vérification (si on anticipe un salaire)? Au lieu de laisser les gens dans la panade parce qu'ils ont fait l'effort de travailler? En tous cas, ma décision est prise, les contrats de quelques jours au RSA, c'est fini, ça me met trop en difficulté.

Le RSA, ça sert à ça: te mettre encore plus en difficulté quand tu travailles un peu que si tu es au chaumage et te dégoûter de travailler. Ben oui, ça doit donner plus de travail à leurs agents (déjà qu'ils mettent un mois et demie, deux mois à traiter un dossier de demande de RSA "exceptionnellement" alors qu'à chaque fois que j'ai été au RSA, ça a été un gros cirque avec découvert, frais, banquier pas conciliant qui râle, CCAS pour avoir 50 € pour vivre en attendant (sic!)). Chez Pôle emploi, ils arrivent à le faire, pourquoi pas la CAF?? Je suis pauvre, je n'ai pas de visibilité financière sur un trimestre et pas d'épargne. Déjà un mois, ce n'est pas évident si j'ai un souci.  Du coup, ça me plombe le moral de ne pas savoir si je pourrai manger donc la recherche d'emploi passe au second plan. Et après, on va fliquer les chômeurs! C'est sûr que si on leur met des bâtons dans les roues, ça ne va pas les aider...

jeudi 7 juin 2018

Parfois je me demande si les gens s'intéressent à moi, à mon vrai moi

C'est une réflexion que je me fais souvent.
Mes parents ne s'intéressent qu'à mon chômage. Le reste, hormis mon célibat par moment, ne les intéresse pas. Parfois ils découvrent une nouvelle fois que j'écris et que je joue de la musique en me disant que je ferais mieux de faire autre chose (soit chercher du travail) et que ça coûte cher (mais ce n'est pas comme si ils m'aidaient financièrement, hein! Je suis quand même en droit de gérer mon argent comme je veux).

Mes frères et sœurs, c'est pareil.

Mon ami le plus proche s'intéresse à mes projets d'écriture, c'est cool mais il me demande des nouvelles de projets datant de plusieurs mois voire années. J'admets que ça change assez rapidement vu que je passe de projets en projets mais bon, il sait qu'il peut les lire s'il le veut. Oh, il a le droit de ne pas s'y intéresser mais dans ce cas, il pourrait quand même essayer de savoir ce qui est fini ou non. Mais c'est gentil.
La musique, on en parle moins donc il ne demande pas de nouvelles.

Pour le reste, c'est assez compartimenté. Soit les gens que je côtoie me parlent d'écriture soit de musique mais jamais ils ne s'intéresseront aux deux.

Bref, j'en déduis que les gens retiennent les choses qui leur parlent et vibrent en eux. Et que je dois sans nul doute faire la même chose sans m'en rendre compte. Je pense que les gens n'ont pas remarqué que parmi mes nombreux centres d'intérêt, ce sont les projets dominants. Tout simplement... Alors oui, les gens s'intéressent à moi mais ils s'intéressent à ce qu'ils retiennent le plus de mes centres d'intérêt. Nuance, nuance. Ca ne me dérange pas, c'est juste humain.

jeudi 31 mai 2018

Mai 2018 Bilan

Bilan
- Netra, rien.

Emploi personnel (Musique et écriture)
- Mes projets d'écriture ont très bien avancé à leur rythme
- La musique, ce n'est pas ça. Les entretiens ont compressé mon temps disponible, j'ai commencé à me coucher tard et continué à me lever à une heure raisonnable. Bref, c'est la musique qui en a pâti vu que j'écris en regardant des films ou des documentaires ou en mettant des cd donc avec un temps calibré à l'avance. Du coup, la musique me sert de variable d'ajustement vu que j'ai aussi un quota de pages à lire dans la journée. Moralité: me lever plus tôt et me coucher moins tard. Etre plus efficace et rogner un peu sur le reste si je sens que ça va être limite.

