lundi 1 janvier 2018

Résolutions 2018

RENONCER


A trouver l'amour


A trouver un CDI correctement payé qui ne me sorte pas par les "trous de nez" où je ne m'ennuie pas "comme un rat mort"


A trouver des amis qui ne vivent pas super loin


A me coucher à des heures pas possible


Je crois qu'à un moment, il faut se montrer raisonnable, j'ai TOUT tenté: essayer encore et encore, ne rien faire en restant aux aguets, ne rien faire du tout. Quand la vie ne veut pas, elle ne veut pas cette s.... .


CONTINUER


A écrire tous les jours


A tenir mon bullet journal


A chercher du travail "raisonnablement"


A sortir pour faire des trucs que j'ai envie de faire seule ou via OVS


A jouer de la musique tous les jours


A lire un livre par semaine


A regarder un film par jour en faisant autre chose quand je suis au chaumage


A être assidue pour mes rituels du matin et du soir


A me faire plaisir de manière régulière


A me couper au négatif que ce soit les gens ou les situations


A lutter contre ma trichotillomanie qui revient par moments


A chercher du travail même si dans les moments où j'en ai marre, je me contente d'envoyer mon CV avec une pseudo lettre de motivation


A me mettre des objectifs mensuels raisonnables


A piocher des façons de fêter les moments importants de l'année dans des spiritualités différentes


A sortir mon ami imaginaire du placard quand les gens me déçoivent trop
Je sais, je sais, mais j'ai dû survivre chez mes parents jusqu'à ce que je m'installe avec mon ex pervers narcissique. Ensuite, il est resté en sommeil et depuis peu, il revient. Le truc, c'est que cette année, j'ai VRAIMENT essayé de sortir et rencontrer des gens mais j'ai TOUJOURS été déçue par la médiocrité des gens de mon âge (je pense surtout que je n'ai pas eu de bol et qu'il faut que je reste optimiste et que je continue à chercher) sauf quelques exceptions que je vois trop peu. Bref, quand je m'ennuie à une soirée, nous faisons la conversation en plus de celle qui se déroule sur le moment. Ce n'est pas nouveau mais je crois que j'ai accepté le fait que je resterai assez souvent sur ma faim côté relationnel; du coup, il pallie à ce manque en bouchant les trous et il me permet de ne pas trop m'ennuyer dans les soirées type OVS où clairement, il est rare que je m'amuse. Comme je me suis dit le week-end dernier où je suis sortie: ce n'était pas désagréable, mais ce n'était pas agréable non plus. Je n'ai pas passé une mauvaise soirée mais pas une bonne soirée non plus, j'ai ressenti une sensation de vide et de manque de consistance alors que visiblement, tout le monde y trouvait son compte. Peut-être que c'est mon côté idéaliste qui fait ça mais du coup, le compromis était bancal et pas super satisfaisant. Donc ça me donne moyennement envie de recommencer et de mettre mon argent là-dedans (mes finances étant souvent fragiles), on va être honnête. Mais j'ai compris récemment que les gens ne feront pas le premier pas vers moi et que c'est à moi de le faire. Et que les gens ne peuvent donner que ce qu'ils ont. J'ai l'impression que ces relations ne "me nourrissent pas" de manière générale (hormis mes amis proches et quelques personnes), mais plus je sors, plus je trouve des compromis, plus j'ai des chances de trouver des gens avec qui ça passe (souvent des artistes, de grands lecteurs ou des gens avec un vécu ou une façon de penser particulière; je sais que le cercle est un peu restreint et que ce ne sera pas évident mais si je me respecte, je n'ai pas trop le choix non plus. Plus j'essaie, plus j'ai de chances de trouver).


RECOMMENCER


A croire dans les gens
oui la majorité des gens est juste "bête et méchante" mais certains en valent la peine. Mes dernières sorties OVS (auxquelles je suis allée sans le moindre a priori) m'ont fait comprendre que les gens ne peuvent donner que ce qu'ils ont: j'ai passé de bonnes soirées mais elles ne m'ont pas satisfaites, je suis restée sur ma faim, je me suis ennuyée, parfois demandé ce que je faisais là mais ça n'a pas été désagréable. Au fond, c'est un choix: si je préfère rester seule à faire ce que j'aime, je le fais. Si malgré tout, j'ai envie de consommer un loisir dans un groupe où globalement les conversations ne volent pas très très haut avec la possibilité d'une bonne surprise, je le fais. D'ailleurs, je me suis fait la même réflexion à la danse l'autre jour, les conversations ne volent pas haut, je crois que ça ne me nourrit pas; en quelque sorte, je reste sur ma faim, je ne sais pas mais je pense qu'il y a matière à creuser pour diminuer mes attentes. Le truc, c'est que les gens semblent s'en satisfaire, s'en amuser, s'y retrouver. Je ne sais pas trop d'où ça vient, en quoi je suis différente.


