mercredi 2 mai 2012

Premier 1er mai

   Jusqu'ici, j'ai toujours trouvé illogique de fêter le travail quand on n'en a pas. Sauf que cette année, je m'y suis décidée, parce que l'inaction du gouvernement en matière d'emploi me semble une raison suffisante de me sentir concernée.

   Les syndicats en premier: ils demandent toujours des choses utopiques! "Tout l'argent au salarié, rien au patron" (oui, oui, je l'ai lu sur une pancarte! Euh, le patron prend des risques en créant une entreprise, il est normal qu'il soit récompensé; en plus, de donner du travail et un salaire à ses employés. Pas d'entrepreneur, pas d'entreprise, pas d'emploi et pas de salaire!).

   Ensuite, les associations diverses et variées (ligue des droits de l'homme, association LGBT, associations pour l'égalité des sexes ou le droit du travail); suivies, en dernier, par les partis politiques.

   Piétiner en scandant des slogans qui ne me concernent pas ("Tout pour les patrons, rien pour les salariés"... alors que ce n'est pas la réalité), ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Tout ça d'un pas lent qui me donne des fourmis dans les jambes au son de L'internationale... 
Ne peuvent-t-ils pas prendre exemple sur les manifestations anti-CPE? On dansait, on chantait, on riait, ma première manifestation (mis à part, une manifestation lycéenne), mon premier combat.

   N'oubliez pas le débat, ce soir!
 
   Miracle! Je peux enfin modifier mes messages sans le changement de mes interlignes simples en interlignes doubles!