samedi 30 septembre 2017

Septembre 2017 Bilan

Relations
- reprise de contact avec une ancienne bonne connaissance (le genre de personne avec qui on se dit "il faut qu'on se voit" sauf qu'on est trop prises l'une l'autre ou nos emplois du temps ne correspondent pas)
- soutien à une bonne connaissance qui va moyen; on doit se voir à son retour de vacances
- reprise de contact avec une ancienne voisine qui m'avait dit plusieurs fois de passer la voir un de ces quatre. Au bout de six mois de ce discours, j'ai un peu cherché à savoir le fin mot de l'histoire parce que bon, je veux bien passer si je passe dans le coin ou autre mais sinon, je ne vois pas l'intérêt. J'ai bien senti que je dérangeais et il y a une phrase que je n'ai pas aimée. Bref, typique de la personne sincère sur le moment (elle m'a donné son numéro, elle m'a appelée plusieurs fois pour des nouvelles en me disant de passer la voir) mais au pied du mur (au fond, je me sentais mal qu'elle propose sans que je fasse un pas vers elle), elle recule. Attitude tellement mature et hypocrite mais bon, les gens sont ce qu'ils sont. Je raye.
- un ancien bref petit ami qui a pris de mes nouvelles avec un long mail hyper gentil auquel je ne m'attendais pas du tout. Il habite loin donc ce serait compliqué et je ne suis pas attachée à lui, ce n'est pas un ami, une relation réelle n'est pas envisageable pour tout un tas de raison mais c'est quelqu'un de gentil et bien élevé, qualités rares et ça fait beaucoup de bien.
- sorties gratuites: une (sortie OVS, sympa mais pas de potentielles relations, mais c'était super et c'est l'essentiel); pas de balades, il fait trop froid et humide pour ça et je suis trop fatiguée moralement pour affronter le froid. Quelques sorties dans mon quartier (il y a de jolies maisons mais rien d'intéressant, pas de parc ou autre), les gens ne répondent pas aux sourires, aucune communication possible.
- Les voisins? A une exception près, c'est soit "bonjour" du bout des lèvres soit pas de réponse à mon bonjour.
- je suis fatiguée de stagner et une personne que je connais à peine s'est permis de me faire remarquer que je ne devrais pas me plaindre (alors que je m'interrogeais sur une question en particulier sans me plaindre, je ne comprenais pas un point précis) (je n'ai pas de problèmes de santé moi! Oui, mais bon, je n'ai pas de travail, pas d'amoureux, des amis qui habitent loin, pas d'argent, une famille toxique et qui m'enfonce au lieu de me soutenir, je galère à tenir mon budget et donc manger, pas d'enfant ou de mari alors que je n'ai jamais imaginé en arriver là et oui, j'en ai marre de tourner en rond, d'essayer encore et encore par tous les moyens de faire bouger les choses sans succès ou parfois de les laisser se faire toutes seules. Et pas de travail rémunéré et les gens me déçoivent toujours même si je veux croire en eux. Et puis dans ma famille élargie, c'est moyen moyen depuis six mois pour plein de monde.). Bref, la méchanceté des gens m'énerve. Je ne me plains pas, je cherche des solutions nouvelles que je n'ai pas encore expérimentées, c'est différent. Parce que si je dois attendre d'avoir un CDI pour avoir les moyens financiers de sortir donc rencontrer des gens et les recroiser et donc avoir plus de chance de trouver un amoureux, pouvoir faire des projets avec lui et juste avoir un travail, arrêter de compter et voir du monde tous les jours (parmi les collègues, il y en a au moins un ou une qui est plus abordable que les autres et avec qui discuter un minimum). Oui mais si cette personne a des soucis de santé, elle a peut-être une famille aimante, des amis, un amoureux, un emploi qu'elle aime et qui lui permet de vivre, elle est peut-être partie en vacances cette année (alors que ça fait 7-8 ans que si j'arrive à partir deux week-end dans l'année en famille et deux we chez des amis, c'est le maximum et même si je me plains quand ça tire trop, je m'estime déjà heureuse de pouvoir le faire) et j'ai aussi des soucis de santé, même si ça m'inquiète, je fais avec sans me plaindre (trop). Chacun ses soucis et il serait bien de comparer ce qui est comparable sans attaquer lors d'un moment de faiblesse. Je suppose que ce n'était pas intentionnel loin de là mais j'étais aussi fragile sur le moment et ça m'a fait mal. Peut-être (sûrement) que si j'étais moins sensible, ça ne m'aurait pas touchée mais si, ça m'a fait mal.