CHOSES A CHANGER


Etre un peu plus assidue sur le ménage


Arrêter de me coucher à des heures pas possibles même si je dois mettre une alarme


Me couper des gens négatifs de manière totale
Mes parents ne me jugent que par mon travail: si je travaille, je suis une "bonne fille", sinon je n'ai aucune valeur (ma vie ne les intéresse pas, ils se demandent si je cherche vraiment ou je devrais faire autre chose, ma pétasse de sœur aînée qui me dit que je devrais tout prendre (j'ai dit  combien j'ai souffert au mac do, ça a parfois été pareil ailleurs et franchement, j'en ai marre, je sature surtout pour gagner un salaire de misère. Mon dernier boulot où j'ai bossé presque un mois, j'ai bouclé mon budget grâce aux tickets restaurant; honnêtement, le travail à mon sens devrait permettre de vivre vraiment et être un minimum épanouissant; là, je me suis "fait chier" tout du long en me demandant ce que je faisais là et si le salaire est correct entre la taxe d'habitation exorbitante, les frais liés à la reprise d'emploi, voilà quoi. Oui, ça m'a payé des loisirs et j'ai pu avoir une centaine d'euros pour mes cadeaux de noël mais franchement, sur le mois où je suis restée, tout compris, j'ai dû avoir 300 € de marge. Subir l'ennui et la bêtise de ma collègue qui était et est toujours con comme un balai pour ça, ça n'en vaut pas franchement la peine. Bien sûr, je peux bien tomber. Mais le souci, c'est qu'à chaque fois, je suis super motivée et toujours déçue.
Mon dernier travail épanouissant, c'était en décembre dernier, un petit contrat. Le seul contrat de l'année qui m'a vraiment plu (oui, je parle bien de décembre 2016!). L'année d'avant (2015), ça a été la même chose, le seul contrat où je me suis éclatée a duré une semaine. L'année d'avant (2014), j'ai bossé presque toute l'année avec un taré histrionique qui m'en a fait baver.
Bref, je n'ai pas eu de chance, bien sûr, la roue tournera forcément mais j'attends ce contrat qui me redonnera de l'élan et au fond, confiance en mes capacités. Donc être jugée sur quelque chose qui au fond me met en souffrance, quelque part, voilà. Après, ça tient surtout à des tâches inintéressantes ou intéressantes mais qui pour moi n'ont pas de sens (on me dit quoi faire mais pas à quoi ça sert donc je ne comprends pas à quoi je sers dans l'entreprise) ou des gens "difficiles" (les chefaillons qui veulent me faire entrer dans un moule et qui n'admettent pas que je puisse travailler un peu différemment (typiquement, traiter plusieurs tâches en même temps ou travailler des deux mains pour quelque part "remplir mon cerveau" sinon mes pensées vagabondent et je fais des bêtises par inattention) et du coup, les collègues qui couinent parce que je ne suis pas exactement la procédure et que je vais vite). Il y a des gens qui le comprennent et qui s'en fichent tant que le travail est fait et au fond, si je travaille vite, le patron me paie le même prix pour plus de travail abattu et mes collègues ont plus de temps pour discuter ou lambiner. Et moi, je ne m'ennuie pas trop, tout le monde est content. Je force le trait mais c'est le dénominateur commun aux emplois qui ne sont pas passés ces trois dernières années. Sans compter ma saleté de sœur qui fait exprès de me blesser par jalousie et bêtise.
Du coup, je pense m'éloigner encore plus d'eux.

OBJECTIFS ANNUELS
Devenir quelqu'un d'hyper optimiste
J'y ai souvent pensé mais c'est difficile. Beaucoup de gens sont négatifs (à tel point que durant une période de déprime, je ne sortais plus de chez moi, j'absorbais la négativité des gens et j'étais encore plus mal (hypersensibilité et empathie à la con!!)).Bien sûr, ce n'est pas toujours possible, parfois il est nécessaire d'aller mal mais je crois qu'il y a là matière à une sorte de "révision" de ce que je sais par expérience et ce qu'on m'a appris et que ça pourrait vraiment m'aider à surmonter les échecs et agir. Je crois qu'aujourd'hui en regard du chemin parcouru, c'est la chose qui me manque le plus pour avancer malgré les difficultés et le manque de soutien.


Gérer mon temps de manière optimale
Je m'explique, cette année, j'ai travaillé à m'assumer, me connaître, assumer mes envies, ce que je suis et inclure dans ma vie ce qui me fait du bien (écriture, musique, yoga, dessin, lecture,  films). J'ai tenté à plusieurs reprises mais je manque de temps, cruellement. Soit je fais plusieurs choses en même temps, soit je passe moins de temps sur chaque tâche, soit je chasse les temps morts, soit je renonce à quelque chose. J'ai fini par admettre que renoncer à une activité, c'est niet, ce n'est pas possible, j'en ai besoin tous les jours, même si je suis fatiguée et même si par moments, j'ai besoin de lever le pied (par exemple, en ce moment, je n'arrive plus à écrire; ceci dit, j'ai travaillé sur une dizaine de projets qui vont du roman à la série de nouvelles); mais depuis quinze jours, je n'ai plus la force d'écrire, j'ai trop donné toute cette année et le nanowrimo m'a achevée et laissée sans force. Je note des idées dans mon carnet, je lis (beaucoup), je regarde beaucoup de films, bref, je me remplis, je respire. Si je ne travaille pas, ça va mais dès que je travaille, c'est un peu la pagaille donc j'utilise tous les temps morts pour lire et réfléchir à mes travaux d'écriture et quand je rentre, je fractionne (20 minutes par activité en gros) et si je peux faire plusieurs choses en même temps, je le fais. Mais je pense que je peux mieux faire et peut-être aller un tout petit peu plus vite. Je ne gagnerai peut-être qu'une demi-heure par jour si je travaille mais c'est très précieux.
En résumé, ça veut dire m'accrocher à mon bullet journal toute l'année et tous les jours.