vendredi 24 septembre 2010

Teresa LEWIS, exécutée et T. JOSEPH, professeur mutilé: barbarie humaine

  Teresa LEWIS a été exécutée cette nuit par injection létale en Virginie.

 Agée de 41 ans, cette femme au quotient intellectuel de 72, soit à la limite de la maladie mentale, était accusée d'avoir orchestré les meurtres de son mari et du fils de celui-ci en  2002.

  Elle a laissé ouverte la porte de la caravane où leur famille vivait pour que deux complices, rencontrés au supermarché, puissent les exécuter pour empocher l'assurance vie. L'un était son amant et elle avait encouragé sa fille a avoir une relation avec l'autre. Ils ont été condamnés à la prison à vie.

  Considérée comme l'instigatrice de ces meurtres Teresa LEWIS avait été condamnée à la peine capitale.
Son amant, très intelligent et qui souhaitait devenir tueur à gage, avait avoué dans une lettre à une amie en 2003, avoir conçu les meurtres. Elle était «exactement ce que je recherchais, une salope qui s’était mariée pour l’argent à qui j’allais faire facilement tourner la tête», avait-il écrit.

  En 2002, la Cour suprême a interdit l'exécution de condamnés présentant un retard mental.

  Les derniers mots de Teresa Lewis ont été pour sa fille : "Je veux juste que Kathy sache que je l'aime et que je suis vraiment désolée". Des journalistes ayant assisté à l'injection mortelle ont indiqué qu'elle semblait "nerveuse" et "effrayée" en entrant dans la salle où s'est déroulée l'exécution.

  N'oublions pas Sakineh et tous les autres condamnés à mort...

  En Inde, Thenganakunnel JOSEPH, professeur d'un collège Catholique du Kerala, un état du sud de l'Inde a eu la main droite mutilés et les membres supérieurs et inférieurs fracturés.
 Son crime? Avoir proposé un exercice de ponctuation en malayalam, la langue officielle du Kerala...Il a repris le dialogue d'un film local entre un fou et Allah. Suite à une erreur, il appelle le fou du nom du prophète Muhammad.

  Quelques semaines plus tard, le 4 juillet, il a été attaqué par des hommes armés de haches et de barres de fer à la sortie de la messe. La police soupçonne le Front populaire indien, un groupuscule islamiste local, d'avoir organisé cette attaque et a arrêté vingt-sept de ses membres.
 
Invalide et sans emploi, le professeur incriminé déclare: "Je me suis déjà excusé et je ne voulais offenser quiconque en utilisant le nom "Muhammad"".

  Le collège Newman qui l'emploie l'a renvoyé pour "atteinte au sentiment religieux de la communauté Musulmane" (?) après avoir été placé sous protection policière à la suite de manifestations.
  "Il a délibérément ridiculisé le prophète", explique Thomas MALEKKUDY , le responsable du diocèse de Kothamangalam, sous lequel l'autorité du collège Catholique Newman est placée. Une circulaire a même été lue pendant la messe, dans plus de 120 paroisses pour expliquer que le professeur JOSEPH avait cherché à discréditer l'Eglise et ses institutions! Quel modèle de tolérance!
La Ligue Musulmane Indienne et des organisations catholiques ont demandé, en vain, sa réintégration. Depuis 2004, le Kerala, modèle de coexistence entre les religions connaît des tensions.