jeudi 20 septembre 2018

Téléphone et solitude

  Après avoir perdu mon téléphone portable et brûlé d'impatience de recevoir ma carte sim, le constat est venu en envoyant mes emails pour redemander des numéros. A qui le demander? A pas grand monde au final, un ami que j'ai cru très proche ne donne plus signe de vie depuis que je l'ai repoussé une fois de plus et je n'ai pas envie de faire d'effort; le reste, ce sont des copines avec qui je correspond par email et à qui je pourrai demander leur numéro quand on se reverra donc le jour où j'irai dans leur coin donc pas de suite. Il y a bien les connaissances mais au fond, c'est pareil, on pourra se le redonner quand on se reverra. Reste un copain que j'ai recroisé par hasard, il y a peu et qui m'a du coup redonné son numéro. Et un ami que j'ai revu il y a peu.

  Et le peu de messages et d'appels reçus tout le temps où je suis restée sans téléphone viennent d'agence intérim donc voilà quoi...

  Bref, j'ai un téléphone qui ne me sert à rien ou presque... Même si au fond, les choses se sont arrangées par rapport à avant, je reste seule au final. Enfin, je compte bien sortir à la fin de mon contrat et je croise les doigts.

mardi 18 septembre 2018

Tu ne dois pas renoncer à ce que tu es

 C'est le leitmotiv du moment. Je pose le décor, travail ennuyeux avec des Konaces qui ne parlent pas de la journée sauf pour pointer mes erreurs (désolée de ne pas être un robot) alors qu'elles en font, salaire bon voilà, pas de vie (je fais le tour du cadran entre les transports et le travail). Bref, ce n'est pas le bagne mais ce n'est pas la joie.

  Bref, la question se pose. Où je case ma "vraie vie"? Avant 7 h du matin ou après 19 h 30? Sachant que je dois manger, dormir, faire les courses (ce qui veut dire, perdre l'heure de loisir de la journée). Je l'ai dit, j'en suis rendue à choisir entre mes loisirs et le sommeil. J'ai choisi de faire le service minimal et de m'accorder du temps pour décompresser (= ne rien faire soit manger en regardant un film). Mais ça veut dire avoir moins de temps pour faire le reste.

  Mais c'est pourtant ce que je suis, ce pour quoi je suis faite, ce qui me fait vibrer et me lever le matin. Alors tant pis pour le sommeil, je dormirai à la fin de mon contrat s'il n'est pas prolongé.

dimanche 16 septembre 2018

Leçon de chômage: Macron nous explique comment enfin sortir du chômage

https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/video-emmanuel-macron-fait-la-le%C3%A7on-%C3%A0-un-jeune-ch%C3%B4meur-dans-les-jardins-de-lelys%C3%A9e/vp-BBNocT3

  Comment dire? Peut-être que ce jeune homme n'a pas prospecté dans la rue en question et n'a donc pas eu la chance de tomber sur les fameux patrons qui recrutent. L'histoire ne dit pas s'ils recrutent des moutons à quatre pattes ou des moutons à cinq pattes. On notera le ton condescendant de notre cher président (j'imagine qu'il sait qu'on va lui poser dix fois la question dans la journée, ça doit le décourage d'avance, à sa décharge).

  On dirait un conseiller de Paul Chaumage: aller dans la restauration et le bâtiment. Encore faut-il vouloir et pouvoir y aller. Parce que tout le monde ne peut pas rester debout à longueur de journée ou porter des charges lourdes, travailler dans le bruit par exemple.

  Si on ne trouve pas les compétences particulières, on forme les gens, on investit.
Je rigole en songeant à ces annonces dans mon secteur qui restent des semaines qui deviennent des mois sans réponse alors que j'ai 90 % du profil. Non, on ne forme pas ou si peu et non, on n'investit pas. Il n'y a pas d'argent pour les formations si on est un peu diplômé.

  Hôtellerie et restauration, j'ai testé au début de ma carrière pour des boulots temporaires, je n'ai pas trouvé un sur deux qui recrute (je ne suis pas sur Paris mais en Bretagne, certes) et il fallait de l'expérience. Moi aussi, j'ai cru le discours disant qu'il n'en fallait pas mais non, il en faut. Sauf en restauration rapide mais il faut voir comment on est juste de la M... bonne à jeter et maltraiter pour un salaire de misère.