Emploi
- Des entretiens à la pelle, ça faisait des mois que ça ne m'était pas arrivé! Parfois deux dans la même journée et visiblement, ça ne gênait pas un recruteur de m'en "coller" un troisième "parce que c'est urgent". J'ai décliné fermement et il a daigné le décaler au lendemain. On marche sur la tête, sérieusement. Mais ça a payé! A voir ce que ça donne sur le long terme, je ne commence que le mois prochain, on verra

Relations
- déjeuner avec une bonne connaissance, ça m'a fait du bien mais aussi fait ressentir ma solitude et l'impasse dans laquelle je suis; je suis de plus en plus dans un réflexe de repli, de survie de me focaliser sur ce qui va et d'abandonner ce qui ne va pas dont l'aspect relationnel
- l'envie de sortir revient mais l'argent et le temps ne suivent pas
- la vie est une p...rune; des mois que je travaille une fille au corps chaque fois que je la vois (donc pas souvent) pour mieux la connaître. Enfin, on décide de se voir hors de notre cadre de rencontre habituel mais elle va déménager bientôt (étudiante, fin de l'année universitaire, voilà); du coup, je n'ai pas envie d'essayer, à quoi bon? Comme toujours les gens semblent fuir cette ville.
- la solitude et le célibat me pèsent; j'ai beau regarder autour de moi, où sont les trentenaires célibataires? Pas dans les restaurants où je vais, ni dans les bars où je vais boire un verre en tous cas. Reste OVS mais j'ai assez donné dans ce domaine pourtant j'essaie mais rien ne m'intéresse ou il n'y a personne de mon âge ou ce sont des sorties chères
- Un samedi soir, recherche de sortie OVS et rien. Je ne vais pas aller boire un verre à 19 h, désolée, je mange vers 20 h donc aller boire un verre avant 21 h, ça me va moyen surtout que j'ai mes activités qui finissent tard. Et 23 h, c'est trop tard pour la couche-tôt fatiguée en ce moment qui va cumuler les entretiens dès lundi. La personne dans ma ville que je vois de temps en temps n'est pas dans le coin. Je me sens maudite. Pourquoi je ne trouve pas de sorties qui m'intéressent à la fin? Pourquoi je n'ai pas les moyens de faire des sorties chères aussi? Pourquoi je suis une couche-tôt qui n'aime pas les boîtes? Je me suis posé la question de sortir seule quand même mais étant fatiguée, je sais que le moral va tirer. Je me suis autorisée à traîner tard et j'ai avancé les choses en retard vu que je vais courir cette semaine. Reste à prier que je trouve des sorties dans la semaine pour compenser et peut-être faire LA rencontre qui va changer ma vie. Optimisme à toute épreuve, tu te souviens?

Conclusion
- je cherche à avancer, je veux avancer mais quoi que je fasse, je me retrouve face à un mur. La vie ne veut pas mais elle m'emm... le temps passe, il ne se rattrapera pas!



mercredi 30 mai 2018

Quand la vie t'envoie un signe

  J'essaie d'expliquer depuis quelques temps à ma con-seillère emploi que je veux changer de métier, je suis lessivée, tout simplement. J'y ai cru dur comme fer durant longtemps et la contrepartie, c'est que la chute est dure. Donc j'ai besoin de soutien pour tenir sur la longueur. Sauf que non, elle ne veut rien entendre. Elle revient toujours avec la questions de ce que j'ai fait cette semaine. Réfléchir, écouter mes envies profondes. Mais blablabla, je dois chercher du travail, nia nia, on tourne en rond. Oui, je n'ai plus envie de chercher dans mon domaine. Donc c'est sûr que ça n'avance pas! Cette conne me parle de voir pour un soutien psychologique. Sauf que je doute d'en avoir besoin réellement. Quand je passe une étape, je m'effondre, je pleure et ensuite, ça va mieux. J'ai beau l'expliquer cette conn.sse revient toujours à ma recherche d'emploi en mode qu' est-ce que vous comptez faire cette semaine. Alors que j'ai juste besoin d'une ou deux semaines pour digérer et aller mieux, rassembler mes forces pour repartir vers autre chose. Un deuil que je n'ai jamais pu faire depuis le temps que j'en parle parce que personne ne m'écoute. Que ta parole soit impeccable! (Les 4 accords toltèques). Alors, ça ne marche pas si on est face à une personne qui campe sur ses positions.   

  On ne se comprend pas! J'avais parlé un moment de voir si mes loisirs et mes rêves pour plus tard ne m'apporteraient pas quelque chose sur le plan professionnel, me donner des idées de métier ou d'entreprises que je n'ai pas pensé à prospecter. J'ai été dans l'optique de m'écouter et de donner à mes loisirs la place qui leur revient; peu à peu, je vis de mieux en mieux la perspective de faire un emploi qui m'embête ou m'ennuie toute ma vie. Je passe à autre chose lentement et elle bloque tout. Au moment où je retrouve l'envie de creuser de ce côté-là juste pour voir ce que ça donne (on ne sait jamais!) et me remotiver, me remettre en mode candidatures spontanées (mon dieu que j'aime ce mot de candidature qui dit tout en matière de recherche d'emploi: exercice niais et naïf qui consiste à faire croire qu'on rêve de travailler dans une entreprise qu'on ne connaît pas du tout. Candidat: postulant qui croit avec candeur et innocence tout ce que lui dit le recruteur).

