vendredi 21 janvier 2011

En route pour 2012!

  A l'heure de la tournée des voeux présidentiels, la proximité de 2012 et des élections présidentielles se fait sentir...

 Le parti présidentiel se met en ordre de marche pour cette élection: notre Président bien-aimé veut tenir ses promesses de campagne, réformer la France en profondeur... tout en ne changeant pas de cap politique...
Carla est mise en avant, ces derniers temps; elle qui disait ne pas vouloir s'immiscer dans la vie politique de son mari. L'atout charme du gouvernement chargé d'apporter une touche de glamour et... faire oublier les échecs! N'a-t'elle pas évoqué des envies de maternité en fin d'année?

  Le Président a rappellé ses troupes à l'ordre pour ne permettre que l'émergence d'une seule voix: la sienne! Plus de critiques de la politique du gouvernement, plus d'opinions divergentes: le débat est inexistant! C'est à mon sens, ce qui fait la force de la Gauche; même si vu de l'extérieur, cela fait "fouillis": chacun peut exprimer librement ses opinions, en évitant l'écueil des débats de personnes, évidemment!

  Le discours à l'occasion des voeux présidentiels m'a laissé une impression de vouloir "boucler le programme", comme avant des examens et après... le déluge. Sent-il le vent tourner? Je ne sais...
En tous cas, le programme UMP des dernières présidentielles n'est plus accessible depuis bien longtemps sur le site officiel du parti...
Ne s'est-il pas glorifié d'avoir réformé le système de santé, sauvé le régime de retraite par répartition et de donner la possibilité de gagner plus grâce aux heures supplémentaires? (Ceci n'est valable que pour les personnes ayant déjà un emploi, qu'en est-il des autres??).
Et quid de ses échecs? Pouvoir d'achat, emploi, insertion professionnelle des jeunes diplômés, protection sociale, santé... sujets chers à la Gauche, je l'admets mais combien important au quotidien!

Le Président semble vouloir se recentrer sur le corps électoral traditionnel de la droite et sur les valeurs traditionnelles de celle-ci quitte à empiéter sur le terrain de Front National. Une stratégie payante?