mardi 8 novembre 2011

Baroin dérape à l'Assemblée Nationale

  Mr BAROIN  a accusé le PS d'avoir "pris le pouvoir par effraction" en 1997 (dissolution de l'Assemblée Nationale par Jacques CHIRAC) lors des débats à l'Assemblée Nationale.
"Est-ce du courage de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à des vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit par effraction au pouvoir en 1997?" a-t'il continué, faisant allusion aux 35 heures, suite à des critiques sur la politique économique qui touche les plus défavorisés.
"Car c'est sur un coin de table que vous avez rédigé l'affaire des 35 heures; c'est sur un coin de table que vous avez rédigé, monsieur STRAUSS-KAHN et madame AUBRY, l'affaire des emplois de jeunes; et c'est sur un coin de table que vous êtes arrivés, en effet, aux affaires; et c'est sur un coin de table que vous rédigez un projet qui est aujourd'hui caduc."

  Ce qui me choque, c'est qu'il nie tout le travail fait par les socialistes et les jeunes socialistes quant à ce projet: débattre, faire émerger des propositions, les transmettre aux instances nationales qui les synthétisent et les étudient! Il renie leur engagement, les réunions tardives le soir après une longue journée de travail, les meetings à organiser, les week-ends consacrés aux primaires et à leur préparation, les distributions de tract ou les collages d'affiches le soir ou le week-end: cet engagement, cet enthousiasme (égal, j'en suis sur pour les Jeunes Populaires ou les membres de l'Union pour la Majorité Présidentielle).

  Il y a, je pense, des idées à prendre dans tous les partis politiques et qu'en ces temps difficiles, l'union doit être au-delà des considérations liées aux clivages politiques et aux élections prochaines. Je crains que cette erreur ne coûte cher à Mr BAROIN, dont je ne nie pas les qualités malgré mon désaccord avec la politique qu'il sert.