mercredi 31 janvier 2018

Janvier 2018

Bilan
- un nouvel an en demi-teinte entre la fatigue et la déprime passagère mais c'était sympa de le fêter avec des amis pour la première fois depuis bien longtemps
- fatigue et insomnies ne sont pas compatibles avec le travail. D'autant plus quand la crise d'insomnie survient la veille de la reprise du travail tant espérée.
- Fatigue extrême presque tout le mois pour cause d'insomnie et un peu de déprime qui a pointé son nez. Il a été difficile d'avancer dans ces conditions mais j'ai fait ce que je pouvais, notamment m'accorder une journée de césure à traîner en pyjama avec un livre à la main et des films, avant de mettre mon réveil matin et soir pour ne pas me coucher trop trop tard.
- je crois que j'ai cruellement besoin de vacances d'où ma déprime et ma fatigue plus un temps pas terrible. Mais pour ça, je dois d'abord travailler assez pour pouvoir me le permettre.





Relations
- Je me suis rendue plusieurs fois dans une grande enseigne qui vend des livres, bien connue, et plusieurs fois, le vigile a voulu vérifier mon sac. Pas de souci mais quand on se traîne toujours un livre dans le sac, la suspicion comme quoi "il est à vous, ce livre?" commence sérieusement à m'énerver. Certes, je ne suis pas du genre à abîmer mes livres mais on voit que le livre n'est pas neuf; de plus, quoi de plus logique que quelqu'un qui aime les livres se rende dans un magasin qui vend des livres avec un livre en cours de lecture dans son sac? Du coup, je ne sais pas comment sont faits leurs codes barre mais ça devient lassant vu que je ne pense pas toujours à signaler au vigile que j'ai un livre. Et ce climat de suspicion tout à fait nouveau me gonfle au plus haut point. Je sais qu'il y a des vols et que ça coûte cher mais bon, à un moment, stop! D'autant plus quand la personne en question a fait des achats et sort son livre dans l'entrée soit sous le nez du vigile.
- Peu de sorties qui m'intéressent sur OVS et j'ai dépensé un peu trop d'argent pour des choses pas essentielles mais qui font partie de ma liste de rêves pour plus tard qui s'amenuise. Tant pis, je ne suis pas sortie comme je l'aurais voulu mais de toutes façons, j'étais trop fatiguée pour ça. J'ai eu plusieurs fois l'envie de bouger mais j'étais bien trop fatiguée pour seulement bouger, j'ai laissé tomber à regret mais ce n'est que partie remise. Il y a eu trois week-end cet été où j'ai reçu/vu des amis mais ça a été mes seules vacances en un an. Jusqu'en janvier de cette année, ça me fait trois week-end de "fausses vacances" (pas des vraies donc, soit une semaine dans un lieu totalement inconnu et pas chez quelqu'un que je connais) sur un an et demie depuis l'été d'avant. Je soupçonne que ce ne soit clairement pas assez. Et le temps pourri, l'habituel bilan de début d'année ont fait déborder la coupe. Objectif numéro un prendre deux jours de vacances (pourquoi pas deux jours de suite pour économiser une chambre d'hôtel et aller sur deux endroits différents sur deux jours en rentrant chez moi avec tout le confort que ça signifie: pas de frais supplémentaires mais surtout pas de contraintes d'horaires ou autre); peut-être que si j'ai un coup de chance monumental, je ne partirai pas seule (oui, je peux rencontrer l'homme de ma vie demain matin en allant faire mes courses, non??). Je n'ai surtout pas la force de sortir seule ou avec des inconnus.
- J'ai quand même tenté une sortie OVS qui n'était pas trop tard. On n'était pas beaucoup dans un petit bar mais je n'ai vu personne. J'ai dit que le bar était petit?? Il n'y avait pas de fille et encore moins avec u cahier en main. J'ai attendu dans le froid avant de revenir voir puis partir, vu que la personne n'est pas venu et n'a pas prévenu. Bien sûr, elle n'avait pas donné son numéro pour changer. Je me suis dit que quitte à être sortie et au vu de l'heure, j'allais manger dehors mais impossible de trouver à manger à moins de 5 ou 6 € passé une certaine heure. Dommage, j'essaie de ne pas trop dépenser vu mes dernières dépenses mais un peu dépitée, j'ai quand même acheté un sandwich à prix d'or histoire de ne pas être sortie dans le froid pour rien. Mais il est où le problème des gens à la fin???
- J'ai tenté une sortie OVS plus tard malgré ma fatigue. Je suis partie un peu avant minuit mais je suis restée sur ma faim. Le groupe était vraiment sympathique mais au final, j'ai appris leur métier et où ils vivent, leur situation matrimoniale et leurs sorties OVS. D'accord mais au final, je ne sais rien de ce qui les intéresse dans la vie, leurs rêves, ce qui les fait vibrer, leurs valeurs, bref ce qu'ils sont. Pour le coup, je suis restée sur ma faim, une fois de plus mais je sais pourquoi.


