mardi 1 septembre 2020

Les mois passent et la fatigue survient

  Je reste très fatiguée en ce moment et je ne vois pas de réelle raison physique ou psychologique. Ca va mieux, doucement mais sûrement. Et j'ai ouvert mon navigateur pour lire les gros titres. Et là, j'ai compris: ça fait plus de six mois qu'on nous bassine avec ce p... de covid, à toutes les sauces, à tous les repas et de toutes la manières possibles: au four, en papillotte, à l'étouffée, en soupe, en compote, en purée, en garniture de tarte...

  J'essaie de rester éloignée de tout ça sans y parvenir totalement. Déjà parce que je lis les gros titres et que mon entourage a tendance à parler de ça encore et encore. Stop! Je ne dis pas qu'il ne faut pas rester informés. Mais concrètement, ça change quoi dans la vie du français lambda aujourd'hui? Masque BIEN MIS, lavage des mains, plus de bise ou de serrage de mains, gel hydroalcoolique BIEN APPLIQUE, garder ses distances. Je trouve que quand même, ce n'est pas insurmontable au final.

  Mais j'en ai marre que sortir et draguer reste compliqué, que le budget masques reste important pour mon micro-budget, que ce soit la bérézina sur le plan économique et donc professionnel. Et tous les neuneus pas fichus de mettre un masque correctement alors que même mes cousins encore fort jeunes y arrivent (à 5 ans!). Le reste, je m'en accomode plutôt bien et si ça dure, ma foi, je ferai avec.

  Mais à côté de ça, entendre les discours anti-masques (pas dans mon entourage, Dieu merci), me fait dire que tous les neuneus pas fichus de mettre un masque contribuent à relancer l'épidémie alors que je vois les choses de manière optimiste: plus on fait attention, plus tôt on en finit. Des épidémies, il y en a toujours eu dans l'histoire de l'humanité et il y en aura toujours. Même si la médecine moderne et la vaccination ont bien aidé. On l'a juste oublié...

  C'est juste le contrecoup de ces mois difficiles, ce n'est pas grave, c'est normal. J'ai repris du poids (mais sorties ovs= goûter + boissons en restant généralement un après-midi ou une soirée le derrière vissé à sa chaise donc dépense minime pour grosse ration calorique, c'est normal mais pas grave du tout et un mauvais sommeil n'aide pas. De toutes manières, ce mois-ci, je lâche la bride de ce côté-là pour respirer et continuer à stabiliser; je rattrapperai le mois prochain), j'anticipe une grosse perte de cheveux cet automne mais si je pose les choses avec honnêteté sur la table, hormis le manque de travail et donc d'argent mais ça, ça va aller de plus en plus mal jusqu'à la fin de l'année à mon humble avis et je n'y peux rien, ça va plutôt bien, en fait. Les médias et mon entourage immédiat ne voient que le covid mais c'est leur problème, je me suis laissé entrainer sans m'en rentre compte, je me suis laissé contaminer par le discours ambiant, polluer le cerveau par ces pensées négatives.

  Un ex est revenu vers moi récemment et ça m'a chamboulée le coeur. Là aussi, j'ai été honnête et j'ai pris de la distance pour me protéger et ne pas gaspiller mon énergie. Bien sûr, il m'a donné plus de nouvelles. Les hommes... J'ai examiné la situation, pris ma décision, je l'ai posée par écrit pour la fixer dans mon esprit et je suis allée beaucoup mieux, mine de rien. C'est exactement la même chose! Pour le moment, il ne mérite pas que je prenne le risque de me laisser manger le coeur. Alors la relation reste dans une sorte de flottement le temps qu'il règle ses affaires en retard ou que je rencontre quelqu'un. Au fond, hormis un message et un appel de temps à autre, ça ne change pas grand chose pour moi dans l'immédiat. Ca marche très bien comme ça alors, il n'y a pas de raison.

  Il n'y a pas de quoi en perdre le sommeil, il y a des choses plus intéressantes à vivre; pour le moment, la situation ne mérite pas que je me laisse manger le cerveau.

  Carpe diem!!! Sur ce, je vais continuer mon livre... Rien de mieux qu'un bon Stephen King pour bien dormir ce soir.