  J'exagère mais en vrai, on vous a déjà dit en entretien que les pratiques de management broient l'humain? Que les cadences sont infernales? Que le chef de service est psychorigide et que si tu dévies d'un millimètre de sa procédure, c'est la fin du monde? Et sur quelle base, honnêtement, motiver une candidature?
" Madame, Monsieur,
Le secteur dans lequel vous travaillez m'attire parce que, euh, j'aime bien manger des gâteaux apéritifs et que ça me dit bien de travailler chez vous parce qu'il m'arrive d'en acheter un paquet sorti de votre usine pour une soirée. Et aussi, je connais votre nom, je sais que vous existez au moins depuis que j'ai des souvenirs et j'en déduis que votre entreprise est solide et que c'est une entreprise suffisamment grande et renommée pour offrir des avantages en nature.".

  Bref, la vie a fini par m'envoyer un signe: je suis sur la bonne voie, je DOIS suivre mon instinct et mes envies, me faire confiance. J'ai beaucoup rêvé ces derniers temps, ce qui n'arrive pas souvent et tout me pousse vers la même voie. Merci, merci à toi destin/Dieu/ange gardien de te décider à enfin me guider. Advienne que pourra, je sais où je vais et tant pis si ça rate. De toutes façons, on me propose en gros de continuer ce qui a raté depuis une dizaine d'années, je n'ai juste aucune envie de continuer à m'épuiser pour rien, je ne suis pas totalement stupide non plus. Au diable les règles, j'ai suivi les règles, ça n'a rien donné. Laissez-moi les transgresser, juste pour voir. Et si "ça ne se fait pas dans votre secteur", c'est aussi parce que personne ne le fait. CQFD

Toujours est-il que je suis allée m'acheter un cahier à part, un journal de bord pour faire avancer ma vie en global de manière plus rédigée et avec plus de longueurs que mon bullet journal, un peu comme un journal intime de développement personnel. Et je suis entrée dans le magasin d'à côté, enseigne où je n'ai pas mis les pieds depuis deux bonnes années parce que la boutique est loin et dans une zone industrielle où je ne vais jamais. Bref, j'ai fait le tour et je l'ai vu: un carnet avec une clé dessinée sur la couverture et qui dit "Vis tes rêves". Franchement, si ça ce n'est pas du signe clair, net et précis!





dimanche 27 mai 2018

Un député se plaint de ne pas être assez payé

  En vrac, tout justifier, ça se fait aussi en entreprise, ça s'appelle les notes de frais et c'est normal. Je suppose qu'ils doivent faire une sorte de note de frais, oui, c'est long mais c'est normal pour de l'argent public, c'est la procédure normale.

  Les pauvres députés pas assez payés peuvent prendre mon RSA, personne ne les a obligés à se contenter de 5 300 euros mensuels. Les smicards apprécieront.

  La réinsertion? Il y a Pôle emploi, il parait qu'ils font bien leur travail de suivi des chômeurs. Même si je conçois que ce soit un problème mais ils ont fait un choix, ils l'assument. C'est comme les gens qui vont travailler à l'étranger ou font des missions humanitaires, ils n'ont pas à se plaindre d'une situation qu'ils connaissaient à l'avance.

https://www.20minutes.fr/politique/2277503-20180525-video-alsace-5300-euros-deputes-assez-bien-payes-interroge-jean-luc-reitzer

  Je conçois que quand on n'est pas forcément intéressé par l'administratif, gérer les notes de frais, c'est casse-pied, long surtout si on ne le fait pas au fur et à mesure. Et on a toujours peur de faire des erreurs, c'est normal. Là-dessus, je suis d'accord, un secrétariat qui gérerait ce genre de choses pour les députés, ça ne me semble pas utopique, ils auraient juste à donner leurs notes de frais pour justifier leurs dépenses. Je suis d'accord, ils n'ont pas les moyens d'embaucher quelqu'un pour ça. Et je sais qu'ils ont des horaires à rallonges et des frais annexes (remboursés) mais se plaindre alors qu'on se serre de plus en plus la ceinture au quotidien, c'est indécent.  

vendredi 25 mai 2018

Carte Fnac+ On leur en veut toujours plus et on en veut toujours moins

  Environ une fois par an, je me retrouve en possession d'une carte Fnac + . Parfois, elle est ajoutée directement au panier et je ne peux faire mon achat que si je la prends (car on ne peut pas la retirer du panier, il faut donc soit aller faire ses achats ailleurs, soit demander à la retirer du panier avant de revenir payer). Pratique!
D'autres fois, je ne sais pas pourquoi mais en me connectant à mon compte, je vois indiqué Adhérent Fnac + (heureusement que le logotype est voyant).

