lundi 23 avril 2012

Paroles, paroles

  "Celui à qui on propose une formation, il sera obligé d'accepter l'emploi pour lequel il a été formé." Pour cela, il faudrait déjà en proposer, ça fait plus d'un an que l'on me répond qu'il n'y a pas d'argent pour ça...

  "On a aussi le droit de parler du travail" "Le vrai travailleur, c'est celui qui a construit sa vie sans rien demander à personne". On ne demande que cela, sauf qu'il n'y a pas de travail... Rien pour nous, les jeunes. A-t'il jamais été au Pôle emploi, autrement que pour le visiter?
 
  Lui qui parlait tant de justice, je viens d'apprendre au bout de plusieurs mois que mes voisins ne seraient pas expulsés par notre propriétaire commun avant bien longtemps, "Ca ne se fait pas comme ça" et pourrait prendre un an. Sauf que ça dure depuis plus de 6 mois, autant de temps perdu pendant lequel rien n'a été fait... mis à part, une soit-disant convocation à un rendez-vous pour "s'expliquer" que l'on m'a ensuite dit être un "courrier d'avertissement", suite à une pétition.
Mon propriétaire me ment allégrement, je subis des menaces de mon voisin, des dégradations sur ma voiture, ma porte d'entrée, ma boîte aux lettres. "Pas vu, pas pris"!

  Monsieur le président, si j'avais pu "travailler plus pour gagner plus" (pour gagner ma vie tout court), pu accéder à des formations (malgré mon diplôme qui fait que je ne suis pas prioritaire), si la police avait des effectifs suffisants pour se déplacer (sans faire un bruit important qui avertit mon voisin de leur arrivée!), si les procédures d'expulsions étaient plus simples (je parle des fauteurs de troubles qui le font exprès, qui rient de notre impuissance et se croient intouchables, ne travaillant pas; pas de la famille qui a des difficultés financières mais qui n'embête personne et cherche à s'en sortir), je ne rirais pas (jaune) autant en vous écoutant!