  Bref, notre cher président vit vraiment sur sa planète. Il pouvait donner une liste d'entreprises qui travaillent en partenariat avec l'Elysée ou les ministères parisiens à ce jeune garçon avec une petite recommandation pour appuyer son cv du genre "ce jeune homme m'a demandé de l'aide, j'admire sa démarche et je lui tends la main en transmettant son CV" au lieu de faire ce que fait Paul emploi: donner des conseils bateau qu'on connaît tous. Même si ça ne donnait rien si ces entreprises avaient seulement pris la peine de lui répondre, ça aurait fait du bien parce que le pire dans la recherche d'emploi, c'est le mépris des employeurs qui ne répondent même pas par un mail bateau du genre "merci de nous avoir envoyé votre cv mais nous ne recrutons pas actuellement. Nous gardons votre CV et vous souhaitons bonne chance dans vos recherches" Ca prend une minute à la secrétaire de faire un copier-coller, guère plus de temps que de juste envoyer l'email à la corbeille.
Ou à défaut, il pouvait juste se montrer gentil et à l'écoute au lieu de lui répondre avec ce ton condescendant.


mardi 4 septembre 2018

Tic-tac et jalousie

Je travaille en ce moment sur un travail où je m'ennuie avec des collègues connes comme des balais qui ne parlent pas du tout de la journée. Bref, le boulot de m. En remplacement d'un congé maternité et à force de les entendre parler du bébé de Machine et de Machine  qui va accoucher, qui a accouché et Truc qui est enceinte, ça m'a renvoyé à ce désir d'enfant qui restera sans doute inassouvi.

L'horloge biologique fait tic-tac et le compte à rebours est enclenché. Elles ont quoi de plus que moi ces filles? Plus gentilles? Non. Plus intelligentes ou cultivées? Même pas. Plus jolies? Pas toujours. Alors quoi?? Ah oui, elles ont un réseau social, elles; elles n'ont pas déménagé au mauvais moment. Les rares personnes qui sont entrées dans ma vie dans le coin ne sont pas souvent disponibles et elles ne sortent jamais.

Avec le nanowrimo et mes horaires de malade, je ne suis pas sortie en juillet contrairement à ce que j'avais prévu. Je me rattraperai en août et en septembre quand j'aurai ma paie. Et les "tu pars en vacances?" et les entendre parler de leurs vacances "et j'en avais besoin, je n'en pouvais plus", ça me fait mal. Je partirai en vacances en septembre seulement alors que ça fait des mois que j'en ai besoin avec un budget limité (frais de rentrée et taxe d'habitation oblige). Même si je dois partir seule, je compte bien prendre mes premières vraies vacances depuis plus de quinze ans. Les gens, ça les étonne toujours. Mais un, je suis pauvre. Deux, je n'ai pas d'amis pour partir ou m'accompagner (et accessoirement limiter les frais). Trois, non, je ne pars pas en vacances avec mes parents et ils ne m'aideront pas pour partir en vacances.

Bref, pourquoi moi je ne trouve pas le travail de mes rêves, l'homme de mes rêves, les amis de mes rêves? Qu'est-ce qui cloche chez moi? Hormis que je suis usée et que du coup, j'essaie moins depuis quelques mois. Oh, je sais bien, l'ennui. Le fait de ne pas y trouver mon compte avec les gens ou le travail, l'ennui, le fait de rarement trouver "à me nourrir". Mais je n'ai pas demandé à être une extraterrestre, je n'y peux rien si vos petites conversations banales m'emm au plus haut point, si le travail m'ennuie alors que les gens acceptent que ce soit comme ça. Je n'y peux rien si je suis moi mais j'ai quand même droit au bonheur, non? J'en viens même à envisager de sortir en boîte de nuit pour augmenter mes chances de trouver l'homme de mes rêves. Alors que ça ne m'intéresse pas, que je vais y aller avec des boules quiès parce que le volume sonore est juste honteusement fort (il n'y a donc pas de normes??) et me faire coller et draguer lourdement par des gars qui me dégoûtent à des heures trop tardives pour moi mais s'il est là, ça en vaut la peine.

dimanche 2 septembre 2018

Août 2018 Bilan

Bilan

Emploi personnel (musique et écriture)
- pas le temps, j'écris moins que je ne le devrais, les corrections sont très en retard et la musique passe après.
- je voulais partir en vacances mais je suis trop fatiguée le we, je finis tard le soir et je dois courir le samedi matin pour faire les courses sans compter le ménage et autre

Emploi
- Pas de vie à cause des transports, les collègues ne parlent toujours pas, le boulot est toujours aussi répétitif et casse-pied.

Relations
- personnes dans le coin pas dispo
- revu un ami

Conclusion
- stagnant
- mieux m'organiser pour avoir le temps de tout faire et trouver le temps de sortir et vivre