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Un témoignage tellement vrai de ce que je vis au quotidien:
- pas assez d'offres d'emploi dans mon domaine et des candidatures spontanées qui restent lettre morte
- pas de quoi vivre avec un rsa: comment refaire ses talons ou racheter un chemisier pour avoir l'air propre en entretien? Impossible alors on triche, on masque ce que l'on peut cacher pour rester présentable ou on rogne sur le budget alimentation déjà juste (et oui, les petits plaisirs, ce n'est pas possible, ni viande, ni poisson et on oublie les 5 fruits et légumes par jour!)
- le pôle emploi: des incompétents, ils ne savent pas dans quel secteur il y a du travail de manière précise par bassin d'emploi (hors les "trucs bateau" du genre: les services à la personne; oui mais quel métier? Auxiliaire de vie social, aide ménagère, garde d'enfants??), il n'y a pas d'argent pour des formations de personnes diplômées car nous ne sommes pas prioritaires et les caisses sont vides. Il y a peu d'offres d'emploi et tant de demandes.
Et d'autres choses:
- la santé qui en prend un coup: on va chez le médecin quand on est vraiment malade même avec la C.M.U. quand le praticien n'a pas de lecteur de carte vitale, on ne peut pas acheter les médicaments non remboursés.
- l'isolement social: pas d'argent, pas de sorties, on ne peut pas inviter ses amis à dîner ou acheter une boisson quand on les reçoit. A la longue, ça distend les liens car eux nous invitent à manger. On ne peut pas faire de sorties payantes et comme on ne peut pas toujours laisser nos amis payer, on n'y va plus, tout simplement!
Et non, monsieur COPÉ le problème ce n'est pas le coût du travail, nous l'avons bien vu sous le quinquennat de monsieur SARKOZY. Le souci, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de travail pour tout le monde et que les diplômes ne correspondent pas au marché de l'emploi, avec un Pôle emploi inefficace!