Emploi
- on me propose un emploi urgent suite à un entretien entre noël et le premier de l'an (franchement, j'ai autre chose à faire que de cumuler les entretiens en sortant de noël) et on me rappelle début janvier en rentrant du nouvel an. Pas le temps de souffler, c'est soi-disant urgentissime pour commencer de suite et le vendredi en début d'après-midi toujours pas de nouvelles. Si c'est oui, je dois "juste" faire les courses et m'organiser parce que j'ai une vie accessoirement. Bref, ça me gonfle! Au final, je n'ai commencé le poste urgentissime pour hier que la deuxième semaine de janvier. Et en une journée, on m'a jugée comme pas assez bien pour être gardée. Cette attitude m'a plus atteinte que je l'aurais dû et ensuite, j'ai eu du mal à continuer à chercher du travail.


Conclusion
- déprime + rien qui avance + fatigue= j'ai passé pas mal de temps à me dire que la vie est une p.te mais d'un autre côté, comme j'ai décidé de ne pas passer la saint Valentin seule et que j'y crois dur comme fer, la roue VA tourner, c'est obligé.

mardi 30 janvier 2018

Chômage et entourage 6 Photos de malheur


Il y a peu de la famille a gentiment (je pense) proposé de me montrer leurs photos de vacances. J'ai tout aussi gentiment décliné. Parce que franchement:
- Je n'en ai rien à faire du tout, c'est cool, ils sont allés en vacances, je suis contente pour eux
- Je n'ai pas eu de vacances depuis près de dix ans donc forcément, ça me fait mal parce que j'en ai cruellement besoin mais je ne peux pas (si je pourrais mais ça veut dire me priver de tout toute l'année vu que mes revenus ne sont pas suffisants pour me permettre cette folie et partir seule, c'est ch...)

  Sauf que quand c'est de la famille qui m'envoie des emails tous les trois-quatre jours, je les regarde vite fait du coin de l'œil avant de les jeter. Que répondre?
a) C'est cool mais je m'en fous royalement. Moi, je n'ai pas eu de vacances depuis près de 10 ans sauf un we par ci par là chez des amis donc bon que voulez-vous que j'en fasse?
b) Mais gardez vos fichues photographies à la noix. Qu' est-ce que j'en à faire loutre (contracter les deux mots) ? Je ne sais plus ce que c'est que des vacances, entre les moments où je suis épuisée et où je n'en peux plus et ceux où je commence un contrat en espérant pouvoir enfin partir pour me rendre compte au bout du compte que j'ai 100 € de budget mais du coup, je n'ai plus d'épargne/ personne avec qui partir donc je laisse tomber.

  Je suis contente pour eux, tant mieux si eux peuvent partir. Mais m'agiter leur bonheur sous le nez, ça fait mal, voilà. Parce que je ne sais plus ce que c'est que des vacances, des vraies. Et que sauf miracle, ce n'est pas encore cette année que je vais en prendre alors que je m'épuise d'année en année. Et les c...annards qui me disent que je prendrai des vacances quand j'aurai un cdi (je rigole jaune), je leur mets mon pied là où je pense.

samedi 20 janvier 2018

On va sortir: Où est l'humain?