Mais je ne sais pas ce qui cloche, que je lâche prise, que je me batte, que je travaille sur moi pour m'améliorer, rien ne change de ce côté-là. Le dénominateur commun me semble les gens. Je n'ai presque pas d'amis parce que les gens me regardent bizarrement avec mes centres d'intérêt à la noix et que s'ils parlent de télévision ou de stars, je ne peux pas me mêler à la conversation, ça ne m'intéresse pas. Pareil pour les collègues. Au travail, je m'ennuie là où les collègues sont débordés, je finis plus vite que les gens et même quand je culpabilise parce que je n'ai vraiment rien à faire et que je le cache, le patron ne trouve jamais que j'ai traîné, au contraire. Mais ça crée des jalousies et l'estime de moi en prend un coup. Le grand amour? Les jeunes de mon âge semblent encore espérer qu'on les sauve ou les aide à aller mieux; mais on est toujours seuls donc ils viennent vers moi pour de mauvaises raisons. Ou les hommes de mon âge sont blessés et ne veulent pas s'engager alors que je ne demande que ça. Et je n'ai pas d'amis et pas d'argent donc je sors peu. Internet? La lie de l'humanité y est rassemblée, les sites de rencontres après un tri drastique m'ont permis de rencontrer des gens sympas mais il n'y avait pas cette étincelle et toujours le jugement des gens sur mes loisirs ou autre qui ne me donne pas envie de me livrer. (quand je ne tombe pas sur des gens-avec-qui-je-n'ai-rien-en-commun-et-surtout-pas-les-mêmes-valeurs (notamment la politesse élémentaire minimale) pour rester polie. Si quelqu'un est fan de football, je lui réponds que "c'est cool mais ce n'est pas mon truc". Si je parle de mes projets d'écriture ou des livres que je lis, j'ai droit à des "mais ça t'est venu comment?" "c'est bizarre que blabla" (là où moi, au contraire, je dis que " c'est marrant" d'avoir des passions différentes avant de conclure que "ça doit être trop cool" (le football et le sport en général, ça ne compte pas)). Et le "mais comment tu en es arrivée là?" (typiquement lire tel gros pavé écrit il y a plus d'un siècle par un écrivain célèbre mais mort ou mes projets d'écriture ou mes goûts en musique (la musique classique et folk, c'est le bien!)). Je me sens juste mal et juste comme un extraterrestre par moment avec les gens.


  Je veux bien redevenir comme avant, ouverte, tolérante, confiante et curieuse de tout mais ce serait bien que les "gens" fassent la même chose au lieu de me juger. Désolée si mes parents m'ont donné le goût des livres et offert des encyclopédie étant plus jeune au lieu de m'acheter des jeux video. Oui, je préférais lire Science et vie junior plutôt que le magazine Fan2 (pourtant, j'en ai acheté quelques uns pour faire comme les autres mais bref... sans commentaire). Mais mes parents m'abonnaient à Wakou et J'aime lire, qu'y puis-je? Même si c'était sûrement à ma demande mais bon si ça se vend, c'est que des gens les lisent, non?   Et ce n'est pas une raison pour me faire sentir comme une extraterrestre, on peut mettre des formes, non?


Travail
- je continue à chercher un peu, ce qui est mieux que rien. Mais je suis juste épuisée.
- Travaux personnels: ils ont bien bien avancé malgré des blocages mais les idées doivent parfois mûrir un peu. Plein de choses en suspens par manque d'argent, j'ai fait une liste dans un coin et je m'occupe avec le matériel que j'ai chez moi (et j'ai de quoi faire donc tout est parfait)
- Procrastination: ça va.


Moi?
- Procrastination? Ca va, merci le bullet journal.
- Emotionnellement parlant: Malgré des baisses de moral dû à mes "trucs qui n'avancent pas", globalement, ça va, je fais mes "petites affaires" en attendant, faute de mieux en guettant l'occasion de tenter de faire bouger les choses.
- Finances? J'ai assez râlé sur mon rsa-de-misère. La catastrophe bien amortie par ma "gestion raisonnée de mon budget" (= vider mes placards avec beaucoup de réserves de pâtes donc manger des pâtes avec parfois de la sauce à toutes les sauces). Je n'ai pas vécu ce mois-ci, j'ai survécu mais je suis fière de moi. Le souci, c'est que toute l'énergie que j'ai mis à rester à flot financièrement a causé du stress et n'a pas été dépensée ailleurs. Je dois momentanément renoncer à mes activités extraprofessionnelles habituelles par manque d'argent et ça veut dire qu'en période de chaumage, je n'aurai plus ce garde-fou (horaires à respecter, savoir quel jour on est du coup, voir des gens, sortir deux fois par semaine même si je n'ai pas envie, voir des gens, avoir "du travail à faire", m'améliorer (ce qui est valorisant), parler avec des gens, sortir de chez moi pour faire quelque chose qui me plaît (et pas que pour les courses une fois par semaine)).