lundi 22 octobre 2018

Baisse de la taxe d'habitation? Quand?

Une des rares mesures sociales de mr Macron est la baisse de la taxe d'habitation qui au départ devait être supprimée. Baisse de 30 % cette année. A revenus à peu près constants (mais en vérité, un peu plus faibles), je paie 30 € de plus soit une augmentation de 15 %. Bref, un mensonge de plus alors que tout augmente: l'essence, les timbres alors que la poste perd toujours plus de colis ou le facteur ne sonne même plus voire ne trouve pas mon numéro de porte dans une grande rue. J'ai l'impression que ça a baissé au niveau des courses, je m'en sors mieux avec un petit budget mais n'est-ce qu'une impression?

Mon dernier emploi m'a beaucoup fait réfléchir. Au vu des salaires qui n'augmentent pas tant que ça par rapport au coût de la vie (avant avec un smic complet, j'étais riche, je pouvais "flamber" une partie de mon salaire si je voulais. Aujourd'hui, je réfléchis avant de me faire plaisir), cela vaut-il la peine de donner 12 h de ma journée à un emploi inintéressant, usant et dans une ambiance à vomir et rester parce que ça fera bien sur mon cv? (même si recruteur de moutons à cinq pattes va surtout voir une expérience de plus).

Bref, un mensonge de plus pour ceux qui espéraient récupérer un peu de pouvoir d'achat pour profiter de la vie...

jeudi 18 octobre 2018

Quel avenir à venir? Ou comment culpabiliser le chômeur qui prend quelques jours pour se retrouver

  Je voulais partir une petite journée mais je n'en ai pas la force. Je n'ai pas envie de sortir ou autre. Alors que pourtant, j'aurais potentiellement quelques personnes avec qui bouger en leur mettant des coups de pied au fondement mais tout de même. La fatigue physique est mon mur actuellement, alors je me repose, je ne fais pas grand chose: rattraper peu à peu le ménage en retard, les courses également, l'écriture qui n'a pas avancé comme je voudrais (ce qui est stupide car j'arrive à la fin d'un tome que je ne peux plus voir en peinture, vous savez ce moment où vous avez des envies de faire tomber votre personnage d'une falaise pour en finir avec lui), la musique pour laquelle j'ai enfin du temps. Mais non. Le pire, c'est que je suis trop fatiguée pour sortir. Du coup, j'ai dit tant pis, j'ai regardé des séries, dépensé mes sous durement gagnés (j'ai un peu abusé, je l'avoue mais tant pis) et enchaîné les grasses matinées en laissant le reste de côté tout en rattrapant peu à peu le ménage.

  Tout le monde me presse de chercher du travail dès maintenant comme si prendre une semaine pour moi était un crime. Ils oublient le confort d'un CDI, ne plus avoir à enchaîner les échecs et l'absence de réponse, le manque d'argent, le fait de ne pas pouvoir établir un budget à cause du système d'indemnisation (oui, je travaille à temps plein et la CAF me verse mon RSA, cherchez l'erreur! Heureusement que je sais gérer un budget mais je plains les nuls en maths/dyscalculiques/ acheteurs compulsifs. Et que la déclaration trimestrielle est passée par là, je pourrai y voir un peu plus clair d'autant plus que j'ai droit aux assedics). Et la culpabilité, la culpabilité de dépenser pour m'assurer des loisirs durant quelques mois, de dépenser pour partir un jour ou deux en vacances alors que peut-être je vais rester au chômage durant six mois ou ma voiture va tomber en panne ou la taxe d'habitation va flamber ou ma facture de gaz aura trois chiffres ou... Face à l'impossibilité de faire autrement parce que l'on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait alors on prend maintenant et oui, on sort tant qu'on peut le faire, on invite le petit ami qui n'est pas l'homme de ma vie du moment parce qu'on sait que quand on sera au ras des pâquerettes budgétairement, ce sera lui qui mettra la main  à la poche un peu plus que moi. Et les tickets restaurant à utiliser avant la fin de l'année qui épongent un peu tout ça.

  Sauf que je ne me vois pas d'avenir en fait. Hormis le nanowrimo en novembre et une journée de vacances, je n'arrive pas à voir au delà. Je suis fatiguée physiquement mais peu à peu, j'arrive à me reposer, à enchaîner les grasses matinées (en me levant à 9 h au lieu de partir à 7 h du matin, ça compte). Je tourne en rond de voir que rien ne change. Où est l'homme de ma vie que j'avais espéré rencontrer? Les amis disponibles et pas dépressifs et ou très occupés comme l'est le seul ami vivant dans ma ville/vivant à l'autre bout de la France? Le CDI tant rêvé depuis dix ans?

  Alors non, je ne vois pas en quoi c'est un crime de prendre une semaine pour moi, pour dormir, ne rien faire et faire ce qui est important pour moi: écrire et jouer de la musique.

lundi 15 octobre 2018

Retour case départ entre soulagement et questionnements

  Contrat terminé, enfin! 4 mois avec des khonasses pas fichues de parler ou juste se montrer aimables. Soulagement de retrouver ma vie tranquille, de pouvoir enfin rattraper mon sommeil en retard, lire, écrire, jouer de la musique, partir un peu. Mais à la fois, la tristesse de me retrouver au chômage, de voir que l'argent que j'ai sur mon compte ne va pas durer.

  Côté cœur, j'ai rencontré quelqu'un il y a quelques semaines. Pas l'homme de mes rêves et si on ne s'était pas retrouvés parmi les seuls motivés du groupe, on n'aurait pas discuté ensemble une bonne partie de la soirée. Il est peu disponible mais ça me fait du bien d'avoir quelqu'un avec qui sortir et qui prenne de mes nouvelles. Je n'attends rien de plus de cette relation. Parce qu'au fond de moi, je sais que ce n'est pas LUI, il y a trop de choses qui coincent et je ne le sens pas ainsi. On verra.

  Pourquoi la vie ne veut pas? J'ai tout fait pour changer les choses. Et quelque part, ça a marché. J'avais besoin d'argent pour ne plus "vivre comme un chien", je voulais un travail "pas trop casse-pied qui me permette de prendre des vacances" et je l'ai eu. Je voulais quelqu'un avec qui sortir et j'ai trouvé. Alors maintenant, je vais continuer et je vais demander plus, le CDI de mes rêves et l'homme de ma vie, j'y crois, l'année n'est pas terminée, c'est un rêve encore possible. Mais en attendant, je me prends une semaine de vacances.