Il y a quelques temps, j'ai décidé de me bouger pour sortir un peu plus et qui sait, nouer de nouvelles amitiés. J'ai choisi une sortie qui me plaisait avec surtout des gens d'un certain âge (la cinquantaine). Je suis arrivée à l'heure et je n'ai jamais trouvé le groupe. J'ai fait cinq fois le tour des groupes de plus de quatre personnes (sur un groupe de vingt, j'ai supposé qu'au moins la moitié viendrait donc je cherchais un bon groupe) en demandant si c'était le groupe que je cherchais. A chaque fois, j'ai fait chou blanc. La sortie n'a pas été annulée, j'ai vérifié ensuite. Je suppose que dans le tas, j'ai croisé le fameux groupe OVS mais je suppose que ma tête ne leur revenait pas. Et puis, normalement, quand on organise 1) on donne son numéro de téléphone 2) on guette les gens qui ont l'air seuls, perdus, font le tour en cherchant quelque chose, regardent autour d'eux. Je ne sais pas mais pour moi, c'est logique, évident et juste normal de le faire. Bref, c'était une sortie où les gens étaient beaucoup à deux pour faire l'activité. J'ai hésité à prendre mes jambes à mon cou mais j'ai décidé de rester quand même, je me suis mise dans un coin et j'ai commencé à suivre les instructions dans mon coin tout en guettant une personne seule. Deux fois, je suis allée vers une personne seule, deux fois, elle attendait quelqu'un et n'est pas restée seule longtemps.


Personne n'est venu me voir pour savoir si j'attendais quelqu'un Personne du fameux groupe OVS n'est venu me demander si je ne faisais pas partie du groupe vu que j'étais seule On m'a poussée sans le faire exprès regarder mais personne ne m'a parlé/souri ou autre. J'ai suivi l'activité un moment seule, puis j'ai été m'asseoir puis je suis revenue sur la piste, histoire de m'amuser un peu quand même. La seule personne avec qui j'ai partagé quelque chose attendait quelqu'un et était seule du coup, mais c'est moi qui suis allée vers elle, moi qui lui ai parlé la première et un peu entretenu la conversation. Et dès que son ami est arrivé, il est parti sans dire au revoir ou autre. Je suis rentrée en larmes en me disant que je m'étais quand même un peu amusée parce que j'avais fait le nécessaire pour ça mais que j'aurais mieux fait de rester chez moi devant un film au lieu de me les geler, de devoir me dépêcher pour être à l'heure.


Et puis quoi? Depuis quand on laisse les gens seuls dans leur coin? Franchement? Déjà, de base, pourquoi l'organisateur de la sortie n'a pas donné de numéro de téléphone?? Je le fais TOUJOURS pour ma part, c'est tellement évident! Pourquoi n'a-t'il pas guetté pour "retrouver ses petits"? Personnellement, je le fais et je retrouve toujours mes petits à un moment ou un autre.
Et les gens? Ils voient une fille seule et pas une n'a l'idée de venir vers moi au bout d'un moment? Savoir si j'attends quelqu'un? Ou juste pour me proposer de faire un peu l'activité avec eux, donner un quart d'heure de son temps, c'est trop demander? Tout le monde ou presque m'a vu faire le tour des groupes, il n'y a pas eu une personne pour me reconnaître et demander si j'avais trouvé ce que je cherchais, pas une!
Personnellement, avant, quand je n'étais pas seule et que j'avais une vie sociale, avec ma meilleure amie de l'époque, on allait vers les gens seuls d'à peu près notre âge quand on allait danser. Une fois, on a rencontré une charmante jeune fille de notre âge qui sortait seule (aujourd'hui, je suppose qu'elle était aussi seule que moi) qu'on a invitée à se joindre à nous. Malheureusement, à un moment, on l'a perdue et on ne l'a jamais retrouvée (je suppose que même en étant avec nous, elle en a eu marre et est rentrée chez elle, je la comprends, je connais si bien ça); c'est super dommage, à l'époque, j'aurais bien voulu prendre son numéro pour qu'on se revoit.


Tout la soirée, j'ai médité sur cette phrase: Sois le changement que tu veux dans le monde. disait Gandhi. Sauf qu'il n'a pas dit ce qu'il faut faire si on est seul à tenter de faire bouger les choses et si les autres ne réagissent pas... J'en viens à penser que notre société est malade. Genre à noël, tout le monde faisait la gueule, pas un sourire, rien, alors que c'est normalement un moment où on est un peu détendu, non??
Au fond, le sous-titre est bien choisi: Reviens à la vie réelle.