On ne m'envoie aucun email d'information, aucun email de confirmation (parce que je devrais donner mon accord normalement et donc confirmer mon adhésion quelque part), aucun courrier, des pratiques douteuses pour être polie. Aujourd'hui, j'ai donc eu cette surprise en voulant acheter un livre (que j'irai acheter ailleurs comme tous mes livres désormais, vous avez perdu une cliente fidèle depuis dix ans et plus qui achète 90 % de ses livres chez vous). J'ai vu le logotype Fnac +  associé à mon compte. Adhésion qui remonte à il y a deux jours: je ne me suis pas connectée sur le site et je n'ai même rien acheté ce jour-là. Le mystère reste entier et c'est la croix et la bannière pour contacter quelqu'un via le site internet (j'ai déjà payé un appel surtaxé la première fois pour ce problème, vous pouvez toujours espérer me voler de l'argent; oui, car un appel surtaxé pour un truc que je n'ai pas demandé, c'est du vol en bande organisée).

Vous avez perdu une cliente et désolée pour l'email salé mais franchement, comment voulez-vous que les clients restent calmes face à votre connerie qui fait perdre du temps et oui, c'est inquiétant pour nous (surtout vu le prix de ce "service"). Chers lecteurs, soyez vigilants et ne vous laissez pas faire.

vendredi 18 mai 2018

Contrôle technique: trinquons ensemble, pauvres hères!

  Le nouveau contrôle technique entre en vigueur. On nous parle de sécurité et de baisse des accidents de la route (alors que les risques viennent de base quand même des abrutis qui font des "bêtises", hein avant la vitesse ou le véhicule). Bref, ça vient peut-être aussi de pressions écologistes qui visiblement ont une cuillère en argent dans la bouche.

  On continue la chasse aux pauvres et personne ne dit rien. Oh, oui, ça va doper les ventes de voitures neuves et faire un peu repartir la croissance, c'est sûr. Mais ceux qui sont en bas de l'échelle vont souffrir. En silence comme toujours. Il y a urgence sur ce sujet, franchement?? Non, l'urgence elle est sur l'emploi mais il faut bien donner l'impression de faire quelque chose.

  Quelques remarques:
- les défaillances majeures à réparer dans les deux mois (c'est court avec un budget serré pour information) avec contre-visite, voilà quoi. Si on fait réparer, facture à l'appui, pourquoi une contre-visite si le garage a bien fait son travail??
- les défaillances critiques semblent des choses vraiment dangereuses mais bon, le délai de 24 h, c'est un peu abuser. Pour les gens qui travaillent, comment ils trouvent un garage dans les 24 h?? Hein, ils y ont pensé?? Non, ils vivent sur leur planète bien loin de nous.
- le coût du contrôle technique va augmenter (c'est normal, si le contrôleur passe plus de temps sur une voiture et contrôle plus de chose, c'est logique) mais bon, ça pèse sur les finances
- la contre-visite ne serait plus gratuite mais payante. Là, il ne faut pas abuser. La contre-visite est incluse dans le prix du contrôle technique (rien n'est gratuit) et soi-disant, il y aurait plus de choses à contrôler. Bien sûr! Ils ne contrôlent que les choses qui posaient soucis (sauf erreur de ma part) donc voilà quoi. Ca s'appelle une fausse excuse et ils en profitent pour se goinfrer au passage.

"L'argent lui-même est en soi un bon outil, comme c'est le cas de beaucoup de biens dont dispose l'homme : c'est un moyen mis à la disposition de sa liberté et qui sert à accroître ses possibilités. ", citation du pape François qui résume bien ma pensée.

  Enfin, à force d'obliger les gens à se serrer la ceinture sans cesse, il n'y aura plus de cran et ça va mal finir. On presse les gens de partout, le pouvoir d'achat diminue, le chômage augmente, le gouvernement s'attarde sur ces choses pas du tout prioritaire pour justifier ses salaires astronomiques (la limitation à 80 km/h, franchement, ça n'intéresse que quelques écologistes mais ça masque les problème de chômage et de pouvoir d'achat pour quelques temps) et rien n'est fait pour aider les gens à s'en sortir, vivre dignement. Non, on les met plus bas que terre. Sauf qu'à un moment, ça ne sera plus acceptable. Courage, plus que encore quatre ans...