lundi 13 juillet 2020

Cinq jours


Cinq jours de retard que je comble difficilement. Je ne trouve plus les mots, je ne trouve plus mes maux. Je ne sais pas...

Ma tête va exploser de toutes les images qui tournent et s'entrecroisent en permanence dans ma tête, tempête de sons, d'images surtout, de mots, de sensations. Il n'y a pas de motif récurrent ou de piste qui me guide.

Le sommeil me fuit mais à part ça, il me semble que ça va. Rien ne fait battre mon cœur, il faut croire. Ni espoirs, ni révolte, ni tristesse, ni joie. Mon cœur attend quelque chose, qui sait? Que le vent tourne ou que cette drôle de période passe, ce drôle d'été?

Pendant ce temps-là, je lis que le gouvernement se pose la question de peut-être rendre le masque obligatoire dans les lieux fermés. Je croyais que c'était déjà le cas. D'un autre côté, il n'est pas mis de manière systématique dans le bus ou la rue. Quand il est bien mis, évidemment vu qu'il semble que ce soit super technique de le mettre sur le nez (et pas dessous). Bref, ce n'est pas la folle ambiance.

Je lis toujours beaucoup en ce moment comme durant la plupart de mes pannes d'écriture. J'ai toujours le cœur broyé de voir la manière dont un auteur a traité un de mes personnages favoris de cette courte série de livres. Alors c'est que ça ne va pas si mal, au final. Au moins, ce n'est pas une sorte de dépression qui me laisserait soit anesthésiée soit hypersensible. Juste de la fatigue, il fait chaud la nuit et le discours ambiant qui est plutôt négatif.

Le feu d'artifice est annulé, je suis dégoûtée. Je sais que ça fera du monde, que les gens ne font pas attention mais c'est le moment que j'attends une bonne partie de l'été et même de l'année. Je suis triste, vraiment. Les couleurs qui éclatent dans le ciel, les fusées qui montent à l'assaut du firmament, le bruit des feux qui explosent qui font vibrer le corps tout entier. Dommage...