vendredi 5 janvier 2018

Insatisfaits professionnels

Récemment, j'ai fait un petit contrat qui m'est resté en travers de la gorge. 35 h, CDD avec évolution possible en CDI, le blabla habituel en somme. Bon, ok, le poste semble intéressant, je me dis pourquoi pas. Un pseudo-entretien, on m'appelle la veille à 17 h 30 pour le lendemain 9 h (enfin, presque, il y avait un férié entre les deux, j'ai pu aller faire mes courses en catastrophe dans la matinée). Je me présente, tout le monde semble sympathique, je m'installe, on m'explique des trucs en un quart d'heure (standard, horaires de passage du facteur). Bref, le train-train habituel. Forcément, je ne connais pas trop le travail, il n'y a pas de procédures écrites (ça aide toujours un peu), la petite équipe n'est pas super disponible mais je m'adapte, je fais au mieux avec le téléphone qui sonne presque en permanence (on m'avait parlé de beaucoup de téléphone, c'est un peu différent...). J'ai déjà eu des postes comme ça et franchement, le travail n'avance pas vite vu qu'on est toujours coupé dans des tâches nouvelles qu'on ne maîtrise pas. Je ne sais pas, mais le sachant, j'aurais pris le téléphone une bonne partie de la journée le temps que ma collègue se fasse au poste. Sur un de mes boulots où le téléphone frisait le harcèlement téléphonique, au début, j'avais le téléphone les deux premières heures et on me délestait le reste de la journée, surtout que je ne connais pas les dossiers, les gens, les procédures; normal, en somme.

  Je fais au mieux sur un nouveau logiciel (en plus, pas compliqué mais quand même, ça s'ajoute). L'équipe est sympa, je me débrouille ou je demande si je ne trouve pas. A mon sens, ça va à peu près. Sauf que le chef de service me met sur une tâche que j'aurai à faire souvent: complexe, sur le logiciel inconnu, prise de tête. Bref, il me met un peu la pression mais déjà, on s'est mal compris au début, je fais des erreurs (normal quand on débute une tâche nouvelle) et avec le téléphone qui sonne en permanence et qui me coupe sans cesse, je n'avance pas franchement. Bref, au final, le soir, le verdict tombe: je ne suis pas gardée.

Donc en gros, si je retire les pauses café et la présentation de l'équipe, de l'activité et des outils, le patron m'a jugée en cinq heures! Quand je patauge allégrement, je le sais, je suis noyée ou si je ne suis pas à l'aise avec l'équipe, le fonctionnement, les outils, je le sais rapidement. Là, je ne comprends pas du tout. Certes, j'ai mis un peu de temps et j'ai mal compris quelques trucs, mais j'ai fait (bien) ce qu'on m'a demandé de faire. Il me fallait juste un peu de temps pour connaître les clients et l'environnement de travail particulier, refaire les tâches pour m'en imprégner, normal quoi. Mais on ne me l'a même pas laissé.

J'étais la troisième en peu de temps sur le poste. Le gars avant moi était resté une petite semaine, lui a eu un peu plus de temps pour s'habituer. On m'a parlé d'un gars très gentil mais un peu trop lent; j'avoue que ça ne m'a pas mis la puce à l'oreille, j'ai juste pensé qu'il était vraiment lent. Apparemment, il était plutôt jeune et sans réelle expérience professionnelle, au fond, c'était plausible. Sauf que je pense sincèrement que non, qu'il a fait de son mieux et que ce n'était pas le mouton à cinq pattes tant recherché qui sait tout tout de suite.


  Voilà comment je me suis sentie: une serpillère qu'on jette parce qu'elle n'absorbe pas assez. Alors, on passe à une autre, en espérant que ce sera mieux. Que leur ai-je répondu? Que je ne pouvais pas tout assimiler en deux jours comme ils l'espéraient, le chef avait pris sa décision de toutes manières donc ça n'avait guère d'importance: un jour de plus de travail ou pas ne changeait pas grand chose, sauf à avoir un jour de salaire en plus. Comment peut-on juger quelqu'un sur son travail en une journée? Franchement? A moins que ce ne soit sur une tâche très simple (et encore) ou qu'il y ait une bonne raison (comportement ou désintérêt qui fait que le patron sait que ça ne va pas être possible du tout dès le départ). C'est donc ça maintenant le monde du travail?? Marche de suite droit sans te perdre en route et sans avoir étudié un minimum la carte ou crève? Pas le droit à l'erreur, pas le droit d'avoir besoin d'un peu de temps pour apprendre, découvrir l'environnement? J'aurais vraiment échoué, j'aurais compris. Ca m'est arrivé de ne pas du tout y arriver sur un poste, d'être perdue mais là, il m'aurait juste fallu un petit peu de temps. Pour me calmer, je suis allée me balader pas très loin mais ce genre de mentalité m'énerve. Embauche une machine si tu veux que tout soit parfait dès le premier jour, pas un être humain qui ne connaît ni le logiciel ni le secteur d'activité. Je souhaite charitablement à ce patron, charmant au demeurant, d'embaucher encore plusieurs personnes et de bien se casser les dents de nouveau, pour peut-être enfin comprendre qu'on ne peut pas tout savoir ou comprendre du premier coup. Il est possible que ma tête ne lui revenait juste pas. Ca me semble l'explication la plus logique mais dans ce cas, j'aurais préféré un peu plus de franchise. Ce sont des choses qui arrivent.


