vendredi 27 mars 2020

Journal d'une confinée 2 J+10 Les librairies numériques à prix cassés sont dévalisées/ réflexions sur le livre numérique

 En fait, le confinement a officiellement commencé le 17 mars même si je l'ai commencé une semaine avant par précaution, parce que savais que ça arriverait et que je ne comprenais pas que ce ne soit pas déjà décrété.
Honnêtement, cela devient difficile. J'attends le début du nanowrimo avec impatience. J'ai écumé les librairies en ligne et fait fondre ma bourse. Oui, les livres gratuits offerts par les maisons d'édition, c'est chouette mais quand elles ont plein de titres sympas à petits prix, c'est tellement tentant que je n'ai pas résisté.

Les éditions Gloriana
elles semblent pas mal tournées vers la romance et les romans historiques. Ca tourne entre 0 et 6 € que je trouve cher pour ma part. Mais entre 0 et 3 €, il y a de quoi faire.
http://gloriana-editions.com/index.php/boutique/

Noir d'absinthe
Ils proposent un pack de livres numériques à prix libre. Soit 19 livres numériques dans à peu près tous les styles.
https://www.noirdabsinthe.com/offre

Furet du Nord
Entre les classiques, les extraits et autres romances sans intérêt, il faut trier mais j'ai trouvé quelques titres. Le catalogue a pas mal de titres intéressants mais cela reste trop cher par rapport au livre papier.
https://www.furet.com/ebooks-gratuits

la Fnac
qui a de nombreux classiques mais pas que. Beaucoup de développement personnel, romance (en plus mature, on va dire) et d'autres choses. Malheureusement à chaque fois que j'ai mis quelque chose dans mon panier, une fenêtre s'est ouverte que j'ai dû fermer à chaque fois. Et les fichiers téléchargés étaient tantôt en epub, tantôt en url links que j'ai supprimés. Du coup, j'ai eu des pertes. De plus, les fichiers ne sont pas nommés par le titre mais par une suite de chiffres et de lettres, je vais devoir les renommer à la main après avoir visualisé le titre sur Calibre.
Dommage, même si je n'aime pas la Fnac parce qu'ils ont la fâcheuse tendance de "coller" leur carte fidélité payante sans prévenir, je n'excluais pas totalement cette possibilité. Côté livres numériques, ils ont bien des progrès à faire alors que les petites maisons d'édition s'en sortent bien. Attention, il faut vérifier s'il y a ou non des DRM une fois les livres dans le panier. Une fois sur deux ou plus, je me retrouve avec des fichiers ADE au lieu d'epub, je n'ai pas la patience de chercher à les convertir. Ca ne passe ni sur ma liseuse ni sur Calibre (j'ai lu deux livres sur Calibre pour cause de liseuse en panne, merci bien, j'espère ne jamais recommencer même si ce merveilleux logiciel dépanne bien) donc j'ai supprimé sans états d'âme. En tous cas, je raye la Fnac comme fournisseur potentiel de livres numériques, c'est trop compliqué d'acheter, télécharger et lire un livre numérique de chez eux.
Par chance, je ne me suis pas retrouvée avec une carte Fnac en cadeau forcé, il y a du progrès.
https://www.fnac.com/telecharger-ebook.asp#bl=marktlink3

   Le jour où ils comprendront que les livres numériques un euro de moins ou au même prix que le livre papier, ce n'est pas possible, peut-être que le livre numérique deviendra une option. Il n'y a ni transport, ni stockage (si, bien sûr, en numérique mais ça reste bien moins cher que de dédier une pièce entière à cela dans une librairie), ni matières premières (de l'espace en ligne mais pas de papier et d'encre, pas de frais d'imprimerie). Pour rappel, la répartition du prix d'un livre https://anaislaporte.com/2018/03/10/ma-part-du-gateau/

  Et pour les DRM, par principe, je prends toujours sans DRM. J'achète très peu de livres numériques (j'ai dû en payer trois, je crois). Un livre papier, je peux le prêter ou le donner si je n'en veux plus. Là, sachant qu'une liseuse dure trois ans et qu'un livre que j'avais acheté permettait d'utiliser 5 appareils (donc dans quinze ans, bernique; ça fait cher le prêt!), j'étais un peu déçue. D'ailleurs, je ne les ai toujours pas lus, ils attendent d'être lus (pour cette année). Et mettre autre chose que de l'epub, c'est à croire que c'est pour embêter le client vu que ça passe sur toutes les liseuses et sur Calibre en cas de panne de liseuse. Du coup, j'ai gardé les sans DRM et jeté les autres, qui par chance étaient des gratuits. Déjà que j'ai fait chauffer (un peu trop) la carte bancaire et que si tout se passe bien, je garderai quelques maisons d'édition.

J'achète toujours des livres papier mais par manque de place, je limite en favorisant les formats poche. D'autres sont achetés en papier en sachant très bien qu'une fois lus, ils seront donnés dans des boîtes à lire (mais c'est un acte de générosité assumé dès l'achat, un vrai don et non un livre dont je me débarrasse). Il reste les nombreux et réguliers prêts par la famille et les amis, les trouvailles (rares) dans les boîtes à lire (merveilleuse invention), les classiques qui forment toujours une belle part de mes lectures. Mais en ce qui me concerne, le numérique est une vrai option de lecture (ça prend de la place sur mon disque dur externe mais ça peut se compresser et ce n'est rien par rapport à la musique vu que je télécharge (légalement, bien sûr!) et que j'achète encore les CD physiques de mes artistes chouchous qui sont transférés sur mon disque dur externe. Beaucoup de gens aujourd'hui vivent dans des appartements toujours plus petits et pour les dévoreurs de pages, il  ne faut que dix ans pour que les étagères débordent et que cela devienne un casse-tête. J'avoue acheter de temps en temps des CD physiques et des DVD lorsqu'il y a des promotions ou lorsque le prix baisse suffisamment. Il faut faire des choix quand on manque de place. Mais ça se fera avec le temps, je n'en doute pas. En attendant tant pis pour eux, ce sont des livres que je n'achète pas et qui sont remplacés par des classiques. Sur les 65 livres que je lis par an en moyenne, la moitié sont des classiques, le quart m'est prêté. Restent une quinzaine de livres achetés ou récupérés dans les boîtes à lire, que je me fais offrir à noël ou à mon anniversaire. S'ils baissaient les prix des livres numériques à un prix raisonnable, ce serait facilement une vingtaine de livres que j'achèterai par an au lieu d'un tous les deux ans et encore. Et je ne suis pas la seule dans ce cas.