dimanche 1 novembre 2020

Buffy contre les vampires

 Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé livres/films. J'ai profité du confinement pour me refaire une grosse série bien longue et non, pas Game of thrones! J'ai choisi Buffy contre les vampires parce que je n'étais pas sûre de l'avoir vue en entier et que les épisodes sont assez courts (40-45 minutes) donc ça passe comme une lettre à la poste en faisant autre chose. 

Je ne vais pas mentir, les effets spéciaux sont loin des dragons de GOT, les costumes sont très années 90, ça reste de la série pour adolescents mais pas que. Je regardais La trilogie du samedi avec mes frères et soeurs entassés sur le sol ou le canapé à l'époque où nous étions trop jeunes pour sortir, un épisode de Charmed et deux de Buffy avant d'aller dormir. 

  Je crois que c'est la première héroïne de films et séries que j'ai vue se battre (hormis Xéna la guerrière qui n'est pas ma tasse de thé) et tuer (des vampires mais quand même). Et il y a tellement de bonnes chose sdans cette série. 

  De l'humour via le personnage d'Alex qui est une sorte d'anti-héros. De l'amour forcément avec Angel et ceux qui ont suivi, les histoires d'amour de Willow et Alex avec des démons, des sorcières, des personnes du même sexe (je crois l'avoir rarement vu dans les séries des années 90-2000), la place de la sorcellerie et la réflexion autour de ces pratiques via le parcours de Willow, l'acceptation de soi via les déboires des personnages principaux (Buffy, Oz qui devient loup-garou, Willow qui devient sorcière), le sens du devoir et le poids que Buffy a sur ses épaules ainsi que ses amis qui l'aident. Et la réalité également: le deuil, ce moment où Buffy doit abandonner ses études pour travailler et élever sa "soeur", l'entrée dans les études supérieures après le bac (ou l'équivalent américain) loin de ses repères, les amis qui s'éloignent géographiquement pour les études, la vie étudiante. Des questions philosophiques en filigrane (je pense notamment à la différence de parcours entre Buffy et Faith qui est selon les mots du concepteur de la série une manière d'explorer la question d'une Buffy qui aurait mal tourné, privée de son environnement sécurisant (famille, amis)). 

  Au final, des thèmes universels qui n'ont pas vieillis en plus de vingt ans.

  J'avais oublié qu'il y avait autant d'épisodes spéciaux où les héros communiquent en chantant, ne peuvent pas parler, perdent la mémoire, où la tueuse n'existe pas et autres exercices de variations autour de l'histoire.