Votre nouveau contrat de travail: le CDS, le Contrat à Durée Serpillière; essorable à l'infini jusqu'à usure complète ou envoi à la poubelle.

lundi 1 janvier 2018

Défi Une année pour faire tourner la roue

  Comme on dit Qui ne tente rien n'a rien...


  Je l'ai noté dans mon bullet journal, il est prêt depuis un bon mois à commencer l'année. Ce que je veux changer:


trouver un travail (enfin des emplois) à peu près épanouissants/bien payés (soit un smic à temps plein, comment ça? Oui, c'est mon ambition et alors?) et avec surtout un patron et des collègues qui ne regarderont pas ma façon de travailler atypique avec peur/envie/incompréhension mais qui diront "elle travaille différemment mais plus vite mais qu'est-ce que je m'en tape si elle fait plus que moi pour le même salaire, c'est son problème si elle aime se faire exploiter) qui serviront essentiellement à


partir en vacances
(des vraies) seule, j'imagine sauf miracle mais au pire, je me dis que je peux faire une semaine où je m'offre un loisir par jour (genre un restaurant, une sortie en forêt de Brocéliande ou Carnac, un cinéma avec grand pop corn, une soirée escape game (ça coûte un bras et une jambe mais ça peut être cool via OVS faute de mieux), aller à une médiévale (idem)


3 Trouver des âmes sœurs
que ce soit l'amour, le grand, le pas unique ou des amis donc faire une sortie par semaine


4 M'offrir des loisirs
qui m'occupent avec l'écriture pour me remplir assez pour supporter les coups du sort


5 Rester hyper optimiste au moins pour cette année
sans oublier de pleurer ou être mal bien sûr mais faire le maximum pour voir la vie en rose, juste pour voir ce que ça donne (du moins, faire plus que d'habitude)

Résolutions 2018

RENONCER


A trouver l'amour


A trouver un CDI correctement payé qui ne me sorte pas par les "trous de nez" où je ne m'ennuie pas "comme un rat mort"


A trouver des amis qui ne vivent pas super loin


A me coucher à des heures pas possible


Je crois qu'à un moment, il faut se montrer raisonnable, j'ai TOUT tenté: essayer encore et encore, ne rien faire en restant aux aguets, ne rien faire du tout. Quand la vie ne veut pas, elle ne veut pas cette s.... .


CONTINUER


A écrire tous les jours


A tenir mon bullet journal


A chercher du travail "raisonnablement"


A sortir pour faire des trucs que j'ai envie de faire seule ou via OVS


A jouer de la musique tous les jours


A lire un livre par semaine


A regarder un film par jour en faisant autre chose quand je suis au chaumage


A être assidue pour mes rituels du matin et du soir


A me faire plaisir de manière régulière


A me couper au négatif que ce soit les gens ou les situations


A lutter contre ma trichotillomanie qui revient par moments


A chercher du travail même si dans les moments où j'en ai marre, je me contente d'envoyer mon CV avec une pseudo lettre de motivation


A me mettre des objectifs mensuels raisonnables


A piocher des façons de fêter les moments importants de l'année dans des spiritualités différentes


