vendredi 1 janvier 2021

Journal d'une confinée saison 2 J+58/J+113 : 34 2020 au placard de l'oubli

 Le réveillon a été simple: manger, boire, rire, manger, boire, rire et danser et rire et danser. J'ai tenté une sortie ovs avec une connaissance et ma foi, on n'était que 5 mais ça a été un des meilleurs réveillons de ma vie, je crois bien. 

  On a beaucoup bu et beaucoup mangé mais pas tant que ça quand on voit ce qui reste au frigo et dans les placards. Un peu d'excès comme il se doit mais pas trop. Des gens divers mais cools et malgré l'organisation, je ne regrette pas d'avoir choisi cette sortie. 

  Bref, adieu 2020, en espérant que tu t'effaces de ma mémoire ou presque et que 2021 ne soit pas un 2020 bis. Confinement 3 ou pas? Le mystère reste entier mais je me sens prête à affronter la suite; j'étais sur les rotules, à compter les heures avant la fin de cette année mais voir des gens m'a fait du bien. Comment peut-on à ce point empêcher les relations sociales sans en mesurer les dégâts? Je ne parle pas de rouler des pelles à tous les inconnus qu'on croise dans la rue durant deux heures mais juste voir des gens, rire, faire des activités communes. C'est cruel, terriblement cruel et ça détruit à petit feu. Donc stop, les confinements ce n'est pas possible! Nous sommes des animaux sociaux, l'autre est la base de toutes les sociétés humaines, de notre psychisme, notre identité, je crois qu'empêcher les rapports sociaux, c'est nier notre identité en tant qu'humain. (vous avez quatre heures)

  Leurs confinements ont brisé des vies, des gens,des carrières, des relations et j'espère vraiment que leur confinement 3 ne restera qu'une peur qui planera sur l'année 2021 (sans y croire, je dis 15 janvier au plus tard en espérant grandement me planter). Pour 2021, j'espère pouvoir retourner dans un bar sans masque et je jure que si les boîtes de nuit rouvrent, j'y vais malgré la musique forte (une boîte gratuite, il ne faut pas exagérer) et je prie de revoir mon groupe préféré en fest-noz, il me manque grandement et de danser jusqu'à ne plus sentir mes jambes, souffrir en conduisant d'avoir mal aux jambes et trop dansé sur des routes de campagne mal éclairée en restant les yeux rivés au gps pour voir les minutes me séparant de mon lit où je vais m'étendre en grimaçant de douleur après une rapide douche et un rapide repas après avoir dansé durant des heures en me faisant arracher les doigts par des danseurs trop enthousiastes. Et me réveiller à 14 h le dimanche en m'étant couchée à 2h du matin, en comptant les heures restant pour faire ce que j'ai à faire d'ici l'heure du coucher avant d'aller travailler. 

  Sur ce bilan en demi-teinte plein d'espoir, bonne nuitée.