A sortir mon ami imaginaire du placard quand les gens me déçoivent trop
Je sais, je sais, mais j'ai dû survivre chez mes parents jusqu'à ce que je m'installe avec mon ex pervers narcissique. Ensuite, il est resté en sommeil et depuis peu, il revient. Le truc, c'est que cette année, j'ai VRAIMENT essayé de sortir et rencontrer des gens mais j'ai TOUJOURS été déçue par la médiocrité des gens de mon âge (je pense surtout que je n'ai pas eu de bol et qu'il faut que je reste optimiste et que je continue à chercher) sauf quelques exceptions que je vois trop peu. Bref, quand je m'ennuie à une soirée, nous faisons la conversation en plus de celle qui se déroule sur le moment. Ce n'est pas nouveau mais je crois que j'ai accepté le fait que je resterai assez souvent sur ma faim côté relationnel; du coup, il pallie à ce manque en bouchant les trous et il me permet de ne pas trop m'ennuyer dans les soirées type OVS où clairement, il est rare que je m'amuse. Comme je me suis dit le week-end dernier où je suis sortie: ce n'était pas désagréable, mais ce n'était pas agréable non plus. Je n'ai pas passé une mauvaise soirée mais pas une bonne soirée non plus, j'ai ressenti une sensation de vide et de manque de consistance alors que visiblement, tout le monde y trouvait son compte. Peut-être que c'est mon côté idéaliste qui fait ça mais du coup, le compromis était bancal et pas super satisfaisant. Donc ça me donne moyennement envie de recommencer et de mettre mon argent là-dedans (mes finances étant souvent fragiles), on va être honnête. Mais j'ai compris récemment que les gens ne feront pas le premier pas vers moi et que c'est à moi de le faire. Et que les gens ne peuvent donner que ce qu'ils ont. J'ai l'impression que ces relations ne "me nourrissent pas" de manière générale (hormis mes amis proches et quelques personnes), mais plus je sors, plus je trouve des compromis, plus j'ai des chances de trouver des gens avec qui ça passe (souvent des artistes, de grands lecteurs ou des gens avec un vécu ou une façon de penser particulière; je sais que le cercle est un peu restreint et que ce ne sera pas évident mais si je me respecte, je n'ai pas trop le choix non plus. Plus j'essaie, plus j'ai de chances de trouver).


RECOMMENCER


A croire dans les gens
oui la majorité des gens est juste "bête et méchante" mais certains en valent la peine. Mes dernières sorties OVS (auxquelles je suis allée sans le moindre a priori) m'ont fait comprendre que les gens ne peuvent donner que ce qu'ils ont: j'ai passé de bonnes soirées mais elles ne m'ont pas satisfaites, je suis restée sur ma faim, je me suis ennuyée, parfois demandé ce que je faisais là mais ça n'a pas été désagréable. Au fond, c'est un choix: si je préfère rester seule à faire ce que j'aime, je le fais. Si malgré tout, j'ai envie de consommer un loisir dans un groupe où globalement les conversations ne volent pas très très haut avec la possibilité d'une bonne surprise, je le fais. D'ailleurs, je me suis fait la même réflexion à la danse l'autre jour, les conversations ne volent pas haut, je crois que ça ne me nourrit pas; en quelque sorte, je reste sur ma faim, je ne sais pas mais je pense qu'il y a matière à creuser pour diminuer mes attentes. Le truc, c'est que les gens semblent s'en satisfaire, s'en amuser, s'y retrouver. Je ne sais pas trop d'où ça vient, en quoi je suis différente.


CHOSES A CHANGER


Etre un peu plus assidue sur le ménage


Arrêter de me coucher à des heures pas possibles même si je dois mettre une alarme


Me couper des gens négatifs de manière totale
Mes parents ne me jugent que par mon travail: si je travaille, je suis une "bonne fille", sinon je n'ai aucune valeur (ma vie ne les intéresse pas, ils se demandent si je cherche vraiment ou je devrais faire autre chose, ma pétasse de sœur aînée qui me dit que je devrais tout prendre (j'ai dit  combien j'ai souffert au mac do, ça a parfois été pareil ailleurs et franchement, j'en ai marre, je sature surtout pour gagner un salaire de misère. Mon dernier boulot où j'ai bossé presque un mois, j'ai bouclé mon budget grâce aux tickets restaurant; honnêtement, le travail à mon sens devrait permettre de vivre vraiment et être un minimum épanouissant; là, je me suis "fait chier" tout du long en me demandant ce que je faisais là et si le salaire est correct entre la taxe d'habitation exorbitante, les frais liés à la reprise d'emploi, voilà quoi. Oui, ça m'a payé des loisirs et j'ai pu avoir une centaine d'euros pour mes cadeaux de noël mais franchement, sur le mois où je suis restée, tout compris, j'ai dû avoir 300 € de marge. Subir l'ennui et la bêtise de ma collègue qui était et est toujours con comme un balai pour ça, ça n'en vaut pas franchement la peine. Bien sûr, je peux bien tomber. Mais le souci, c'est qu'à chaque fois, je suis super motivée et toujours déçue.
Mon dernier travail épanouissant, c'était en décembre dernier, un petit contrat. Le seul contrat de l'année qui m'a vraiment plu (oui, je parle bien de décembre 2016!). L'année d'avant (2015), ça a été la même chose, le seul contrat où je me suis éclatée a duré une semaine. L'année d'avant (2014), j'ai bossé presque toute l'année avec un taré histrionique qui m'en a fait baver.
Bref, je n'ai pas eu de chance, bien sûr, la roue tournera forcément mais j'attends ce contrat qui me redonnera de l'élan et au fond, confiance en mes capacités. Donc être jugée sur quelque chose qui au fond me met en souffrance, quelque part, voilà. Après, ça tient surtout à des tâches inintéressantes ou intéressantes mais qui pour moi n'ont pas de sens (on me dit quoi faire mais pas à quoi ça sert donc je ne comprends pas à quoi je sers dans l'entreprise) ou des gens "difficiles" (les chefaillons qui veulent me faire entrer dans un moule et qui n'admettent pas que je puisse travailler un peu différemment (typiquement, traiter plusieurs tâches en même temps ou travailler des deux mains pour quelque part "remplir mon cerveau" sinon mes pensées vagabondent et je fais des bêtises par inattention) et du coup, les collègues qui couinent parce que je ne suis pas exactement la procédure et que je vais vite). Il y a des gens qui le comprennent et qui s'en fichent tant que le travail est fait et au fond, si je travaille vite, le patron me paie le même prix pour plus de travail abattu et mes collègues ont plus de temps pour discuter ou lambiner. Et moi, je ne m'ennuie pas trop, tout le monde est content. Je force le trait mais c'est le dénominateur commun aux emplois qui ne sont pas passés ces trois dernières années. Sans compter ma saleté de sœur qui fait exprès de me blesser par jalousie et bêtise.
Du coup, je pense m'éloigner encore plus d'eux.

OBJECTIFS ANNUELS
Devenir quelqu'un d'hyper optimiste
J'y ai souvent pensé mais c'est difficile. Beaucoup de gens sont négatifs (à tel point que durant une période de déprime, je ne sortais plus de chez moi, j'absorbais la négativité des gens et j'étais encore plus mal (hypersensibilité et empathie à la con!!)).Bien sûr, ce n'est pas toujours possible, parfois il est nécessaire d'aller mal mais je crois qu'il y a là matière à une sorte de "révision" de ce que je sais par expérience et ce qu'on m'a appris et que ça pourrait vraiment m'aider à surmonter les échecs et agir. Je crois qu'aujourd'hui en regard du chemin parcouru, c'est la chose qui me manque le plus pour avancer malgré les difficultés et le manque de soutien.


Gérer mon temps de manière optimale
Je m'explique, cette année, j'ai travaillé à m'assumer, me connaître, assumer mes envies, ce que je suis et inclure dans ma vie ce qui me fait du bien (écriture, musique, yoga, dessin, lecture,  films). J'ai tenté à plusieurs reprises mais je manque de temps, cruellement. Soit je fais plusieurs choses en même temps, soit je passe moins de temps sur chaque tâche, soit je chasse les temps morts, soit je renonce à quelque chose. J'ai fini par admettre que renoncer à une activité, c'est niet, ce n'est pas possible, j'en ai besoin tous les jours, même si je suis fatiguée et même si par moments, j'ai besoin de lever le pied (par exemple, en ce moment, je n'arrive plus à écrire; ceci dit, j'ai travaillé sur une dizaine de projets qui vont du roman à la série de nouvelles); mais depuis quinze jours, je n'ai plus la force d'écrire, j'ai trop donné toute cette année et le nanowrimo m'a achevée et laissée sans force. Je note des idées dans mon carnet, je lis (beaucoup), je regarde beaucoup de films, bref, je me remplis, je respire. Si je ne travaille pas, ça va mais dès que je travaille, c'est un peu la pagaille donc j'utilise tous les temps morts pour lire et réfléchir à mes travaux d'écriture et quand je rentre, je fractionne (20 minutes par activité en gros) et si je peux faire plusieurs choses en même temps, je le fais. Mais je pense que je peux mieux faire et peut-être aller un tout petit peu plus vite. Je ne gagnerai peut-être qu'une demi-heure par jour si je travaille mais c'est très précieux.
En résumé, ça veut dire m'accrocher à mon bullet journal toute l'année et tous les jours.